Ah Ben pas si différent que ça alors. Ma fille a eu du lait 1er âge de 3 mois à 5 mois, puis du lait 2e âge en parallèle de la diversification entre 7 et 8 mois. A priori je n'ai pas souvenir de différence notable sur les nuits, mais je ne faisais pas super attention, je suivais son rythme.
Une étude a montré qu'à la suite d'un tel traitement, le niveau de stress de la maman diminuait (sans doute car elle n'entendait plus son bébé pleurer) alors que celui du bébé restait élevé, malgré l'arrêt des pleurs. En gros les bébés savaient qu'ils n'auraient pas de réconfort et se taisaient... Mais à quel prix ! Mon homme dit que ce n'est qu'une étude, avec peu de participants en plus
je n'en ai pas trouvé d'autres, si quelqu'un a.
En attendant de trouver le livre car le nain fini sa nuit sur moi, résultats d'études à ta demande Nienna.
Ce que la recherche nous apprend.
Les chercheures Sylvia Bell et Mary Ainsworth ont mené des études dans les années 1970 qui auraient dû mettre à l'index et pour de bon les théories sur les enfants gâtés. (Il est intéressant que jusqu'à ce moment-là, les auteurs qui se sont intéressés au développement de l'enfant et qui prêchaient le "laissez-les pleurer" étaient presque tous des hommes. Il a fallu que des femmes chercheures commencent à rectifier le tir.)
Ces chercheures ont étudié deux groupes de couples mère-nourrisson. Le groupe 1 était constitué de mères donnant des réponses promptes et maternantes aux pleurs de leur enfant. Le groupe 2 était constitué de mères plus restreintes dans leur réponse. Elles ont trouvé que les enfants du groupe 1, auxquels les mères avaient répondu tôt et de manière plus maternante, étaient moins portés à utiliser les pleurs comme moyen de communication lorsqu'ils avaient 1 an. Ces enfants semblaient plus sûrement attachés à leur mère et avaient développé de meilleurs talents de communication, devenant moins pleurnichards et manipulateurs.
Jusqu'à cette époque, on avait fait croire aux parents que s'ils prenaient leur bébé dans les bras chaque fois qu'il pleurait, il n'apprendrait jamais à se calmer et deviendrait encore plus exigeant.
D'autres études ont été menées pour définitivement abattre les théories sur les enfants gâtés, montrant que les bébés dont les pleurs ne recevaient pas de réponse prompte se mettaient à pleurer plus, plus longtemps, et d'une manière plus dérangeante.
Dans une étude qui comparait deux groupes de bébés en pleurs, dans l'un des groupes, les nourrissons recevaient une réponse immédiate et maternante, tandis que dans l'autre groupe, on laissait les enfants pleurer. Chez les bébés dont les pleurs recevaient une attention sensible, ceux-ci diminuaient de 70 %. Les bébés qu'on laissait pleurer, par contre, ne réduisaient pas leurs pleurs.
La recherche a montré que les bébés dont les pleurs étaient entendus et auxquels on répondait, apprenaient à "pleurer mieux", tandis que les bébés qui étaient le produit d'un style de maternage plus restreint apprenaient à "pleurer plus fort". Il est intéressant de noter que ces études ont montré des différences non seulement dans la manière de communiquer des bébés avec leurs parents en fonction des réponses qu'ils obtenaient à leurs cris, mais aussi des différences au niveau des mères.
Les études ont montré que les mères qui donnaient une réponse plus restreinte et moins maternante, devenaient graduellement insensibles aux pleurs de leur bébé, et cette insensibilité se propageait à d'autres aspects de leur relation parent-enfant. La recherche a montré que laisser un bébé pleurer gâte toute la famille.
Pleurer n'est pas "bon pour les poumons du bébé".
Un des exemples les plus ridicules du folklore médical est le dicton "laissez-le pleurer, c'est bon pour ses poumons".
À la fin des années 70, la recherche a montré que les bébés qu'on laissait pleurer avaient des rythmes cardiaques qui atteignaient des niveaux inquiétants et que cela abaissait le taux d'oxygène dans leur sang
Quand les pleurs de ces bébés étaient calmés, leur système cardiovasculaire retournait rapidement à la normale, montrant à quel point les bébés reconnaissaient rapidement l'état de bien-être au niveau physiologique.
Si les pleurs du bébé ne sont pas calmés, il est dans une détresse aussi bien physiologique que psychologique.
La croyance erronée comme quoi pleurer est sain, survit encore aujourd'hui dans les échelles du score d'Apgar, une sorte de test que les médecins utilisent pour évaluer rapidement l'état d'un nouveau-né les premières minutes après sa naissance. Les bébés obtiennent deux points supplémentaires pour "cris vigoureux".
Je me souviens avoir réfléchi sur ce concept au milieu des années 70 alors que j'étais directeur d'une pouponnière dans un hôpital universitaire, avant même de devenir le père d'un bébé aux besoins intenses, ce qui a fait de moi un ferme opposant du "laissez-les pleurer". Il me semblait que donner des points pour des cris était insensé physiologiquement.
Le nouveau-né dans un état de veille calme, respirant normalement, et en fait plus rose que l'enfant qui pleure, perdait des points au score d'Apgar. Ça me surprend toujours que le plus intrigant des sons humains, les pleurs du bébé, soit encore aussi incompris.
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http://www.askdrsears.com