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Grossesses en cours

AngyRegg

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Je ne sais pas au niveau de la loi, mais pour le monitoring, il ne faut pas trop rêver.

Le mieux que l'on puisse espérer est un monitoring discontinu (souvent jusqu'à 5 cm, ce qui revient à contredire votre plan de naissance, de toute façon) et encore dans certaines maternités et pas toutes. Ou bien un monitoring qui ne capte rien après simplement quelques secondes de vérification au total, et une équipe qui s'en moque (ça j'ai eu).

Le monitoring est une obligation et un protocole dans les maternités que l'on ne peut échapper. L'alternative serait une surveillance manuelle et intermittente des sages femmes comme dans l'ancien temps, mais cela serait chronophage et très contraignant pour le personnel, et ne se fait plus du tout à notre époque dans notre pays...

Les sages femmes et les gynécologues que j'ai rencontré pendant ma grossesse et mon accouchement m'ont bien fait comprendre que c'était vraiment la seule obligation incontournable.

les conséquences sont judiciaires en cas de problème liée monitoring. Juste voir les dépêches. Par ex, cette sage-femme de telle maternité qui a été condamné par le tribunal parce qu'elle n'avait pas informée l’obstétricien d'un changement de rythme cardiaque et que l'enfant est mort. Ou par ex, cette sage femme AAD qui se justifiait devant le tribunal lors du procès du décès de l'enfant qu'elle avait bien enregistré le rythme de l'enfant pendant toute l'expulsion...

Aucune équipe ne prendra un tel risque moral ni légal. Si nécéssaire il faut s'attendre à ce qu'ils vous le mettent même si vous refusez.
Dans la maternité où j'ai accouché pour mon premier (hôpital), j'ai perdu les eaux et donc fait tout le travail là bas (en salle de travail) et pas de monitoring continue jusqu'à ce que je demande la péri et soit donc en salle de naissance. Je devais être dilaté à 6 ou 7 je ne sais plus trop. Donc effectivement ça se fait en "pre-travail"
 

Nienna

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Dans la maternité où j'ai accouché, il fallait carrément signer un truc disant qu'on avait bien pris note qu'on ne pouvait pas exiger un soignant plutôt qu'un autre.
Cela dit je n'ai eu que des femmes SF + 1 obstétricienne. Seuls les 2 anesthésistes que j'ai vus étaient des hommes.
 

Tautau

Hyperlactation
justement je pense que je n'aurais pas pu réussir mon AVAC sans avoir fait ce travail sur moi-même au préalable.

. ça m'a aidée à vraiment lâcher prise sur l'issue de mon accouchement à venir, en somme. D'ailleurs la sage-femme qui m'a accouchée m'a dit une semaine avant mon accouchement que je ne serais pas prête à accoucher tant que je ne serais pas prête à TOUTES les éventualités
Même si je te remercie de ton partage d'expèrience, je suis en revanche mal à l'aise avec ce que tu dis. Il y a tellement de facteurs dont je n;y pourrai rien que je n'ai pas envie qu'on me dise que si j"ai une deuxième césarienne c'est parce que j'ai pas fait le deuil de ma première grossesse et que c'est de ma faute. Je trouve ça assez injuste.
Pour illustrer mon propos car je sens que je ne suis pas claire, je compare ça à une nana qui galère à avoir des enfants, et qu'une autre qui a été enceinte au premier cycle lui conseille de lâcher prise.
 

Lumi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Tautau Je pense que @MmeMarguerite ne veut pas dire que ce travail aurait été en soi une condition suffisante, bien sûr que d'autres paramètres entrent en compte. En revanche elle a l'impression que, sans ça, même avec les autres paramètres favorables, elle n'aurait pas réussi... C'est une expérience personnelle et, encore une fois, nécessaire ne veut pas dire suffisant.
 

MmeMarguerite

Fontaine de lait
Même si je te remercie de ton partage d'expèrience, je suis en revanche mal à l'aise avec ce que tu dis. Il y a tellement de facteurs dont je n;y pourrai rien que je n'ai pas envie qu'on me dise que si j"ai une deuxième césarienne c'est parce que j'ai pas fait le deuil de ma première grossesse et que c'est de ma faute. Je trouve ça assez injuste.
Pour illustrer mon propos car je sens que je ne suis pas claire, je compare ça à une nana qui galère à avoir des enfants, et qu'une autre qui a été enceinte au premier cycle lui conseille de lâcher prise.
Merci @Lumi et @Siana en effet, mes écrits sont vraiment très maladroits mais je ne voulais absolument pas te mettre une quelconque faute sur le dos ! J'aurais très bien pu avoir une césarienne pour mon deuxième accouchement aussi, mais justement je pense que je l'aurais moins mal vécu que la première parce que je ne niais pas l'idée que ça pouvait m'arriver. Et pour le reste, les autres ont très bien répondu à ma place : je parlais d'un truc qui m'a paru essentiel à moi, et sans lequel je n'aurais pas réussi à me lâcher assez pour mon deuxième accouchement, je ne dis en aucun cas que c'est une généralité pour toutes.
Pour mon premier mon col ne s'était pas ouvert du tout malgré des heures de grosses contractions douloureuses, au moment où le rythme cardiaque du bébé s'est mis à faire n'importe quoi, le seul choix pour le sortir vivant était la césarienne. Le travail sur moi a été important parce que j'ai réalisé qu'une peur m'empêchait mentalement de m'ouvrir : mon premier accouchement n'aurait donc pas pu se passer autrement, mais pour le deuxième j'ai pu mettre le doigt sur cette peur et la résoudre avant d'accoucher.

Je ne généralise pas mon cas aux autres femmes. Je vous fais juste part de ce qui m'a aidée au cas où ça puisse vous aider aussi. J'ai cru comprendre que tu avais vécu ton accouchement comme une violence obstétricale, ce n'est pas mon cas du tout donc nos situations sont différentes et j'en ai bien conscience. Vraiment toutes mes excuses pour mes propos maladroits !
 

Elodie01

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Je me permets d'intervenir car je comprends ce que tu ressens @Lou-read
J'ai vécu un premier accouchement en maternité, balisé par les protocoles: déclenchement à 41SA+2 ("vous mettez en danger votre enfant si vous attendez"); péri; perfusion de je ne sais quoi; expression abdominale...et ensuite 3 jours à pleurer dans ma chambre, seule la nuit, avec des personnes pas forcément très bienveillantes.
Bref, pour mon deuxième accouchement je voulais aller en maison de naissance, et j'ai finalement accouché chez moi par "accident".
Franchement, rien à voir. J'ai découvert la puissance de l'enfantement, et le plaisir de rester chez soir, dans son cocon.
Pour ma troisième, j'ai eu la chance de faire un AAD, et je flippais du dépassement de terme car je refusais absolument de partir à la maternité. L'idée me révulsait. Je ne voulais pas de leurs protocoles, être soumise, ne pas avoir mon conjoint la nuit avec moi, avec un cathéter dans le bras, être sanglée à un monito...

Heureusement, j'ai pu accoucher chez moi. Après j'ai été transférée en urgence, mais c'est une autre histoire.

Ton projet de naissance @Lou-read c'est les conditions que chaque femme devrait pouvoir exiger pour enfanter en paix.
D'ailleurs, je me suis pris le bec avec le chef de service gyneco du CHU qui ne comprenait pas pourquoi les femmes souhaitent accoucher chez elle "c'est dangereux !" et "regardez on a de belles salles nature pour celles qui ne veulent pas de péri (ces folles ! bon il l'a pas dit mais je l'ai entendu quand même)"
Ouais, y'a un ballon et une baignoire. Mais on a toujours un cathéter dans le bras (au mieux), toujours du bruit, toujours des protocoles qui nous contraignent (les visites médicales le matin, quand le bébé dort le mieux. Le petit dejeuner servi à 6h, alors qu'on vient de s'endormir et qu'on peut très bien aller le chercher soi-même !)

Etre enceinte, ce n'est pas être malade. Accoucher, ce n'est pas non plus une maladie :)

Finalement le problème dans cette histoire, c'est l'absence de choix. Si des femmes souhaitent accoucher à l'hôpital, il est heureux qu'elles puissent le faire. Pour les autres ?

Désolée du pavé décousu !!
 

Elodie01

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
@Chocob merci pour ces éléments pertinents. Par contre pour la doula je trouve dommage que leur présence ne soit pas mieux acceptée des équipes. Notamment parce que les sages-femmes sont peinées que celles-ci fassent leur travail d'accompagnement ? mais que devraient faire les femmes ? rester seule ?
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Une chose m'a interpellée dans ce projet. Le fait de vouloir être accouchée par une femme. Cela me semble normal lorsqu'une question de religion entre en compte par ex. Mais lorsque l'on se revendique féministe, cela me préoccupe. Comment réagiriez-vous si une femme maçon se voyait refuser l'accès à un chantier parce que le propriétaire dudit chantier préfère que le travail soit fait par des hommes forts qui connaissent ce que c'est de porter des objets lourds ? Ce serait choquant n'est ce pas ? Je trouve que le rejet de l'homme sage femme est similaire.
(c'est un sage femme homme qui s'est occupé de mon accouchement, il était vraiment très bien et ne m'a pas imposé de péridurale ni d'acte que je ne voulais pas)
 

Chocob

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
@Chocob merci pour ces éléments pertinents. Par contre pour la doula je trouve dommage que leur présence ne soit pas mieux acceptée des équipes. Notamment parce que les sages-femmes sont peinées que celles-ci fassent leur travail d'accompagnement ? mais que devraient faire les femmes ? rester seule ?
C'est bien le problème...s'il n'est pas possible/souhaité d'augmenter le nombre de sages femmes peut être faudrait il réfléchir à "cadrer" la présence d'une doula, quitte à ce que celles ci soient connues des maternité (relation de confiance avec les maternités). Malheureusement ne pourront être accompagnées que les femmes qui pourront payer cette personne 😪
 

Tautau

Hyperlactation
@MmeMarguerite Je me suis pas sentie attaquer hein, j'avais juste besoin de dire que j'étais inconfortable avec ça. Mon travail a été similaire au tient en revanche, bébé et maman allait bien, c'est juste que le personnel en avait marre d'attendre. D'où ma difficulté à accepter. Mais je rejoins @nabba je ne peux rien y changer et le temps passant ce travail se fait. Je le vois bien, je peux vous lire parlant d'accouchements qui se passent bien, je peux de nouveau regarder des accouchements physio sans trop pleurer. Je penses que quand il y a quelque chose d'injuste c'est sain la colère, en revanche il faut avancer dans ses émotions et son travail de deuil. Et ça c'est une temporalité qui dépend de chacun.
 
Dernière édition:

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Une chose m'a interpellée dans ce projet. Le fait de vouloir être accouchée par une femme. Cela me semble normal lorsqu'une question de religion entre en compte par ex. Mais lorsque l'on se revendique féministe, cela me préoccupe. Comment réagiriez-vous si une femme maçon se voyait refuser l'accès à un chantier parce que le propriétaire dudit chantier préfère que le travail soit fait par des hommes forts qui connaissent ce que c'est de porter des objets lourds ? Ce serait choquant n'est ce pas ? Je trouve que le rejet de l'homme sage femme est similaire.
(c'est un sage femme homme qui s'est occupé de mon accouchement, il était vraiment très bien et ne m'a pas imposé de péridurale ni d'acte que je ne voulais pas)
:jap:
De mes accouchements, celui dont l'accompagnement a été le plus au top, c'était deux sages-femmes qui m'accompagnaient, une femme et son stagiaire homme (qui a pris en charge en autonomie la plus grande partie de mon accompagnement). L'un comme l'autre ont été en tout point respectueux, soucieux de me laisser accoucher comme je le souhaitais et de me laisser gérer du début à la fin.
Donc ni être stagiaire, ni être homme n'empêchent de savoir accompagner un accouchement physiologique, en douceur et avec respect.
 

Lou-read

Montée de lait
Une chose m'a interpellée dans ce projet. Le fait de vouloir être accouchée par une femme. Cela me semble normal lorsqu'une question de religion entre en compte par ex. Mais lorsque l'on se revendique féministe, cela me préoccupe. Comment réagiriez-vous si une femme maçon se voyait refuser l'accès à un chantier parce que le propriétaire dudit chantier préfère que le travail soit fait par des hommes forts qui connaissent ce que c'est de porter des objets lourds ? Ce serait choquant n'est ce pas ? Je trouve que le rejet de l'homme sage femme est similaire.
(c'est un sage femme homme qui s'est occupé de mon accouchement, il était vraiment très bien et ne m'a pas imposé de péridurale ni d'acte que je ne voulais pas)
Pour moi ces situations ne sont pas comparables. Un accouchement n'est pas un chantier. Un accouchement est un acte sexuel d'une profonde intimité.
Je ne ressens pas ma demande comme de l'antiféminisme et je suis fondamentalement pour que chaque homme et femme de ce monde fasse le travail qui lui plaît et qu'il n'y ait pas de restrictions liées au sexe. Je ne suis pas contre les hommes sage-femme, mais pour mon accouchement je préfère une femme.
 

Poupouille

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
Moi c'est différent parce que je ne vois pas l'accouchement comme un acte sexuel.
Mais j'étais suivie par une gynécologue pour mon premier, et pour mon second j'ai choisi le gynécologue qui m'avait aidé à accoucher du premier.
On ne va pas faire des généralités mais parfois on peut tomber sur une professionnelle "froide" et un maïeuticien empathique "même" si c'est un homme 😅
Mais c'est un choix intime effectivement.

Toujours est-il que dans la maternité que j'avais choisie, il était bien précisé que les patientes ne pouvaient pas refuser si c'était un homme qui était de garde.
Maintenant je pense que selon les circonstances, si il y a assez de personnel disponible, ça peut être possible.
 

Catherine06

Fontaine de lait
Pour le monitoring, selon les endroits, on peut disposer d'un appareil mobile : on n'est pas reliée à un emplacement.
Effectivement, avec la sueur, l'appareil peut glisser. Mais si on tombe sur des sages-femmes qui savent se faire toutes discrètes, elles voient que le signal est perdu dans leur salle, elles viennent, chuchotent un mot à la doula, replacent l'appareil et repartent.
On peut demander à ce que le son soit coupé dans notre espace (sinon, c'est pénible quand il sonne quand l'appareil bouge et perd le signal du cœur). Le son peut être coupé en phase d'accouchement aussi, même si la fin est un peu bousculée (ça aide la maman et le personnel soignant a le signal en visu).

En tout cas, c'était le cas là où j'ai mis au monde.
 

Caro_le

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Personnellement, j'ai commencé avec l'équipe de nuit et terminé avec l'équipe de jour, et les deux équipes (à chaque fois, une sage-femme et une étudiante) n'ont pas été strict sur le monitoring (qui n'arrêtait pas de glisser).

J'ai lu les différentes histoires notamment celle de @Lou-read et j'ai l'impression que moins il y a d'offre (1 seule possibilité de maternité) et moins les équipes sont à l'écoute des mères et se réfugient derrière le protocole, qu'en pensez-vous?
 

Catherine06

Fontaine de lait
@Chocob Qu'est-ce que ça veut dire, cadrer la présence d'une doula en fait ?
Je ne comprends pas trop, mais je n'ai que mon expérience du sujet. L'approche de ma doula était respectée du personnel soignant présent. Ça ne s'est pas fait en un jour pour elle, elle a dû tisser une relation de confiance ou au moins d'acceptation.

Je ne comprends pas non plus que les sages-femmes considèrent qu'elles feraient le travail des doulas si on leur en donnait les moyens 0o.
Enfin, dans une certaine mesure, je comprends. La sage-femme libérale que j'avais choisie pour m'accompagner proposait plein d'accompagnements divers, comme cours massages par le père, aide à l'allaitement (pas super au point mais elle le proposait), fleurs de Bach, soins rebozo et d'autres choses concernant l'avant, le pendant et l'après naissance.
Mais elle n'aurait pas pu accompagner comme ma doula, c'est juste un métier différent. D'ailleurs, celle-ci, lors de la rencontre préalable à tout accompagnement, précisait bien ce qui rentrait dans ses compétences et ce qui n'y rentrait pas.

Pour illustrer, en plus de ce que je disais plus haut :
Avant la naissance, les rencontres avec la maman où elle le souhaite selon le besoin, aide administrative, aide à l'anticipation de l'organisation de la maisonnée pour le post-partum, dispo +++ si besoin, prêt de matériel et de livres, massages...
Pendant la naissance à domicile ou en structure médicale, accompagnement du ou des parents avec la présence d'une sage-femme ou avec l'accord de l'équipe médicale.
Après la naissance, visite à domicile ou autre jusqu'à ce que l'allaitement soit en route, les conseils d'organisation, l'atelier de portage, les massages, soins rebozo, bandage, et d'autres choses plus exotiques.
Les rencontres entre jeunes mamans...
Les accompagnement aux interruptions de grossesse, au deuil, aux procréations différentes, aux grossesses différentes, etc etc.

C'est un autre métier. Effectivement, il faut payer. Nous avons choisi l'accompagnement qui allait avec nos besoins supposés et nos finances. C'était très raisonnable et elle a donné beaucoup beaucoup plus sans compter de sa personne.
 
Dernière édition:

Chocob

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
@Chocob Qu'est-ce que ça veut dire, cadrer la présence d'une doula en fait ?
Je ne comprends pas trop, mais je n'ai que mon expérience du sujet. L'approche de ma doula était respectée du personnel soignant présent. Ça ne s'est pas fait en un jour pour elle, elle a dû tisser une relation de confiance ou au moins d'acceptation.

Je ne comprends pas non plus que les sages-femmes considèrent qu'elles feraient le travail des doulas si on leur en donnait les moyens 0o.
Enfin, dans une certaine mesure, je comprends. La sage-femme libérale que j'avais choisie pour m'accompagner proposait plein d'accompagnements divers, comme cours massages par le père, aide à l'allaitement (pas super au point mais elle le proposait), fleurs de Bach, soins rebozo et d'autres choses concernant l'avant, le pendant et l'après naissance.
Mais elle n'aurait pas pu accompagner comme ma doula, c'est juste un métier différent. D'ailleurs, celle-ci, lors de la rencontre préalable à tout accompagnement, précisait bien ce qui rentrait dans ses compétences et ce qui n'y rentrait pas.

Pour illustrer, en plus de ce que je disais plus haut :
Avant la naissance, les rencontres avec la maman où elle le souhaite selon le besoin, aide administrative, aide à l'anticipation de l'organisation de la maisonnée pour le post-partum, dispo +++ si besoin, prêt de matériel et de livres, massages...
Pendant la naissance à domicile ou en structure médicale, accompagnement du ou des parents avec la présence d'une sage-femme ou avec l'accord de l'équipe médicale.
Après la naissance, visite à domicile ou autre jusqu'à ce que l'allaitement soit en route, les conseils d'organisation, l'atelier de portage, les massages, soins rebozo, bandage, et d'autres choses plus exotiques.
Les rencontres entre jeunes mamans...
Les accompagnement aux interruptions de grossesse, au deuil, aux procréations différentes, aux grossesses différentes, etc etc.

C'est un autre métier.
On a peur de ce que l'on ne connaît pas et les doulas sont mal connues en France. Il y a aussi probablement un problème politiqie de positionnement des sages femmes en France, peu reconnues, souvent oubliées des politiques publiques, considérées par beaucouo comme des hybrides entre un médecin et une infirmière (parmi d'autres). Tout cela contribue à une certaine souffrance de la profession et la crainte que d'autres professionnelles ne viennent leur "voler leur place".

Le terme "cadrer" les doulas est mal choisi. Je voulais dire que l'on pourrait imaginer une collaboration entre des doulas et une maternité. Ces doulas seraient connues de l'ensemble des personnes de la maternité, connaîtraient son fonctionnement. Une relation de confiance pourrait s'instaurer (travail en réseau , comme cela est fait avec des sages femmes libérales qui ont accès au plateau technique pour accompagner l'accouchement de leurs patientes).
 

Trefle

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Un petit coucou par ici 🙂

Je me demandais si pour la grossesse du 2é (ou +) vous aviez changé des choses par rapports à toutes les interdictions recommandations de grossesse .
Je ne suis pas immunisée contre la toxo, et lors de la grossesse de ma fille je n'ai suivi presque aucune recommandation car avec mon niveau d'hygiène au ras des paquerettes ca me semblait impossible, et que plein de choses me semblaient exagérées . Quand j'ai entendu parler du livre "Debunking the bump" je me suis dit que je l'achèterai si je suis de nouveau enceinte . Et en fait je me dis que tête de mule que je suis c'est peu probable que je change . Mais d'un autre coté j'ai voulu comparer les recommandaions hollandaises et francaises . En France la réglisse c'est "gros warning fausse couche", en Hollande c'est "limitez à 3 par jour" . Et finalement j'y ferai attention à cette limite de 3 .

Vous avez fait les choses différemment la 2 e fois ?
 

MmeMarguerite

Fontaine de lait
Un petit coucou par ici 🙂

Je me demandais si pour la grossesse du 2é (ou +) vous aviez changé des choses par rapports à toutes les interdictions recommandations de grossesse .
Je ne suis pas immunisée contre la toxo, et lors de la grossesse de ma fille je n'ai suivi presque aucune recommandation car avec mon niveau d'hygiène au ras des paquerettes ca me semblait impossible, et que plein de choses me semblaient exagérées . Quand j'ai entendu parler du livre "Debunking the bump" je me suis dit que je l'achèterai si je suis de nouveau enceinte . Et en fait je me dis que tête de mule que je suis c'est peu probable que je change . Mais d'un autre coté j'ai voulu comparer les recommandaions hollandaises et francaises . En France la réglisse c'est "gros warning fausse couche", en Hollande c'est "limitez à 3 par jour" . Et finalement j'y ferai attention à cette limite de 3 .

Vous avez fait les choses différemment la 2 e fois ?
🤔
Je n'ai jamais été à cheval sur les recommandations non plus. Je crois que je n'avais pas poussé le vice jusqu'à manger des sushis pendant ma première grossesse, pour la deuxième, je ne me suis pas privée du tout !
Pour les deux, j'ai mangé du fromage non pasteurisé et de la viande pas forcément cuite "semelle". Ayant eu un chat qui sortait et dont je m'occupais de la litière entre mes deux grossesse et voyant que je n'étais toujours pas immunisée contre la toxo, je me suis peut être encore plus lâchée...

Par contre, ce que j'ai fait différemment à la deuxième grossesse, c'est par rapport au boulot : au lieu de faire la maligne à dire "je suis enceinte, pas malade" et continuer comme si de rien n'était, je me suis économisée dès le début, ai le plus possible évité de porter des charges trop lourdes, me suis plus écoutée en somme. Et ça m'a aidée : les douleurs ligamentaires sont arrivée plus tard que pour la première grossesse et elles étaient beaucoup moins intenses, sauf à la toute fin.
 
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