Merci
@anicetlaviolette pour ce témoignage. Je vais reparler de tout ça à ma SF bien sûr (certaines choses ont déjà été abordées). Si tout va bien, j'aurai accès à la salle nature pour l'accouchement, donc une installation dans un environnement moins médicalisé où je pourrai apporter mes affaires (gros coussin d'allaitement pour mon confort quelle que soit la position, veilleuse pour éviter les néons, etc).
Bonjour,
C'est certainement très rassurant d'apporter son coussin d'allaitement ou ses propres affaires. Cependant, la sage femme qu'il faut alors accepter que l'on ne sait pas dans quel état ils vont revenir.
J'avais ma propre chemise de nuit, elle a simplement été mouillé par les eaux, mais pas tachée. Donc aucun souci après lavage.
La maternité ne met elle pas à disposition des coussins d'allaitement? Ceux-ci ont une housse imperméable pour les préserver de tout accident. Ces coussins ne sont-ils pas accessibles par les femmes quelle soit en salle nature ou conventionnelle?
L'idéal serait que la maman puisse et ose changer de position autant qu'elle en ressent le besoin.
Je pense que l'idéal serait qu'elle n'ait pas le temps de changer de position car l'expulsion serait de courte durée, comme pour mon deuxième. Ca évite aussi beaucoup de fatigue post accouchement et de conséquences négatives sur le long terme pour elle.
Ensuite je sais que cela ne se passe pas toujours comme cela, comme ce que vous avez connu, et je suis contre accélérer les choses. Après mon premier accouchement, cela me semblait normal de pousser pendant plus d'une heure. la sage femme qui me faisait la préparation m'a dit que non, et que je n'étais certainement pas dans la bonne position. Cela m'a choquée, mais je suis d'accord. Je dois ajouter que la primarité, le sentiment de honte, d'indécence, la fatigue, la souffrance physique et mentale sont d'autres facteurs importants.
J'ai aussi poussé sur le côté car c'est la position dans laquelle j'étais auparavant. Une suite logique.
Après je suis d'accord avec vous. cependant, été donné la médicalisation de la grande majorité des accouchements (péridurale, branchements divers, monitoring, table d'accouchement, surveillance du processus par les soignants, formation médicale) il est difficile de concevoir qu'une femme allongée sur le côté soit spontanément basculée dans une autre position que sur le dos.
Par ex, lorsque j'ai donné naissance à genoux, le monitoring ne captait rien. Il n'y avait pas moyen de garder la position et qu'il enregistre quelque chose. C'est aussi cela le respect de la physiologie et de la patiente. Dans l'urgence et mon blocage catégorique de m'allonger, les soignants ont accepté. Je ne pense que toutes les équipes acceptent ce risque médico-légal dans toutes les situations qui est absolument contraire au protocole.