Vous êtes adorables les filles ! Hier soir on était vraiment fatigués. Aujourd'hui c'était déjà oublié (on est résilients ou on a juste la mémoire d'un poisson). Ca reste néanmoins difficile. Je n'ai pas trop de relais en ce moment (mes parents vivent loin, ma mère travaille, mon père est un peu à l'ouest niveau enfants), mes beaux parents reviennent demain d'aider la belle famille (mes neveux sont tdah ++ donc ultra épuisants). Je les laisse souffler dès leur retour. Et puis on part en vacances la semaine prochaine et en vrai j'attends de ces vacances de casser un peu le quotidien, diminuer un peu cette charge mentale... En attendant de la reprendre de plein fouet en septembre
Ce soir la maison est dégueu : du riz dans les couvertures, de la pâte à modeler par terre... Je soupire ! Tant pis on verra demain. Sinon je repartais en crise comme hier et j'ai pas envie !
Bébé (enfin ce n'est plus vraiment un bébé) à eu ses vaccins et a une dent qui perce en même temps. J'vous dis pas l'ambiance.
Concernant les diagnostics pour le grand ce qui m'inquiète c'est son orientation (scolaire pro). Je me prépare à l'esat même si je ne le souhaite pas. Je me demande s'il faudra une tutelle quand il sera majeur. Je ne pense qu'à le protéger. Et le relationnel au quotidien peut être vraiment lourd car tout peut être mal compris. Et cette psychorigidité parfois, cette anxiété qui fait ressurgir des comportements indésirables... Bref beaucoup d'ambivalence dans mes sentiments, c'est pas évident.
Pour la grande, je craignais pendant la grossesse qu'elle n'ait un trouble. Au final on m'alerte depuis l'entrée à l'école. Donc là j'me mets en mode guerrière pour monter une équipe de pros pour l'accompagner au mieux, histoire qu'elle soit la moins noyée possible à l'entrée au CP... Et j'me prépare à monter un dossier MDPH. C'est beaucoup beaucoup de démarches administratives, de coordination, d'énergie, de temps, d'argent aussi... J'vous parle même pas de l'entourage qui minimise tout (genre elle est petite encore, ça passera, elle va grandir ça ira mieux). Je veux lui donner un max de chances tant que son cerveau est encore très "plastique", qu' elle puisse trouver des adaptations au plus tôt. Quand la maîtresse m'a annoncé tout ce qu'elle avait observé en classe au bilan de janvier, j'ai tout de suite compris vers où on allait. Et forcément j'ai ressenti de la déception de savoir que mon enfant n'était pas "normal" car je sais que ça implique derrière beaucoup de choses (je l'ai vécu et le vis encore pour le grand). Pourtant elle semble ne pas être porteuse de troubles aussi sévères que lui (ouf) mais le temps nous le dira. Et la valse de tous les bilans à recommencer quand elle aura 6 ou 7 ans pour poser un réel diagnostic.
Du coup j'me dis jamais 2 sans 3, pout la 3ème j'me prépare aussi à tout ça !
J'ai beaucoup de fatigue vis à vis de tout ça. Plus la maison, la préparation de ma rentrée en formation (led courriers recommandés, les relances et j'en passe pfff) pour un an et l'aboutissement de projets immobiliers en cours (les recherches, financements etc). J'ai envie de tout finir pour partir dit de nouvelles bases ! Que tout se concrétise enfin ! Forcément après la formation j'me pose la question de la reprise du travail : à temps plein ou partiel ? Cela dépendra bien sûr de la situation par rapport aux besoins spécifiques des enfants et de la famille. Ils auront 15, 6 et 2 ans et demi à l'issue de ma formation, on verra.
Voilà j'ai vidé mon sac !
Pour la petite dernière je vois que sa croissance sst au top comparé à sa sœur au même âge. Ça aussi ça me travaille car la grande est limite, et je ne sais pas si je dois prêter attention à ça, ce que je dois faire hormis consulter un pédiatre, le culpabiliser d'avoir repris le travail quand elle avait 8 mois (là où sa courbe a cassé), que je n'ai rien vu avant ou pas voulu voir, que j'me dis que la nounou me disait à l'époque qu'elle ne mangeait pas beaucoup... Je verrai ça en septembre mais en attendant ça se rajoute à mon sac bien lourd à porter...