• ENCOURAGEZ-NOUS !

    Les animatrices donnent bénévolement de leur temps et de leurs compétences pour répondre aux questions que se posent les mamans qui allaitent et accompagner celles qui le souhaitent tout au long de leur allaitement : en réunion, par courriel et au téléphone... et sur le forum !
    Si vous appréciez notre travail, nous vous invitons à nous le faire savoir par quelques mots d'encouragement à notre intention, et/ou par un don ou une cotisation - si ce n'est déjà fait - qui nous permettront de continuer à nous former pour toujours mieux répondre aux besoins des mamans qui choisissent d'allaiter.
    Rendez-vous sur le site LLL et choisissez le groupe 00-Forum pour soutenir l'équipe du forum LLL.

Vos accouchements

Laaura

Lactarium
@Lumi très beau récit. Finalement tu as accoucher sans péri et à voix basse comme tu le souhaitais.
Encore toute mes félicitations !
 

yomi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
bravo @Lumi c'est un beau récit, pas un accouchement parfait (je veux dire, l'accouchement que tu avais idéalisé dans tes souhaits) mais vous avez super bien géré ! tu as fait de ton mieux et l'axolotl est là en bonne santé :) bravo à toi
 
Dernière édition:

Liliju&Co

Fontaine de lait
Quel beau récit @Lumi!! <3
Moi je te trouve vraiment forte: tu as su gérer la douleur des contractions malgré un travail plutôt long et des circonstances pas évidentes: ton mari absent au début, pas de possibilité de bouger ou de trouver une position qui te soulage, un accouchement en position gynéco (ça aurait été intenable pour moi!!)… Je te tire mon chapeau! Bravo!!💪
 

Doobida

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Maman guerrière :pom pom:
Je suis super impressionnée, bravo !!!
On me dispute, ça fait trop longtemps que mon bébé est coincé
:calincoeur:

La sage-femme n'est pas enchantée par mon souhait d'éviter la péridurale : les contractions sont déjà violentes sur mon utérus cicatriciel et le cœur du bébé n'apprécie pas trop non plus
Je ne comprends pas : si tu ne ressens pas la douleur, l'utérus subit quand même les contractions.. Le bébé aussi.. Non ?
 

Lumi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je ne comprends pas : si tu ne ressens pas la douleur, l'utérus subit quand même les contractions.. Le bébé aussi.. Non ?
En fait l'argument c'était qu'ils pensaient préférable qu'elle soit posée au cas où il y ait besoin d'une intervention rapide...
 

MmeMarguerite

Fontaine de lait
En fait l'argument c'était qu'ils pensaient préférable qu'elle soit posée au cas où il y ait besoin d'une intervention rapide...
Je n'ai jamais compris cet argument ! Une rachianesthésie, c'est super vite posé en cas de césarienne d'urgence. Entre le moment où les sf ont pris la décision de bipper le gynécologue de garde et celui où il a sorti le petit bonhomme de mon ventre, il s'est écoulé moins de 20 minutes.

En tout cas, bravo à toi !! Et la gestion des contractions alors que tu étais couchée sur le côté sans bouger pendant les monitorings... wahou ! :jap:
J'espère pouvoir faire aussi bien dans 8 mois !
 

bzoui

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Tu es une Warriore @Lumi . Ce n’était clairement pas les conditions idéales mais tu as réussi. Tu peux être vraiment fière de toi. Ton axolotl a bénéficié de toutes les bonnes choses de la voie basse et a pu profiter d´un début de vie sans être sédatée, tu t’es battue comme une lionne pour ça et ca a marché grâce à ta détermination. :pom pom:
 

bloom

Lactarium
Bravo @Lumi et merci pour ce récit!!! C est tellement émouvant que tu sois heureuse de ton accouchement!! J ai m impression que c est un véritable accomplissement d avoir su dire non à telle sage femme, changer de maternité, trouver une doula !!! C est tellement beau de sentir une maman (et un papa ) heureux de leur chemin!!!! Toutes mes felicitations 😍😍😍!!!
je me suis sincèrement dit que j'avais sous-estimé la douleur.
Ouais c est clair je me suis dit ça aussi. Enfin tout en le sachant quand même. Bref c est bizarre mais c est quand même au delà ce que je pensais 😂
 

Lumi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Vous êtes adorables 🥰 j'avais déjà cheminé mais vos messages me font beaucoup de bien pour regarder cet accouchement de façon uniquement positive, merci à vous.

@bloom Je crois qu'il y a une différence entre savoir et ressentir dans sa chair... D'ailleurs après coup on perd déjà la notion de la douleur.
 

Swala23

Période de pointe
J’ai un moment tranquille pendant que la petite dernière dort… et que son papa galère à endormir sa grande sœur. Je me lance donc dans ma petite épopée personnelle : mon quatrième (et dernier, sauf accident) accouchement.

J’ai eu la chance d’accoucher pour la deuxième fois en maison de naissance. Deux fois avec les mêmes sages-femmes, une qui m’avait suivie toute la grossesse, et une autre géniale, hyper rassurante. La maison de naissance c’est un endroit fantastique, où on se sent vraiment comme chez soi, et totalement respectée dans ses choix. Si vous avez l’occasion, foncez ! D’autant que c’est parfaitement sécurisé, on peut toujours passer à l’hôpital juste à côté s’il y a des complications, ou même simplement si on change d’avis en dernière minute.

Je m’approchais du terme, et je commençais à avoir peur de dépasser, et de devoir être déclenchée. J’avais eu plusieurs fausses alertes. Le problème avec moi, c’est que je suis sûre d’accoucher uniquement au moment où ça fait vraiment mal… et où c’est vraiment lancé. La fréquence et la régularité des contractions n’est pas un vrai indicateur, seulement leur intensité. Et quand ça commence à faire mal, j’ai intérêt à me dépêcher, car ça peut aller très vite.

Mercredi matin, j’ai vu ma sage-femme. Comme j’étais inquiète à l’idée de dépasser le terme, elle me propose un décollement des membranes. Je lui dis que ça me fait peur, parce que j’ai lu que ça faisait très mal. Elle me dit que ça fait mal si c’est fait trop tôt, mais que moi vu la position et l’ouverture de mon col ça ne fera pas mal, et qu’elle s’arrête dès que j’ai mal. En effet, je n’ai pour ainsi dire rien senti.

L’après-midi, je commence à avoir des contractions qui font un peu mal, mais ce n’est pas clair. Le soir, ça s’intensifie brusquement : j’ai du mal à discuter à table avec mes filles, à qui je ne veux pas parler tout de suite de l’imminence de l’accouchement, de peur qu’elles ne s’emballent et ajoutent à la confusion. Contractions douloureuses toutes les 2 / 3 minutes pendant 20 minutes, ça me semble court pour être sûre, mais j’ai trop peur d’accoucher dans mon salon sans avoir le temps d’appeler la sage-femme et le copain qui doit garder les enfants. Donc on les appelle tous les deux, avec la peur de les déranger pour rien. En attendant, je mange très vite et je file dans un bain chaud. Normalement le bain chaud ça me permet d’être sûre : si les contractions se calment, fausse alerte. Si elles s’intensifient, c’est que c’est ça. Quand j’entre dans le bain, elles se calment direct, passent à une tous les quarts d’heure. Le copain arrive, j’ai de plus en plus peur de l’avoir dérangé pour rien, et c’est ce qui me préoccupe quand on part pour la maison de naissance : la peur de déranger, de m’être trompée. Quand j’arrive là-bas, il est 22h. Le mouvement que je fais pour sortir de la voiture déclenche une belle contraction. La sage-femme m’affirme que je suis bien en train d’accoucher, alors que je n’en étais pas vraiment sûre. Je suis soulagée, mon stress redescend peu à peu. La seconde sage-femme arrive, ce sont de belles retrouvailles autour d’une nouvelle naissance. On prend une tisane dans la cuisine en discutant. Les contractions sont assez fortes mais espacées, je n’ai pas l’impression d’accoucher. Je me dis que ça va durer longtemps. On se lève et on regarde les prénoms sur les faire-part punaisés au mur. D’un coup, une contraction très forte et très longue. Juste après, je perds les eaux. Je m’installe dans la chambre, en appui sur un ballon, et mon amoureux me frotte le dos en chantant avec moi « boaaaam » à chaque contraction. Entre deux contractions, il chante au bébé la chanson qu’il lui a écrite. Nous sommes détendus, j’ai l’impression de gérer très bien. Les sages-femmes remplissent la baignoire. Quand je sens que les contractions sont très intenses, je rentre dedans avec le papa. J’ai l’impression d’être au SPA, je suis toute détendue. Bon, par contre, le plus dur reste à faire. Parce que je suis peut-être une warrior des contractions, mais il y a un truc que je n’aime pas, c’est la poussée. Ca me terrifie, d’avoir mal et de devoir aller vers la douleur, au lieu de se détendre se contracter, savoir qu’on aura encore plus mal et le faire consciemment. Et comme @Liliju, à chaque accouchement j’ai voulu dire « non, j’arrête, je ne veux plus. ». A l’hôpital, on me mettait la pression pour que j’accélère. A la maison de naissance, les sages-femmes me laissent prendre mon temps. Mais au final, il faut pousser. Tout se brouille dans ma tête, j’ai mal au ventre, mal au périnée, je vomis, j’ai envie d’aller à la selle et je suis terrifiée à l’idée de faire dans la baignoire, je n’arrive pas à lâcher prise. Moi qui étais si zen quelques instants avant, je perds totalement le contrôle de mes émotions, je hurle, je me braque, je refuse. J’ai terriblement peur. Sur la fin, je m’aperçois que j’ai peur aussi de l’après, de revivre ce que j’ai vécu avec bébé 3, la malformation découverte à son 2ème jour et le parcours hospitalier qui a suivi. La sage-femme a bien compris ça, elle me tient la main, elle me dit que tout va bien, que bébé va bien. Je me force à pousser, ça me déchire, et là je sens que la tête sort. La contraction s’arrête, et là je m’aperçois que la tête est sortie, mais pas le reste. Je suis terrifiée, la contraction est passée, je me sens incapable de pousser, et j’ai cette tête coincée entre les jambes. Les sages-femmes me répètent que ce n’est pas grave du tout, que je peux attendre la prochaine contraction pour pousser, je suis terrifiée. Je pousse de toutes mes forces, et ma petite puce sort toute entière. Je souffle, tout tourne autour de moi, je la remonte à la surface, je la pose dans mes bras, elle pleure, elle est belle, toute rose, sa tête est bien ronde. Je tremble comme une feuille, mais j’ai réussi, elle est là. Je crois que j’ai raison d’écrire ceci le lendemain, car dans peu de temps j’aurai oublié l’intensité de cette douleur et de la peur que j’ai ressentie. Car le reste était tellement facile, tellement magique, que ça ne comptera absolument pas. Restera seulement l’émotion. Mon homme me répète que j’ai été formidable. Je n’ai pas cette impression, j’ai tellement laissé sortir de peur, de colère, de refus, j’ai tourbillonné dans des émotions très sombres… Mais c’est une part de moi que je dois connaître et accepter également. Une part de la naissance. Un moment d’obscurité avant la grande lumière.

La suite, c’est la grande lumière. Le lit deux places à la maison de naissance, le long câlin en peau à peau. La tisane et la discussion sur tout et rien avec les sages-femmes, à 4h du matin. Le retour à la maison, où on se glisse dans le lit à 6h30 en attendant que les grandes sœurs se réveillent et découvrent la petite dernière… Qui va très bien, qui tète vigoureusement et ouvre déjà de grands yeux ronds. La suite, c’est toute sa petite vie qui va se dérouler.
 

Belfée

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
J’ai un moment tranquille pendant que la petite dernière dort… et que son papa galère à endormir sa grande sœur. Je me lance donc dans ma petite épopée personnelle : mon quatrième (et dernier, sauf accident) accouchement.

J’ai eu la chance d’accoucher pour la deuxième fois en maison de naissance. Deux fois avec les mêmes sages-femmes, une qui m’avait suivie toute la grossesse, et une autre géniale, hyper rassurante. La maison de naissance c’est un endroit fantastique, où on se sent vraiment comme chez soi, et totalement respectée dans ses choix. Si vous avez l’occasion, foncez ! D’autant que c’est parfaitement sécurisé, on peut toujours passer à l’hôpital juste à côté s’il y a des complications, ou même simplement si on change d’avis en dernière minute.

Je m’approchais du terme, et je commençais à avoir peur de dépasser, et de devoir être déclenchée. J’avais eu plusieurs fausses alertes. Le problème avec moi, c’est que je suis sûre d’accoucher uniquement au moment où ça fait vraiment mal… et où c’est vraiment lancé. La fréquence et la régularité des contractions n’est pas un vrai indicateur, seulement leur intensité. Et quand ça commence à faire mal, j’ai intérêt à me dépêcher, car ça peut aller très vite.

Mercredi matin, j’ai vu ma sage-femme. Comme j’étais inquiète à l’idée de dépasser le terme, elle me propose un décollement des membranes. Je lui dis que ça me fait peur, parce que j’ai lu que ça faisait très mal. Elle me dit que ça fait mal si c’est fait trop tôt, mais que moi vu la position et l’ouverture de mon col ça ne fera pas mal, et qu’elle s’arrête dès que j’ai mal. En effet, je n’ai pour ainsi dire rien senti.

L’après-midi, je commence à avoir des contractions qui font un peu mal, mais ce n’est pas clair. Le soir, ça s’intensifie brusquement : j’ai du mal à discuter à table avec mes filles, à qui je ne veux pas parler tout de suite de l’imminence de l’accouchement, de peur qu’elles ne s’emballent et ajoutent à la confusion. Contractions douloureuses toutes les 2 / 3 minutes pendant 20 minutes, ça me semble court pour être sûre, mais j’ai trop peur d’accoucher dans mon salon sans avoir le temps d’appeler la sage-femme et le copain qui doit garder les enfants. Donc on les appelle tous les deux, avec la peur de les déranger pour rien. En attendant, je mange très vite et je file dans un bain chaud. Normalement le bain chaud ça me permet d’être sûre : si les contractions se calment, fausse alerte. Si elles s’intensifient, c’est que c’est ça. Quand j’entre dans le bain, elles se calment direct, passent à une tous les quarts d’heure. Le copain arrive, j’ai de plus en plus peur de l’avoir dérangé pour rien, et c’est ce qui me préoccupe quand on part pour la maison de naissance : la peur de déranger, de m’être trompée. Quand j’arrive là-bas, il est 22h. Le mouvement que je fais pour sortir de la voiture déclenche une belle contraction. La sage-femme m’affirme que je suis bien en train d’accoucher, alors que je n’en étais pas vraiment sûre. Je suis soulagée, mon stress redescend peu à peu. La seconde sage-femme arrive, ce sont de belles retrouvailles autour d’une nouvelle naissance. On prend une tisane dans la cuisine en discutant. Les contractions sont assez fortes mais espacées, je n’ai pas l’impression d’accoucher. Je me dis que ça va durer longtemps. On se lève et on regarde les prénoms sur les faire-part punaisés au mur. D’un coup, une contraction très forte et très longue. Juste après, je perds les eaux. Je m’installe dans la chambre, en appui sur un ballon, et mon amoureux me frotte le dos en chantant avec moi « boaaaam » à chaque contraction. Entre deux contractions, il chante au bébé la chanson qu’il lui a écrite. Nous sommes détendus, j’ai l’impression de gérer très bien. Les sages-femmes remplissent la baignoire. Quand je sens que les contractions sont très intenses, je rentre dedans avec le papa. J’ai l’impression d’être au SPA, je suis toute détendue. Bon, par contre, le plus dur reste à faire. Parce que je suis peut-être une warrior des contractions, mais il y a un truc que je n’aime pas, c’est la poussée. Ca me terrifie, d’avoir mal et de devoir aller vers la douleur, au lieu de se détendre se contracter, savoir qu’on aura encore plus mal et le faire consciemment. Et comme @Liliju, à chaque accouchement j’ai voulu dire « non, j’arrête, je ne veux plus. ». A l’hôpital, on me mettait la pression pour que j’accélère. A la maison de naissance, les sages-femmes me laissent prendre mon temps. Mais au final, il faut pousser. Tout se brouille dans ma tête, j’ai mal au ventre, mal au périnée, je vomis, j’ai envie d’aller à la selle et je suis terrifiée à l’idée de faire dans la baignoire, je n’arrive pas à lâcher prise. Moi qui étais si zen quelques instants avant, je perds totalement le contrôle de mes émotions, je hurle, je me braque, je refuse. J’ai terriblement peur. Sur la fin, je m’aperçois que j’ai peur aussi de l’après, de revivre ce que j’ai vécu avec bébé 3, la malformation découverte à son 2ème jour et le parcours hospitalier qui a suivi. La sage-femme a bien compris ça, elle me tient la main, elle me dit que tout va bien, que bébé va bien. Je me force à pousser, ça me déchire, et là je sens que la tête sort. La contraction s’arrête, et là je m’aperçois que la tête est sortie, mais pas le reste. Je suis terrifiée, la contraction est passée, je me sens incapable de pousser, et j’ai cette tête coincée entre les jambes. Les sages-femmes me répètent que ce n’est pas grave du tout, que je peux attendre la prochaine contraction pour pousser, je suis terrifiée. Je pousse de toutes mes forces, et ma petite puce sort toute entière. Je souffle, tout tourne autour de moi, je la remonte à la surface, je la pose dans mes bras, elle pleure, elle est belle, toute rose, sa tête est bien ronde. Je tremble comme une feuille, mais j’ai réussi, elle est là. Je crois que j’ai raison d’écrire ceci le lendemain, car dans peu de temps j’aurai oublié l’intensité de cette douleur et de la peur que j’ai ressentie. Car le reste était tellement facile, tellement magique, que ça ne comptera absolument pas. Restera seulement l’émotion. Mon homme me répète que j’ai été formidable. Je n’ai pas cette impression, j’ai tellement laissé sortir de peur, de colère, de refus, j’ai tourbillonné dans des émotions très sombres… Mais c’est une part de moi que je dois connaître et accepter également. Une part de la naissance. Un moment d’obscurité avant la grande lumière.

La suite, c’est la grande lumière. Le lit deux places à la maison de naissance, le long câlin en peau à peau. La tisane et la discussion sur tout et rien avec les sages-femmes, à 4h du matin. Le retour à la maison, où on se glisse dans le lit à 6h30 en attendant que les grandes sœurs se réveillent et découvrent la petite dernière… Qui va très bien, qui tète vigoureusement et ouvre déjà de grands yeux ronds. La suite, c’est toute sa petite vie qui va se dérouler.
Félicitations @Swala23
Une belle et douce vie à vous
 

CFD

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Je suis très touchée par ton parcours @Lumi parce que je sais ce que c'est de se battre pour avoir ce qu'on veut après une césarienne.
J'ai toujours voulu accoucher chez moi, ce qui dans mon entourage revient à faire de la sorcellerie.
A ma première grossesse naturellement, je me suis renseignée innocemment et une sage femme de la maternité m'a répondu que c'était "de la médecine de guerre"... j'étais jeune, c'était mon premier, je manquais d'assurance bref j'ai laissé tomber. On m'avait dit "un accouchement t'es sous peri les sages femmes s'occupent de tout"... résultat j'ai eu ma péri, j'étais terrorisée et j'ai eu une césarienne ☹️
Après un stress post traumatique et 4ans plus tard, bébé 2 est arrivé. J'étais déterminée à avoir l'accouchement physio mais quand on a eu une césarienne purée, faut se battre. D'abord bonne préparation : lectures scientifiques,hapto, yoga, plan de naissance. Ensuite envoyer ch***le médecin qui voulait refaire une césarienne parce que j'avais eu une césarienne 🤔. J'ai dû faire un scanner a 8mois de grossesse pour vérifier la largeur de mon bassin (pour info je mets du 48...), J'étais en dépassement de terme j'ai donc signé un refus de déclenchement et un refus d'hospitalisation et je vous raconte pas la pression psychologique. Bref à j+6 après beaucoup de larmes et de rage, est arrivée ma poupette, tout naturellement, avec 4kg100 au compteur (8h de travail). Pour troiz ils m'ont même pas cherché des noiz!! C'est écrit dans le dossier que de toute façon je ferai comme je veux 🤣
Même si ça a été très dure psychologiquement, j'en retire une grande force et une grande assurance qui ne me quitteront jamais. Ma relation avec mes enfants est sûre car je sais que j'ai fait les bons choix pour eux comme pour moi.
Aujourd'hui je me sens plus belle, plus forte même si en surface, je n'ai pas changé !
 

Liliju&Co

Fontaine de lait
Très joli récit @Swala23 , c'est tellement émouvant…
Je me retrouve effectivement dans cette peur viscérale qui paralyse, pendant un temps je n'avais plus aucune pensée rationnelle, juste une trouille monumentale qui m'empêchait de réfléchir, d'avancer, de pousser. Je me demande si on n'y passe pas toutes plus ou moins… Comme toi, la patience de la sage-femme, son écoute, la présence du papa, m'ont aidée à me recentrer et à aller vers la douleur.
Ca passe heureusement, et le souvenir même de la douleur s'estompe. Profitez bien de ces doux moments à présent.
 

AurorAnne

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
Bonjour

J'avais envi de vous partagé mes expériences (surtout le deuxième) :
Mon premier accouchement était très médicalisé : position gynécologique, péridural et 30 de poussée et 13h de travaille (avec des contraction tout de suite rapproché de 5min), le personnel a refusé que je le mette au seins pendant plus deux heure, il a été intubé il hurlais et cherchais le seins . Personnel soignant absent (alors que je souhaitais un accouchement naturel) et peux après ma demande de péridural, j'hésite et je demande de l'aide on me répond : "ah ! non, je suis en train de tout mettre en place vous n'allez pas faire marche arrière maintenant" PFFF j'avais des contractions très rapproché et j'avais mal et du coup j'ai non, c'est bon je l'a prends 😣 alors que je n'en voulais pas et que j'ai une peur bleu des piqures. 🤬 et ce n'était pas mon projet de naissance

A la maison j'avais mon oncle et ma sœurs qui me regardais comme une bête de foire je suis partis trop tôt a la maternité...
Bref rien que d'en parlé j'ai les émotions qui remonte ca passe toujours pas.

C'est surtout mon deuxième accouchement que je veux partagé :
CONTEXTE :
Du coup, je voullus l'exacte opposé pour cette accouchement jusqu'au 4 mois je voulais un accouchement à domicile, ma maman (bénis soit-elle :whistle:) a essayé tout les arguments pour m'en empêché (j'avais déjà commencé les démarches) . Elle a finalement eu l'argument ultime qui m'a fait changé d'avis :
" A la maternité, tu aura rien à faire, ni les repas, ni le ménage, ni les papiers et tu n'auras pas besoin de courir chez le pédiatre pour les examen des premier jours. De plus si tu as besoin de dormir ils pourrons te garde la puce une heure." :lol:
J'ai donc choisis une maternité, j'habite dans le 93, en fonction des avis e des commentaires des patiente, évidement pour la maison de naissance je suis arrivés trop tard. J'ai pus accouché à la maternité des Lilas que je recommande.
J'ai fait les examens obligatoire mais je n'ai pas fait plus sauf un rendez-vous pris avec les sages femmes à leurs demandes suite à mon projets de naissance où je refusais tout (s'il vous intéresse je le fournis avec plaisir). La seul chose que j'ai bien voulus c'est la pose du catétaires pour l'ocytocine donné après la délivrance. La seul préparation que j'ai eu ces mes deux livres que je recommande j'accouche bientôt que faire de la douleur, accouchement sans péridurale livre avec une grosse préférence pour le 1er.

ACCOUCHEMENT :
J'ai eu des contraction des 5-6h du matin mais irrégulières et rapproché de toutes les 20 - 30 min, pas douloureuse, je voulais pas que cela dure trop longtemps cela fessais 3 jours que je ne dormais pus ou très mal, j'ai demandé à mon maris s'il voulais bien donné de sa presonne pour un déclanchement à l'italienne (on l'a fait quoi 😝) vers 11h30. a 12h les contractions on changés : rapprochée de 5 min mais pas de douleurs.
Mon ainé, Le Grand étais à l'école, inscrit à la cantine mais pas au gouté. Vers 13H30 j'ai eu ma maman, je l'informe que comme pour le 1er j'ai des contractions rapprochés cela poussais vers le bas mais pas de douleurs.
Elle m'a rappelé 1h plus tard pour me demandé si j'étais bien arrivé à la maternité. Pourquoi j'irais à la maternité alors que je gérais très bien les contractions que je pouvais maté ma série en même temps (bon plus trop a la fin j'avoue)?
Bin je me suis fait engeulé : si ca pousse en bas j'ai plutôt interet à me dépêché.
On a commencé à se préparé mais je refusais de partir temps que je savais pas si mon frère pouvais cherché Mongrand à l'école, il pouvais maos pas de suite après un coup de fille à l'école ou mon grand a été inscrit au gouté (malgré un préparation en amont on a eu le droit pendant plus de 15 jours à des inquiétudes de la par de Mongrand sur qui irait le cherché pourtant il adore mon frère son parrain). on est partis à la maternité à 15h00 -15h10 on a mis 15 min, je me suis attaché et j'étais assis alors que je gérais très bien accroupis et que je avais aucune douleurs ou peu, dans la voiture 😱 une horreurs, j'en ai eu 4 où je hurlais entre ca allais mais pendant .... Mon maris n'arrêtais pas de me dire détache toi va derrière mais je suis têtu et sur le périf de paris je ne me voyais pas sans.
Je suis rentré seul à la maternité, mon homme garais la voiture, la sage femme qui est venus me chercher a attendus que ma contraction passe pour ce manifester j'ai beaucoup apprécié;
Vers 15h30 - 40 elle ma demandé si je voulais etre examiné (oui je pouvais refus 😳 )j'étais dilaté à 3 avec un Cole qui travaillais bien , moi j'ai juste pensé PU...N Je vais en avoir pour 5h au moins. L'homme est arrivé avec tout (pourtant je lui ai bien dit de ne prendre que le sac à langé mais bon , c'est un mec) et la sage femme s'est effacé.
Je gérais toujours mes contractions accroupis dans ma bulle, j'étais bien et sur de moi a ce moment là, d'accouché bien plus tard.
a 16H09 je demande l'heure à mon homme puis de m'accompagné pour le dernier caca avant accouchement (bizarrement je me voyais pas seul). Je lui demande de rentré dans les WC avec moi ... Je m'assois sur la cuvette et fait 3 gouttes je lui sors tout ca pour ca...
Je me lève et la j'ai une contraction qui m'arrache un hurlement et j'entend "Mme HATTI vous êtes où" je cris au WC et elle réponds mais pourquoi vous êtes entrains d'accouché et je vois arrivé vers moi 2 - 3 femmes.
Et je vous ai dit je suis tétu,donc non impossible que j'accouche que je répond.
Elles sont super gentil et elle m'amène dans la salle d'accouchement. Elle me propose de me mettre sur le lit, non c'est accroupis que veux être accroché au lit (je suis toujours persuadé que je n'accouchement pas je suis très loin de la vérité) la poche des eaux se perce et je suis trempé.
Je sais qu'elle prépare l'arrivé de Mademoiselle elles mette des truc au sol mais je n'ai rien vus et je n'ai rein entendus j'ai eu une première poussé qui m'a semblé une éternité ou j'ai mille fois regretté la péridurale j'ai injurier, j'ai crier et j'ai supplier très fortement qu'on me la sorte de là qu'on la tire qu'on l'attrape et pitié, en gros, j'ai bousillé les doigt de l'homme et je fermais toujours les yeux. puis il y a eu la pause, un bonheur, un souffle qui lui aussi ma semblé une éternité mais je sentais que ce n'étais que pour mieux reprendre, puis la derrière poussé ou j'ai recommencé à supplier. Quand elle est sortis j'ai fait ouf, c'est presque jouissif après avoir eu s mal. Je n'ai pas compris tout de suite que cela signifiais que Mademoiselle étais là. J'ai pas entendus la question juste la réponse
"posé la au sol laissé le temps à la maman de retombé et de réalisé ce qu'elle a fait".
J'ai ouvert les yeux et elle étais là encore relié à moi. Si différente de son frère que je ne l'ai pas reconnus je l'ai pris et je me suis mis sur le lit.
J'étais bien je l'ai mis au seins et là la sage femme ma fait gentiment remarque je n'avais pas fini. En une petite poussé j'avais évacuer le placenta.
elle est née en 10 minute. On a coupé le cordons deux heure plus tard, selon mes souhait et contrairement a ce qu'on m'avais dit (pour mon 1er) elle ne s'est pas vidé de son sang :lol: .

Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Si mon témoignage peux aider.
cela fait du bien de l'écrire je pense en gardé une trace pour ma fille....
 
Dernière édition:

Moumoune64

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@AurorAnne ton témoignage est très touchant !
Comme quoi quand on est dans sa bulle on réalise pas forcément qu'on est sur la fin, on s'imagine qu'il faut encore pousser et avoir mal alors que c'est fini 😅
Ton récit me fait vraiment écho
Pour mon aîné je ne pensais pas que j'allais accoucher vite en arrivant à la mater, j'imagine que ça allait durer des heures comme on me l'avait dit durant la grossesse ! Mais en fait j'étais déjà à 8cm ! Et 1h30 après il était là !
Pendant l'accouchement j'ai fermé les yeux tout du long et c'est la sage femme qui a dû répéter '' il est là, il est sorti '' plusieurs fois pour que je réalise et ouvre les yeux 😂
Pourtant j'ai pas poussé longtemps mais c'était ma façon de gérer.
Pour mon deuxième j'ai pas fermé les yeux et vécu les choses différemment, ça ne m'a pas brûlé quand la tête est sortie et je l'ai vraiment sentie glisser et la sage femme m'a demandé si je voulais la prendre sous les bras avec elle pour la sortir.
Magique
 
Haut