Pauline76
Hyperlactation
Bonjour,
J'ai raconté la naissance de mon bébé du 11 avril dernier dans le post des bébé du printemps 2020 mais j'avais envie de partager avec vous la naissance de mon aînée grande prématurée, ça date de 2014 mais je ne l'ai jamais raconté à personne, je vous en voudrai pas si vous lisez pas le paver mais j'ai besoin d'exorciser ! Vous pouvez directement aller à la journée du 17/12 si vous voulez que "l'accouchement" ^^
15 Décembre 2014 : Ce matin là j'aurais dû me lever pour aller bosser, j'étais à 28SA et 3 jours, mais j'étais arrêtée depuis 1 semaine déjà. J'avais trouvé ça un peu "abusé" que ma gynéco de ville m’arrête pour 15/9 de tension à 6 mois de grossesse...
Mais au lieu que ce soit mon réveil c'est mon téléphone qui a sonné avec au bout le gynéco de ma mater qui me dit qu'il a reçu mes résultats d'analyse d'urines et qu'il y a beaucoup trop de protéines, il faut que je passe à la mater dans la matinée pour reprendre une tention et faire un monito.
Mon conjoint est en vacances cette semaine donc on y va ensemble. On me demande de refaire pipi dans le gobelet, on reprend ma tension, me refait un monito et on me refait une prise de sang "en urgence", je plaisante avec la personne qui me prélève en disant que de toutes façons tout doit être urgent pour eux. La sage femme me dit une fois le prélèvement fait que ma situation est inquiétante et que bébé risque d’être prématuré. Dans ma tête je me dis qu'il faut qu'elle se détende celle là, je suis à 6 mois, mon bébé ne peut pas sortir voyons !
Je vois ensuite une gyneco qui me dit qu'on va me garder quelques jours en observation et sous perfusion, elle me fait une écho et là le verdict tombe : Pré Eclampsie, et elle ajoute que c'est sévère, je le précise parce que tous les professionnels du milieu qui m'ont vu après me l'ont bien rappelé...
Bébé est estimé à 800g alors qu'elle devrait avoir dépassé le kilos, mes artères sont bouchée, bref c'est la cata, mais surtout elle me fait des petits tests neuro et là elle me dit qu'en fait il faut que je sois transférée tout de suite dans une mater de niveau 3 car à mon terme il n'y a qu'eux qui puisse me prendre en charge correctement. 1ère claque.
On sort de la salle et elle alpague une sage femme pour me poser une perf d'urgence avant que l'ambulance n'arrive me chercher, la SF lui dit "mais t'attends pas les résultats de prise de sang?""Non y'a déjà de sérieux troubles neuro, faut la mettre sous sulfate de magnésium avec une dose de charge à 60ml"
La sage femme m'installe dans une pièce, transperce ma peau avec le cathé mais n'arrive pas à le pousser dans la veine : échec, elle essaye à une autre veine : échec, elle appelle une collègue : échec, qui appelle une autre collègue : échec et finalement on entend les sirènes de l'ambulance, la gynéco appelle l'anesthésiste qui arrive avec son air hautain et parle mal à tout le monde pour finalement m'empaler le bras et poser le cathé avec un regard à mon conjoint, seul homme de la pièce, qui veut dire que les nanas sont trop nulles (mon conjoint à confirmé cette impression)
Puis 5-6 personnes débarquent dans la pièces, me disent qu'il vont me brancher de partout, effectivement, saturation, ECG etc
Puis je suis transportée jusqu'à l'ambulance, et là je sens le sulfate de magnésium faire effet... Vous voyez cette demi seconde avant un malaise totale ? Cette bouffée de chaleur avec tête qui tourne ? Ben c'est ça mais X10 et chaque secondes qui passent. J'ai l'impression de me faire pipi dessus mais je ne dis rien.
J'arrive au CHU toujours dans mon brancard, je vois les lumières au plafond défiler au dessus de ma tête et j'ai chaud bordel, éteignez le four !
On reprend mon dossier, on me demande si cette grossesse est désirée, parce que si c'était pas le cas on la sauverait pas ?
Puis on me dit qu'on va me faire un "truc pas cool", la pose d'une sonde urinaire car à partir de maintenant interdiction de ne serait ce que me mettre assise dans dossier ! Bon en fait je me suis pas fais pipi dessus, c'était une impression dû au sulfate de magnésium, quel charmant produit.
Je suis enfin installée dans ma chambre et mon me prend ma tension toutes les 3h, avec des tests neuros et monito avant chaque repas, pourquoi à ce moment là ? Parce que si il faut partir au bloc j'aurais pas mangé avant, au bloc ? Oui ça sera une césarienne d'office, je ne suis pas en état d'accoucher par voies basses et mon bébé encore moins. Grosse claque.
Je passe la journée du 16 car c'est la même routine, monito, tension, neuro etc
17 Décembre 2014 : Je me réveille donc dans ma chambre à l'unité de grossesse patho, le chef de service vient me voir avec son équipe d'internes, mes résultats sont pas bons, je suis la priorité du service... Je vous passe tous les détails de ce que ça implique d'être alitée stricte (j'avais pourtant essayé de négocier avec la sage femme pour me lever juste 2 minutes pour aller faire la grosse commission dans les toilettes et non dans un pot sous mes grosses fesses alitée !)
Je gonfle énormément, ma poche à urine ne se remplie pas.
Au passage on m'a reposé un cathé la veille car celui de ce cher anesthésiste avait transpercé la veine et ce très gentil sulfate de magnésium se répandait gentiment sous ma peau brûlant tout sur son passage ! J'ai eu un magnifique bleu pendant des semaines.
Un pédiatre vient me voir dans l’après midi pour me parler de la prématurité, quand il s'en va j’éclate en sanglot, moi qui était optimiste et qui me disais que j'allais continuer longtemps à faire caca dans mon pot alité, ben j'y croyais plus.
Le monito avant le repas du soir s'est révélé sans mouvement de la part de bébé, on me monte en salle de naissance pour y être surveillée étroitement niveau monito, le gynéco arrive dans ma chambre (j'apprendrai plus tard qu'il s'agit d'un gynéco connu pour avoir opéré une certaine actrice de son Endométriose) et prend connaissance de mon dossier, puis il repart en parler avec l'équipe.
Il revient et lâche cette phrase que j'entends encore :"Bon, on va faire la césarienne maintenant" moi je lui réponds "OK" mais ces 2 lettres pour moi ça voulait dire "Oui sortez la car je suis en train de la tuer"
On me fait avaler un produit dont j'ignore le goût tellement je suis comme en état de choc, la sage femme vient me voir et m'explique que ça va aller vite et qu'une fois bébé sortie, soit elle va bien et elle me la montre 10 secondes pour un bisou puis elle part en réa neo nat, soit elle va moins bien et elle l'embarque sans attendre.
Je suis amenée seule au bloc, papa n'a pas le droit de venir. Il fait froid, une première pour moi. On attend désespérément mes résultats de NF pour savoir si je dois être anesthésiée totalement ou si je peux avoir une rachidienne. En attendant l'infirmière essaie désespérément de mettre toute ma touffe de cheveux pas lavés depuis 3 jours dans la charlotte.
Puis les résultats arrivent, je peux avoir la rachidienne (youpi ?)
On me pique le dos, je ne sens rien, j'ai pas la tête à avoir mal. Puis mes jambes s'engourdissent et je n'arrive plus à les bouger, étrange sensation.
Le gynéco commence à opérer, je suis secouée dans tous les sens pendant 10 minutes, j'imagine pas ce que ça fait quand c'est un bébé de 3-4kg !
Puis la sage femme m'annonce qu'elle va prendre mon bébé mais qu'elle doit y aller... Puis elle s'en va, sans un bruit, pas même un cri, rien le silence le plus lourd du monde.
Puis après ce fut long, ne j'arrive pas a arrêter de trembler sous mon camps opératoire, les bras attachés en mode "Jésus"
La sage femme revient après un temps, elle m'annonce que bébé pèse 700g, qu'elle a été intubée car elle est très fatiguée par tout ça, encore une claque.
Je sens tout leurs mouvements dans mon ventre sans en sentir la douleur, on me recoud puis on me met un couverture chaude sur moi. Quelqu'un (mais qui ?) vient me voir et me dit "Félicitations", comme si j'étais à féliciter, sérieux ?
J'arrive en salle de réveil, mon conjoint peut me rejoindre, il a vu bébé une fois qu'elle était intubée, il me montre des photos, je lui demande de me cacher "çà" ça fait trop mal au cœur, ça fait mal au ventre, ça fait mal à la vie.
Je vomis mon goûter, puis quand on me demande si j'ai mal, je suis franchement à 0/10, la morphine fait effet. Je suis donc autorisée à sortir au bout d'1h car je vais "bien".
Puis toute la nuit, je n'ai jamais été aussi bien physiquement, la morphine faisait que je ne ressentais aucune douleur, par contre impossible de dormir, mon esprit était mort, il m'avait quitté je crois, j'étais là dans ma chambre, seule. Beaucoup disent qu'après un accouchement prématuré elle sente des coup dans le ventre comme si bébé était encore là mais moi je ne ressentais qu'un vide intersidéral.
Le lendemain on me balance un tire lait et on m'annonce que grâce à ce cher sulfate de magnésium je n'aurai pas le droit d'aller voir ma fille car impossible de me lever, encore une claque...
Au final, devant la situation et mon désarroi, l'anesthésiste qui m'a fait la rachi, et qui était vraiment gentil, m'a autorisée à aller en réa, mais il m'a fallut 3h pour me lever étape par étape et me coller dans un fauteuil roulant en route pour l'enfer, le lieu où les bébés sont entre la vie et la mort...
J'ai raconté la naissance de mon bébé du 11 avril dernier dans le post des bébé du printemps 2020 mais j'avais envie de partager avec vous la naissance de mon aînée grande prématurée, ça date de 2014 mais je ne l'ai jamais raconté à personne, je vous en voudrai pas si vous lisez pas le paver mais j'ai besoin d'exorciser ! Vous pouvez directement aller à la journée du 17/12 si vous voulez que "l'accouchement" ^^
15 Décembre 2014 : Ce matin là j'aurais dû me lever pour aller bosser, j'étais à 28SA et 3 jours, mais j'étais arrêtée depuis 1 semaine déjà. J'avais trouvé ça un peu "abusé" que ma gynéco de ville m’arrête pour 15/9 de tension à 6 mois de grossesse...
Mais au lieu que ce soit mon réveil c'est mon téléphone qui a sonné avec au bout le gynéco de ma mater qui me dit qu'il a reçu mes résultats d'analyse d'urines et qu'il y a beaucoup trop de protéines, il faut que je passe à la mater dans la matinée pour reprendre une tention et faire un monito.
Mon conjoint est en vacances cette semaine donc on y va ensemble. On me demande de refaire pipi dans le gobelet, on reprend ma tension, me refait un monito et on me refait une prise de sang "en urgence", je plaisante avec la personne qui me prélève en disant que de toutes façons tout doit être urgent pour eux. La sage femme me dit une fois le prélèvement fait que ma situation est inquiétante et que bébé risque d’être prématuré. Dans ma tête je me dis qu'il faut qu'elle se détende celle là, je suis à 6 mois, mon bébé ne peut pas sortir voyons !
Je vois ensuite une gyneco qui me dit qu'on va me garder quelques jours en observation et sous perfusion, elle me fait une écho et là le verdict tombe : Pré Eclampsie, et elle ajoute que c'est sévère, je le précise parce que tous les professionnels du milieu qui m'ont vu après me l'ont bien rappelé...
Bébé est estimé à 800g alors qu'elle devrait avoir dépassé le kilos, mes artères sont bouchée, bref c'est la cata, mais surtout elle me fait des petits tests neuro et là elle me dit qu'en fait il faut que je sois transférée tout de suite dans une mater de niveau 3 car à mon terme il n'y a qu'eux qui puisse me prendre en charge correctement. 1ère claque.
On sort de la salle et elle alpague une sage femme pour me poser une perf d'urgence avant que l'ambulance n'arrive me chercher, la SF lui dit "mais t'attends pas les résultats de prise de sang?""Non y'a déjà de sérieux troubles neuro, faut la mettre sous sulfate de magnésium avec une dose de charge à 60ml"
La sage femme m'installe dans une pièce, transperce ma peau avec le cathé mais n'arrive pas à le pousser dans la veine : échec, elle essaye à une autre veine : échec, elle appelle une collègue : échec, qui appelle une autre collègue : échec et finalement on entend les sirènes de l'ambulance, la gynéco appelle l'anesthésiste qui arrive avec son air hautain et parle mal à tout le monde pour finalement m'empaler le bras et poser le cathé avec un regard à mon conjoint, seul homme de la pièce, qui veut dire que les nanas sont trop nulles (mon conjoint à confirmé cette impression)
Puis 5-6 personnes débarquent dans la pièces, me disent qu'il vont me brancher de partout, effectivement, saturation, ECG etc
Puis je suis transportée jusqu'à l'ambulance, et là je sens le sulfate de magnésium faire effet... Vous voyez cette demi seconde avant un malaise totale ? Cette bouffée de chaleur avec tête qui tourne ? Ben c'est ça mais X10 et chaque secondes qui passent. J'ai l'impression de me faire pipi dessus mais je ne dis rien.
J'arrive au CHU toujours dans mon brancard, je vois les lumières au plafond défiler au dessus de ma tête et j'ai chaud bordel, éteignez le four !
On reprend mon dossier, on me demande si cette grossesse est désirée, parce que si c'était pas le cas on la sauverait pas ?
Puis on me dit qu'on va me faire un "truc pas cool", la pose d'une sonde urinaire car à partir de maintenant interdiction de ne serait ce que me mettre assise dans dossier ! Bon en fait je me suis pas fais pipi dessus, c'était une impression dû au sulfate de magnésium, quel charmant produit.
Je suis enfin installée dans ma chambre et mon me prend ma tension toutes les 3h, avec des tests neuros et monito avant chaque repas, pourquoi à ce moment là ? Parce que si il faut partir au bloc j'aurais pas mangé avant, au bloc ? Oui ça sera une césarienne d'office, je ne suis pas en état d'accoucher par voies basses et mon bébé encore moins. Grosse claque.
Je passe la journée du 16 car c'est la même routine, monito, tension, neuro etc
17 Décembre 2014 : Je me réveille donc dans ma chambre à l'unité de grossesse patho, le chef de service vient me voir avec son équipe d'internes, mes résultats sont pas bons, je suis la priorité du service... Je vous passe tous les détails de ce que ça implique d'être alitée stricte (j'avais pourtant essayé de négocier avec la sage femme pour me lever juste 2 minutes pour aller faire la grosse commission dans les toilettes et non dans un pot sous mes grosses fesses alitée !)
Je gonfle énormément, ma poche à urine ne se remplie pas.
Au passage on m'a reposé un cathé la veille car celui de ce cher anesthésiste avait transpercé la veine et ce très gentil sulfate de magnésium se répandait gentiment sous ma peau brûlant tout sur son passage ! J'ai eu un magnifique bleu pendant des semaines.
Un pédiatre vient me voir dans l’après midi pour me parler de la prématurité, quand il s'en va j’éclate en sanglot, moi qui était optimiste et qui me disais que j'allais continuer longtemps à faire caca dans mon pot alité, ben j'y croyais plus.
Le monito avant le repas du soir s'est révélé sans mouvement de la part de bébé, on me monte en salle de naissance pour y être surveillée étroitement niveau monito, le gynéco arrive dans ma chambre (j'apprendrai plus tard qu'il s'agit d'un gynéco connu pour avoir opéré une certaine actrice de son Endométriose) et prend connaissance de mon dossier, puis il repart en parler avec l'équipe.
Il revient et lâche cette phrase que j'entends encore :"Bon, on va faire la césarienne maintenant" moi je lui réponds "OK" mais ces 2 lettres pour moi ça voulait dire "Oui sortez la car je suis en train de la tuer"
On me fait avaler un produit dont j'ignore le goût tellement je suis comme en état de choc, la sage femme vient me voir et m'explique que ça va aller vite et qu'une fois bébé sortie, soit elle va bien et elle me la montre 10 secondes pour un bisou puis elle part en réa neo nat, soit elle va moins bien et elle l'embarque sans attendre.
Je suis amenée seule au bloc, papa n'a pas le droit de venir. Il fait froid, une première pour moi. On attend désespérément mes résultats de NF pour savoir si je dois être anesthésiée totalement ou si je peux avoir une rachidienne. En attendant l'infirmière essaie désespérément de mettre toute ma touffe de cheveux pas lavés depuis 3 jours dans la charlotte.
Puis les résultats arrivent, je peux avoir la rachidienne (youpi ?)
On me pique le dos, je ne sens rien, j'ai pas la tête à avoir mal. Puis mes jambes s'engourdissent et je n'arrive plus à les bouger, étrange sensation.
Le gynéco commence à opérer, je suis secouée dans tous les sens pendant 10 minutes, j'imagine pas ce que ça fait quand c'est un bébé de 3-4kg !
Puis la sage femme m'annonce qu'elle va prendre mon bébé mais qu'elle doit y aller... Puis elle s'en va, sans un bruit, pas même un cri, rien le silence le plus lourd du monde.
Puis après ce fut long, ne j'arrive pas a arrêter de trembler sous mon camps opératoire, les bras attachés en mode "Jésus"
La sage femme revient après un temps, elle m'annonce que bébé pèse 700g, qu'elle a été intubée car elle est très fatiguée par tout ça, encore une claque.
Je sens tout leurs mouvements dans mon ventre sans en sentir la douleur, on me recoud puis on me met un couverture chaude sur moi. Quelqu'un (mais qui ?) vient me voir et me dit "Félicitations", comme si j'étais à féliciter, sérieux ?
J'arrive en salle de réveil, mon conjoint peut me rejoindre, il a vu bébé une fois qu'elle était intubée, il me montre des photos, je lui demande de me cacher "çà" ça fait trop mal au cœur, ça fait mal au ventre, ça fait mal à la vie.
Je vomis mon goûter, puis quand on me demande si j'ai mal, je suis franchement à 0/10, la morphine fait effet. Je suis donc autorisée à sortir au bout d'1h car je vais "bien".
Puis toute la nuit, je n'ai jamais été aussi bien physiquement, la morphine faisait que je ne ressentais aucune douleur, par contre impossible de dormir, mon esprit était mort, il m'avait quitté je crois, j'étais là dans ma chambre, seule. Beaucoup disent qu'après un accouchement prématuré elle sente des coup dans le ventre comme si bébé était encore là mais moi je ne ressentais qu'un vide intersidéral.
Le lendemain on me balance un tire lait et on m'annonce que grâce à ce cher sulfate de magnésium je n'aurai pas le droit d'aller voir ma fille car impossible de me lever, encore une claque...
Au final, devant la situation et mon désarroi, l'anesthésiste qui m'a fait la rachi, et qui était vraiment gentil, m'a autorisée à aller en réa, mais il m'a fallut 3h pour me lever étape par étape et me coller dans un fauteuil roulant en route pour l'enfer, le lieu où les bébés sont entre la vie et la mort...