• ENCOURAGEZ-NOUS !

    Les animatrices donnent bénévolement de leur temps et de leurs compétences pour répondre aux questions que se posent les mamans qui allaitent et accompagner celles qui le souhaitent tout au long de leur allaitement : en réunion, par courriel et au téléphone... et sur le forum !
    Si vous appréciez notre travail, nous vous invitons à nous le faire savoir par quelques mots d'encouragement à notre intention, et/ou par un don ou une cotisation - si ce n'est déjà fait - qui nous permettront de continuer à nous former pour toujours mieux répondre aux besoins des mamans qui choisissent d'allaiter.
    Rendez-vous sur le site LLL et choisissez le groupe 00-Forum pour soutenir l'équipe du forum LLL.

Vos accouchements

bzoui

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
@bzoui
'Je me suis faite engeulée, que j'étais une chochotte, qu'en plus c'était de ma faute et qu'il n'arrivais pas à travailler comme ça. (C'était probablement dit moins durement dans la réalité mais c'est le ressenti que j'en ai eu).'
[Désolé j'ai la flemme de récupérer la partie de ton message un copier coller ça va plus vite]
euh c'est quoi ses cons ?! De 1 c'est toi qui a le plus travaillé et ton. Bébé et de 2 ben s'il y arrive pas , change de boulot gars !:mad:

On est tellement dans l'habitude de ne pas écouter les gens qui expriment leurs souffrances que je comprend sa réaction.
(Ce qui ne change rien à mon ressenti)
Je me souviens de l'opération de mon fils où il geignait toute la journée et j'en pouvais plus d'entendre sa souffrance. J'avais un mal de chien à ne pas lui dire d'être courageux, d'arrêter de pleurer etc alors que j'étais tout à fait consciente de sa nécessité à exprimer sa douleur et de la réalité de celle ci. J'avais juste besoin à un moment qu'il m'épargne (!?!)

Et si il arrivait pas à travailler, c'est qu'il faisait de son mieux pour pas me faire mal et que moi je poussais des râles à chaque fois. Je sais que quand je soigne un bobo de mon fils, quand il est silencieux c'est quand même plus facile que si il est en train de hurler... En plus je devais probablement bouger un peu ce qui aide pas.
 

aurellly

Hyperlactation
Bonsoir,
pour les points trop serrés, si c'est un vieux gynéco qui les a fait, il peut s'agir des points dits "du mari", en effet il était courant à une époque de recoudre serré pour que monsieur ai plus de plaisir !?!?!!!
c'est considéré comme une violence gynécologique. il existe un site ou un blog qui en parle.



sinon pour parler de moi, j'ai accouché 4 fois à la maison, et vos récits confirment mon choix.

Pour mon ainé, j'avais 21 ans, et j'ai toujours voulu accoucher à la maison et allaiter, c'était évident. autour de moi, c'est courant, ma petite sœur est née à la maison, en ma présence (j'avais 4 ans), les amies de mes parents avaient accouché à domicile aussi..
Bref, je n'étais pas du tout inquiète, mon chéri me faisait confiance pour ce choix, ma mère m'avait dit "moi comme une lettre à la poste!",
ma belle famille avec le recul, je pense qu'il se sont inquiétés mais ont rien dit et nous ont laissés faire.
j'ai bien appris mes respirations, j'ai faits mes échos, mes prises de sang, préparé le berceau....
les contractions ont commencé à7h, on a appelé la sage femme, qui est venue vers 8h, qui m'a dit "c'est le tout début, je reviens à 14h".
j'ai pensé dans ma tête "ah? ça dure pas 8h en moyenne un accouchement, on aura pas notre bébé cet après midi?"
héhé j'allais vite déchanter, les contractions se sont intensifiées, et j'en avais marre, pas fatiguée mais ras le bol... j'avançais d'un petit1/2 cm par 3h....!
après des moments de découragements, des doutes et des "avant minuit on part à l'hôpital" de la sage femme;
bébé est né à 23h30 le lendemain, soit 40h de travail.


Désolée, les enfants font la java dans la chambre... la suite demain!!!!!
 
liju et Bzoui,

Oui, les sutures, c'est bien plus intolérables, surtout qu on pense en avoir fini! C'est bien différent la douleur d une contraction et la douleur aigue d une aiguille!
Moi, je suis chochotte, donc les points, aie! Je me suis plainte, ai demandé si on pouvait pas ne rien faire.
On m'a mis de l anesthésiant en spray, et une bonne dose à ma demande, pas vous?
mais on sent quand même bien l'aiguille et le passage du fil.

bzoui, se faire engueuler, non, mais n importe quoi! D'accord, mieux vaut pas bouger pour une bonne couture, mais c'est difficile!
Et enfoncer le clou en disant que la déchirure est de la faute de la mère car elle a pas écouté à la lettre la sage femme! N'importe quoi, comme culpabilisation!
Depuis quand on écoute toujours à la lettre ce que le personnel médical dit? Comment pouviez vous savoir que cela allait vous entrainer la? Et comment ne plus pousser si notre corps nous demande au contraire de la faire?

Enfin bzoui, vous n'avez accouché qu'il y a environ 3 mois, la douleur va naturellement s'estomper... mais très très lentement! en plusieurs mois!
Et enfin, je pense que pour la suite, mieux vaut laisser cette zone meurtrie tranquille plutôt que de subir les tortures médicales d'examen ou autre! (d ailleurs pourquoi cette habitude d'examen post partum avec examen interne?Comme si on avait envie de cela!)
Enfin, je pense qu'on récupère beaucoup, mais pas complètement. ce qui est déchiré, étiré, recousu bizarrement, etc, on doit bien vivre avec.
 
calaimity,

En lisant, votre témoignage, je dirais comme vous pensez que vous vous êtes faites avoir par la sage femme!
Elle n'a pas forcément dit un mensonge complet, mais elle n'a pas dit toute la vérité! Il y avait de grande chances que vous puissiez avoir la péridurale plus tard!
Non, je pense qu elle voulait pas se faire embêter par vous, car une femme sans péridurale appelle plus la sage femme, a besoin qu on l'assiste, etc. C'était mon cas, j'étais devenue une complète assistée : j'appelle, elle arrive "j"ai une contraction, aaahh!". et ainsi de suite!
Et c'est difficile parfois quand plusieurs accouchements en même temps.
de plus, s'ajoute une certaine philosophie. En regardant baby boom par ex, je me rends compte que bien des sages femmes, presque toutes, considèrent qu'une femme "est bien mieux avec péridurale". Que vivre son accouchement dans la douleur est intolérable et limite rétrograde.

calaimityet liliju,

j'ai peut être eu du courage, mais j'étais surtout très déterminée, surtout par un tel refus de ce qu'est l'accompagnement de l'accouchement actuellement, que ça laisse peu d'alternative. par exemple, je savais bien que péridurale = plus de mobilité, accouchement sur le dos et surtout toucher vaginal toutes les heures. Tout ce que je refusais complètement. La douleur passe au second plan! Mais bien sûr, philosophiquement, j'ai toujours pensé qu'accoucher dans la douleur est normal. Ce n'était pas qu'un chois à défaut!

et voici les principaux ingrédients de ma "réussite" :
-avoir fait le gros du travail à la maison. J'y étais bien plus à l aise. je pouvais, marcher, aller aux toilettes, se mettre comme je voulais. Aucune entrave. Et j'étais en territoire connu. En plus c'était la nuit. Arrivé à la maternité, j'ai bien moins supporté les contractions.
- ne pas avoir eu un travail trop long ou trop compliqué. Environ 14 heures jusqu'à naissance. Ça c'est le facteur chance.
-ensuite, pour la poussée, là on a plus le choix. Ca a été hyper douloureux, résistance du périnée, je sentais bien à la fin les muqueuses à vif, les brulures, mais n’avait pas d'alternatives... mais j'étais épuisée à la fin, j'ai même demandé une perfusion de glucose! (mois qui ne voulait pas de perfusion). mais je ne l'ait pas eu et j'ai puisée dans mes dernières réserves pour une derrière poussée.

- et puis, l'accompagnement par la sage femme! contrairement à calaimity, une petite phrase de la sage femme a tout changé :
-Vous voulez une péridurale? (question de principe, je pense).
-Non. Mais j'ai peur de ne plus savoir gérer à un moment.
-Jusqu'à présent, vous avez très bien géré. En continuant ainsi, vous y arriverez très bien!
Bingo! Juste ce qu'il fallait dire! Et en avant!
 

ParisianLawyer

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Bon, après avoir lu des témoignages hyper émouvants, on relativise forcément son propre accouchement !

J'ai déjà raconté le mien sur un autre sujet mais en gros, j'ai fait 3 accouchements en 1 :D Je vais donc essayer de présenter les choses un peu différemment... désolée pour celles qui m'ont déjà lu ici ou sur césarine

Le début du travail s'est fait naturellement en rentrant du boulot, suite à une contrariété, à 1 semaine du terme. J'ai jamais eu de contractions pendant ma grossesse donc au début, j'ai juste trouvé ça bizarre (même si je me doutais un peu...), ça a commencé vers 19h30/20h. Vers 23h, voyant que les trucs bizarres continuent, j'annonce à mon conjoint qu'en fait je pense que j'ai des contractions :rolleyes: (on était déjà au lit, youpi). C'était déjà toutes les 5 minutes, j'ai pris un bain, mangé un peu :D et zou direction ma maternité vers 2h. Je serai bien restée plus longtemps à la maison mais le papa me poussait à y aller. Les contractions sont devenus rapidement très douloureuses dans le taxi (contractions dans le dos).

Phase 1 : l'accouchement physiologique

Travail dans la baignoire à partir de 3h du mat. Mon cher et tendre est préposé pour me remettre de l'eau chaude dans la baignoire (c'est la grande baignoire où tu peux accoucher dedans). Vers 8h, après une nuit sans sommeil et vomissements, j'en peux plus. Je somnole entre 2 contractions mais ça reprend toutes les 3 minutes. Je pense sérieusement à la péridurale car le travail avance pas et je sens que je suis au bout des mes forces et que j'irai pas au bout (j'étais dilatée à seulement 4 malgré le temps passé : en fait mon bébé n’appuyait pas bien sur le col - il visait juste un peu à côté - donc malgré contractions fortes, ça ne faisait pas le boulot sur le col). Très difficile de trouver une position "confortable". J'essaie le 4 pattes dans la baignoire, j'ai cru que j'allais tomber dans les pommes.

Phase 2 : l'accouchement classique avec péridurale

Vers 10h du mat, je m'extrais de la baignoire, je suis gelée. Je me traine jusqu’aux toilettes épaulée par mon chéri. Je suis tellement fatiguée que je tremble de partout, la SF me passe du gaz hilarant pour me détendre un peu pour la péridurale. L’anesthésiste à du essayer à deux endroits avant d'arriver à me piquer, mais finalement on y arrive. Mon cher et tendre me soutient tout le long et va me ravitailler en jus d'orange :D

La SF m'examine et m'a à peine effleurée que je perds les eaux. Je dors un peu d’épuisement. Le travail avance toujours lentement et le rythme du bébé baisse donc ocytocine ++ pour accélérer les contractions. L'effet de la péridurale se dissipe au bout d'1h30 environ et là je douille. J'essaie des positions pour faire avancer les choses mais le bébé est toujours mal positionné. Je vois que la SF note les anomalies de rythme sur son cahier et je sais que c'est pas bon signe. Elle essaie de mettre la tête du bébé dans l'axe mais dès qu'on lui effleure la tête, Monsieur se recule :rolleyes:

La sage femme a fait le point avec l'équipe médicale pour me dire qu'on allait tout faire pour passer par voie basse mais que vu les baisses de rythmes, il y aurait peut être une césarienne.

A force, on arrive difficilement à dilatation complète et donc je peux pousser (mon chéri m'aide au niveau des bras). J'ai plus beaucoup de péridurale donc j'arrive bien à pousser pendant les contractions, ça descend mais pas assez vite et il a toujours de grosses baisses du rythme. Il est toujours trop haut pour aller le chercher aux instruments donc là on me dit que pas le choix, il faut une césarienne. La SF craint un cordon autour du cou (ce qui au final n'était pas le cas mais vu sa position, je pense qu'il appuyait sur le cordon peut être avec son bras).

Je pleure toutes les larmes de mon corps avec le soutien de l'équipe médicale qui me rassure et m'explique que c'est normal.


Phase 3 : l'accouchement par césarienne

L'équipe médicale a été très à l’écoute, m'a tout expliqué (je le demandais). Dose de cheval de péridurale, je sens plus mes pieds (très bizarre comme sensation). Le papa a pu être présent au bloc.

Notre fils nait à 16h34, il a immédiatement pleuré à la sortie et on l'a mis sur mon torse. En revanche, pas de mise au sein. Ça l'a semblé durer 5 secondes alors que c'était plutôt 5 minutes ou 10. les quelques soins du bébé sont faits au bloc donc je peux voir (en me tordant un peu le cou).

Mon conjoint est retourné avec le bébé en salle de naissance et je n'ai pu les retrouver que 2 h plus tard (ma phase de réveil s'est faite au bloc, je ne suis pas passée par la case salle de réveil). Mon bébé essayait de téter son père depuis 2 heures et j'ai pu enfin le mettre au sein. En en parlant avec lui après l'accouchement, il s'est beaucoup inquiété pendant ces 2 heures.


Quel qu'ait été mon accouchement, je me félicite encore du choix de ma maternité. Ils sont très pour laisser les mamans gérer si elles le souhaitent donc pendant le travail, sauf à ce que tu appelles la SF, elle te laisse gérer si tu le souhaites. Y'a des filles qui appellent toutes les 5 minutes mais si tu veux être tranquille avec ton conjoint, tu peux. On ne te propose pas la péri, c'est toi qui la demande, tu gères ton accouchement. Je pense que dans les 3/4 des autres maternités, je me serai retrouvée avec le bide ouvert avant, sans même avoir essayé la VB. Forcement j'ai parfois des doutes (est-ce que j'aurai pu plus me mettre debout pour aider, est-ce que j'aurai du faire ca ou ca ?) mais c'est facile rétrospectivement quand tu n'as pas la douleur et l'épuisement de te dire "j'aurai dû". Je sais très bien que je me suis dit pendant l'accouchement (dans la phase 1) mais comment tu peux avoir aussi mal et recommencer ? :eek: ). et au final, je comprends que l'équipe médicale n'ait pas voulu prendre de risque pour le bébé. Certains diront que j'aurai pu refuser la césarienne mais je n'allais pas mettre mon bébé en danger sous prétexte que je ne voulais pas de césarienne.
 

Clair de Lune

Hyperlactation
J'ai la bonne sage femme :), c'est elle qui m'avait débloqué mon premier allaitement par une petite phrase et avec qui j'ai fait la préparation cette fois ci et la rééducation périnéale.

@anicetlaviolette et @Liliju quand je dit que je suis presque réconciliee avec mon corps, ce qui manque est directement lié à ce que vous décrivez pour les soutures. Je me reconnais tellement dans ce que vous dites.

Je viens de réussir à mettre au monde mon bébé sans peridurale, je n'ai qu'une envie c'est d'arrêter de souffrir. Je savais qu'ils ne faisaient pas d'episo dans cette mater et le sage femme commence à me faire des points. Je demande si c'est beaucoup déchiré, il me dit que j'ai une belle déchirure, que c'est parce que je n'avais pas arrêté de pousser quand il l'a demandé... Tu m'étonnes j'en pouvais plus, il fallait que ça sorte, j'arrivais pas à faire autrement...
J'ai trouvé ca très douloureux surtout parce que dans ma tete j'avais fini, j'avais réussi, j'avais droit au repos. Alors quand il me faisait mal, je grognais de la même manière que j'ai grogné pour me soulager lors des contractions. J'essayais d'exprimer cette douleur comme je travaille actuellement à exprimer mes émotions pour aider mon premier à le faire. Je me suis faite engeulée, que j'étais une chochotte, qu'en plus c'était de ma faute et qu'il n'arrivais pas à travailler comme ça. (C'était probablement dit moins durement dans la réalité mais c'est le ressenti que j'en ai eu).
Au final, des points sur 3 étages allant jusqu'à l'anus en surface, une peur panique d'aller à la selle la première semaine, plus des urines impossibles à arrêter des que je bougeais et personne qui voulais me dire si ca avait des chances de s'améliorer rapidement. Finalement ça s'est amélioré mieux que je pensais mais il me reste des grosses douleurs dans le vagin. À hurler quand la gynéco m'a fait l'examen de visite post partum et au début de la rééducation périnéale. Ça s'améliore mais ce n'est pas encore ca. Inutile de dire que ca me refroidit complètement pour les rapport sexuels (bon ça me donne une bonne excuse car pas encore envie mais cela ajoute à l'anxiété de cette reprise).

Ici, petite déchirure, rien de comparable à ce que tu décris mais:
-je me suis dit que c'était de ma faute car j'avais poussé vite et fort, poussée de moins de 15minutes, mon seul objectif dans la vie était qu'elle sorte. La sage-femme m'a dit que c'était surtout parce qu'elle (le bébé) avait sa main au niveau de son cou.
- elle a insisté pour me recoudre même si je ne voulais pas (mais non c'est bon, ça va aller"), en me disant qu'elle comprenait qu'on avait pas envie de ça juste après avoir accouché, qu'elle était vraiment désolée, mais qu'elle allait faire ça bien et rapidement
- elle m'a fait une anesthésie locale! J'ai cru comprendre qu'il t'avait recousue à vif, c'est chaud quand même.

Au final, se sentir entendue et avoir le droit de dire que t'as mal et que t'as plus envie qu'on te touche après un accouchement, ben, ça change tout. Je pense qu'à ta place, je l'aurais mal vécu aussi.
 

Mamangâteau

Lactarium
C'est exactement ce que je ressens: c'est ma faute, comme c'est moi qui le porte ça ne peut-être que de ma faute.
Je suis sûre d'aller de l'avant grâce à tes mots lorsque j'y repense.
Tu as porté ton fils, tu l'as couvé et tu lui as donné naissance. Quelque soit le mode d'arrivée, le parcours, pour devenir mère, je pense que l'on devient Maman quand on sent l'amour inconditionnel nous envahir.
 

calaimity

Fontaine de lait
@anicetlaviolette le pire dans tout ça c'est que je comprends, elles étaient 2 a gérer le service le reste c'était 1 gynécologue [ou pas j'l'ai pas vu...]et des internes et elles avaient beaucoup de boulot ce soir là, comment faire pour donner son maximum aux patientes qui ne veulent pas de péri dans ces conditions?! Ya un vrai problème dans les cliniques, on a voulu tirer tellement sur les budgets que c'est les patient[e]s qui trinquent... Le truc par contre que j'arrive pas à comprendre c'est pourquoi on a dit à mon homme de rentrer, j'avais fissuré à partir de là on a 24h où c'est césarienne alors pourquoi ???? Et je sais que le fait d'être séparé de mon homme m'a beaucoup perturbé, on avait fait tout un travail en amont qui s'est du coup avéré inutile
@aurellly moi aussi j'attends la suite ! C'est l'accouchement rêvé pour moi mais Mr a trop la flippe et de toute façon acune sf le fait par ici...
@ParisianLawyer
T'as aucun reproche à te faire ton petit bout avait besoin de sortir point. D'ailleurs c'est un sacré blagueur jouer à cache cache le jour de l'accouchement c'était peut-être pas une bonne idée.... en tout cas bonne clinique
 

bzoui

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Ici, petite déchirure, rien de comparable à ce que tu décris mais:
-je me suis dit que c'était de ma faute car j'avais poussé vite et fort, poussée de moins de 15minutes, mon seul objectif dans la vie était qu'elle sorte. La sage-femme m'a dit que c'était surtout parce qu'elle (le bébé) avait sa main au niveau de son cou.
- elle a insisté pour me recoudre même si je ne voulais pas (mais non c'est bon, ça va aller"), en me disant qu'elle comprenait qu'on avait pas envie de ça juste après avoir accouché, qu'elle était vraiment désolée, mais qu'elle allait faire ça bien et rapidement
- elle m'a fait une anesthésie locale! J'ai cru comprendre qu'il t'avait recousue à vif, c'est chaud quand même.

Au final, se sentir entendue et avoir le droit de dire que t'as mal et que t'as plus envie qu'on te touche après un accouchement, ben, ça change tout. Je pense qu'à ta place, je l'aurais mal vécu aussi.

Non non il ne m'a pas recousu à vif (je vais finir par traumatiser tout le monde sinon, deja que @ParisianLawyer s'en remet pas de mon début de cesarienne avec peri qui marchait pas). Je ne me souviens plus ce qu'il a fait comme anesthésie mais ça aurait été insupportable sinon.
Par contre vu que c'était étendu, il y avait des zones où l'anesthésie marchait moins bien. Et comme tu le dit, ca change tout la manière dont l'a abordé ta sf pourtant c'est le même acte. Ce qui m'a fait bizarre, c'est qu'il m'avait soutenu au top jusque là, etait resté tout le temps present à m'encourager, gérer ma panique, m'aider entre le ballon, le gaz hilarant et le maintien du monito. (Le papa n'était d'aucun soutien car couché par terre histoire de ne pas tomber plus bas car il sentait le malaise vagal en approche). C'était comme si des l'instant où bébé n'était plus dans mon ventre, j'avais moins besoin (le droit) d'être soutenue ?
 

Zouzou84

Période de pointe
Alors... Pour moi, objectivement, ça s'est pas trop mal passé niveau bilan... Mais je l'ai assez mal vécu, avec des signes de stress post-traumatique qui ont fini par disparaître en quelques mois... Maintenant ça va.

C'est le lendemain du nouvel an (le premier janvier quoi), et avec le papa, on se couche bien tard, on geeke, parce qu'on est pas fatigués après avoir fait la grasse mat après la fiesta de la veille. Je suis censée accoucher dans presque un mois. On se couche vers 3h du mat. Au moment de me coucher, je m'assois dans mon lit, et je sens un mince filet de liquide. Je pense faire une fuite urinaire, mais la sensation est bizarre. Je vais sur internet, soupçonne une fissure de poche. De légères contractions non douloureuses, mais régulières se succèdent toute la nuit. Je me dis que le lendemain matin, il faudra qu'on aille faire un tour à la PMI (la maternité est beaucoup plus loin) pour vérifier. J'avais vu juste, ils nous font aller à la maternité. Arrivés là-bas, ils me mettent en chambre, et me disent que si demain matin le travail n'a pas commencé, on déclenche au tampon.

Le lendemain, toujours rien d'autre que ces contractouilles, et col bien bien fermé, tellement que chaque examen du col me fait super mal. On lance le déclenchement, et je sais que ça va probablement être long, et que je vais douiller sa maman. Je demande tout de suite la péridurale, pour quand on pourra. J'aurais peut-être essayé sans en cas de travail naturel, mais je sais que les déclenchement sur col fermé, c'est rude, et je ne suis pas Rambo... Le premier tampon ne fait rien, mais le second, en début d'après-midi, fait commencer des contractions autrement plus douloureuses, qui se succèdent rapidement. Je ne gère pas grand chose, mais arrive à encaisser un peu. On fait du ballon jusqu'en début de soirée... Col à 1cm. Lors de l'examen, sans me prévenir, la sage femme rompt la poche des eaux à la main. Je hurle. Je pense qu'on m'aurait coupé un doigt que la douleur aurait été à peu près la même. Les contractions redoublent, et font encore plus mal. Je n'arrive plus rien faire. On me dirait là de sauter par la fenêtre pour que ça s'arrête que je le ferais. On me met dans le bain, et j'arrive un peu à me détendre entre les contractions, mais sinon elles font toujours aussi mal. Heureusement, le cœur de bébé, lui bat tranquillement sans flancher.

Après 1h de bain, on me passe en salle d'accouchement, et on me fait la péri sans même regarder le col. Ce qui n'est pas plus mal: l'examen me fait trop mal! Je revis, je bénit l'anesthésiste. Elle est latéralisée, mais la douleur redevient gérable. Et là, miracle, avec la levée de la douleur, le col s'ouvre très très vite! Ils ne m'ont mis qu'une demi dose, et c'est parfait... Le temps que le col s'ouvre, que le bébé descende, et je peux bénéficier de la seconde demi-dose pour la poussée: je sens tout, j'ai un peu mal, mais la douleur est très gérable, surtout comparé à ce que je viens de vivre... Je pousse et le bébé arrive vite.

Le bilan, c'est que c'est surtout la douleur qui m'a fait perdre mes moyens... Mon seul regret est de ne pas l'avoir eu la péri avant la rupture de poche... Je trouve qu'ils auraient dû prendre le risque de la faire à 1cm. Le col de toute façon ne se dilatait pas, et c'est la péri qui a suffisamment détendu les muscles pour que ça s'ouvre... J'ai eu tellement mal que j'ai cru que j'allais y passer, mais après la péri, j'aurais pu le faire tous les jours...

Pour le second, je crois que je vais la reprendre... Si c'est pour vivre ça jusqu'au bout, non merci...
 
Dernière édition:

aurellly

Hyperlactation
Après une journée aux récoltes, des enfants surexcités à coucher, 4 fournées de tomates farcies et une douche, ouf enfin un peu de temps pour le forum....


pour revenir à mon 1° accouchement, en fait il a duré 2jours....
la première journée, je n'ai pas le souvenir de la douleur, mais plutôt que ça n'avance pas. les contractions se sont intensifiées dans la soirée, j'ai pleuré : on m'avait menti ! ça fait maaaaal!!!! toutes les femmes autour de moi m'avaient rassurée, me racontaient des anecdotes, aucunes ne m'a dit que la douleur serait longue et insupportable. Tout le long du travail j'avais ce sentiment de mensonge et de trahison, ma naïveté de jeune fille s'est envolée....
bref, la sage femme m'encourageait entre 2 Thorgal(j'ai toutes la collec 35 albums:rolleyes:), + un monito de 10min toutes les 3h, et des auscultations quand je le demandait. elle m'a rompue la poche des eaux dans la nuit, l'idée était qui bébé descende en se positionnant bien ( il était dans le mauvais sens, cad pas avec son dos sur mon nombril) et que le travail soit plus efficace.
j'ai pris des bains dans ma baignoire sabot, j'ai marché, j'ai dormi entre les contractions toutes les 3min,
j'ai mangé des flocons d'avoine au petit matin, j'avais pas eu faim pendant 24h , mais c'étaient les meilleurs jamais dégustés... la sage femme dormait ainsi que le papa, c'était calme, le jour se levait, j'avais mal mais je prenais mon mal en patience
le col avançait toujours aussi doucement, les eaux étaient teintées de méconium, alors j'ai eu une piqûre d'antibio, et de magnésium pour me détendre (ça aide les sportifs à éviter les crampes) .
en début de soirée, elle nous a expliqué que même si tout allait bien, on irait à l'hôpital avant minuit, où elle ne pourrait pas rentrer pour faire les transmissions.
en effet les sages femmes pratiquants les AAD sont très mal reçues...
finalement, je ne sais pas si c'est la peur de se retrouver à l'hôpital, mais j'ai eu envie de pousser, elle a installer le siège d'accouchement, où on peut pousser assise.
bébé est arrivé en 4 poussées, à l'envers , avec une main sur l'oreille et 4,2kg à 23h30.
j'ai eu une déchirure, la sage femme m'a fait 4points sous anesthésie locale, je me souviens lui avoir dit que ce n'était pas pire que d'aller ramasser des mûres, elle m'a répondue qu'elle s'en rappellerai pour rassurer les mamans inquiètes! pendant ce temps, mon petit gars tétait les poils de son père:). il ne savait pas bien prendre le téton, heureusement, que j'avais lu l'art de l'allaitement maternel, je lui ai appris à se repositionner.
ensuite quand la sage femme est partie à 4h, ben on était 3, et très maladroits mais c'est nos meilleurs souvenirs. la sage femme est revenue le lendemain et la famille le surlendemain.

En conclusion, je dirais que je n'étais pas préparée du tout, je suis devenue maman avec mon bébé dans les bras , avant c'était très abstrait, mon accouchement a été un rite de passage.


Pour mon second, 2 ans 1/2 plus tard, j'avais une autre sage femme du même cabinet, c'est elle qui était là pour la naissance de ma petite sœur 25 ans avant.
j'ai fait un faux travail après avoir mangé un cageot presque entier de kiwis, qui m'ont faits des crampes intestinales, quelques prouts plus tard les contractions se sont estompées. sauf que moi, j'avais pas mon bébé et pas mon petit garçon, alors j'ai rappelé mes parents pour qu'ils me le ramènent, je voulais des câlins...sauf qu'il s'est mis à neiger donc mes parents ont eus beaucoup de mal à rentrer chez eux, ils ont finis à pied avec la voiture dans le fossé...! et là il a neigé 25cm, une rareté chez nous genre tous les 30 ans, du coup si j'avais vraiment accouché les jours suivants, la sage femme n'aurai pas pu venir!
j'étais un peu blasée alors j'ai rentré le bois qu'on nous avait livré, le voisin me dit oulala vous aller accoucher , moi: ben oui, c'est l'idée:)
finalement, bébé s'est décidé quand la neige a fondue

les contractions se sont confirmées le matin, la sage femme est arrivée vers 10h, j'avais pris une douche et j'étais devant le poêle qui ronronnait, la douleur était gérable.
puis c'est devenu plus difficile car le tête n'était pas du tout engagée et appuyait sur l'os en haut du pubis en pinçant l'utérus et les muscles...
la sage femme m'a fait faire des exercices de bascules pendant les contractions pour qu'il s'engage, elle m'a porté pour que je me roule sur moi même, au bout d'un moment elle fatiguait alors le papa a apporté sa force.
finalement elle m'a rompue la poche des eaux qui était parait-il très solide (dans ma famille il y a plusieurs enfants qui sont nés coiffés de la poche des eaux), ça risquait pas de fissurer.
il s'est enfin engagé. et je suis restée sur le coté jusqu'à l'envie de pousser qui m'a surprise , il n'était que 16h! "genre" déjà?" là aussi j'ai utilisé le siège et en quelques poussées il était sorti. la sage femme l'a frictionné car il était un peu bleu après sa 1° respiration, les 4,8 kg étaient un peu serrés....!
je l'avais dans les bras, quand il a voulu téter, lui il a tout de suite compris et gloup et gloup...Puis à ce moment là un orage a éclaté inédit au mois de février!, avec un averse d'énormes grêlons, l'antenne télé des voisins est tombé dans notre jardin, ça a duré moins de 5 min, ok, simon est là!!!
j'ai été recousu mais ça ne m'a pas marquée.
mes parents sont arrivés le lendemain avec mon ainé tout de suite fasciné par ce bébé.

je reviendrais vous raconter ceux de mes deux autres enfants, il est tard
je voulais ajouter qu'on avait la placenta et les menbranes, qu'on a pu les enterrer sous un arbre choisi selon le calendrier celtique, chez mes parents.
 

mali&soso

Fontaine de lait
Accouché allongé n'est pas du tout physiologique chez l'homme je pense que nous sommes les seules mammifères a accouché ainsi, enfete cest une position qui arrange le corp médicale mais pour poussé ect cest contre nature donc ne soyé pas inquiète si poussé etait par moment impossible moi aussi je n'y arrivé pas j'avais l'impression que sa ne servait à rien bein oui normal c'était pas la bonne position.. puis le corp médicale nous fait souvent accoucher trop tôt donc on pousse pour rien et bloquer la respiration n'est pas naturel non il faudrait accoucher comme quand on a les contractions inspirer puis souffler en poussant alala mais cela évolue vite vite que la maman soit entendus et ne subisse plus la toute puissance de st professionnels sinon dans l'ensemble nous avons quand même de la chance dans notre pays on a un bon suivi malgré tout il faut le reconnaître...:p
 

Waterlilly

Colostrum
Bonjour,
Pour ma part, je ne me suis pas encore remise de mon accouchement, 46heures de contractions sans péridurale, 10h00 avec péridurale et 10 minutes de poussée.

Après avoir passée la journée du dimanche 31 avril, à l'hôpital a cause de saignement, me voilà de retour chez moi.
Dans la nuit, les contractions commencent, je n'ose pas réveiller le papa qui dort, et garde un oeil sur la montre.
A 6h00 du matin, elles ne sont plus espacées que de 10 minutes. Comme nous habitons à environ 50 minutes de la maternité, je réveillé enfin le papa, histoire qu'on se tienne près quand elles ne seront plus qu'à 5 minutes.
Ce fut là le début d'une très longue attente, nous avons passé la journée du 1er mai à attendre que ses maudites contractions se rapprochent.

Départ à la maternité le 2 mai à 1h00 du matin, malheureusement à l'arrivée à la maternité, elles se ralentissent. Mais comme nous habitons loin de la maternité, en plein désert médical, on me garde jusqu'à l'accouchement.
La journée se passe, on me fait prendre plusieurs bain, nous faisons des tours autour de la maternité pour accélérer le travail, mais rien à faire.

Le mardi matin, j'étais encore en train de marcher sous le regard inquiet des femmes enceintes se rendant à leur rdv de grossesse, me pendant au cou de mon chéri à chaque contractions, en soufflant comme lors de la préparation à l'accouchement. Nous essayons tant bien que mal à mettre en pratique les techniques que nous avons appris lors des séances d'haptonomie. Mais bébé ne semble pas décidé à venir.

Après plus de 30h de contractions et deux nuits blanches, je suis tellement fatiguée que je suis placée sous morphine pour que je puisse reprendre des forces. J'arrive à dormir une petite heure.

L'équipe de nuit arrive et je retrouve la sage femme qui s'est occupée de moi il y a deux jours. Elle me refait prendre des bains. Essaie de me rassurer, les contractions font le yoyo, et mon col n'est pas encore assez dilaté...
Plusieurs heures se passe encore, après une dernière tentative de barbotage dans la baignoire, mon chéri la rappelle pour lui dire que je suis complètement à bout.

Nouveau monitoring, puis nouvel examen, il est minuit quand elle m'annonce que mon col est enfin assez dilaté pour avoir droit à la péridurale. Au bout se 46h00 je ne peux qu'accepter car elle m'explique qu'il me reste encore plusieurs heures de contractions avant dilatation complète.

A peine arrivée dans la salle de travail, que l'anesthésiste est déjà là. Elle avait été prévenue que j'étais prioritaire.
Une fois la péridurale posée, on fait fait prendre des positions plus ou moins inconfortables pour que bébé descende dans le bassin et qu'il se positionne afin que je puisse pousser.

Et miracle au bout de 9h00, le col est complètement dilater, bébé bien positionné. Malheureusement les contractions se sont ralenties (toutes les 10 à 15 min), la sage femme m'explique qu'on va m'injecter je ne sais plus trop quoi (je ne peux plus réfléchir avec la fatigue) pour faire revenir les contractions.

Après une heure d'attente, je peux enfin commencer à pousser. Je suis la seule à pouvoir sentir les contractions, le monitoring n'arrive pas à les capter.
C'est moi qui annonce que je vais pousser à la sage femme. 5 contractions seront suffisante pour que bébé sorte.
Je découvre enfin le sexe du bébé après 9 mois d'attentes et 56h00 après le début des contractions.

Ivarr est enfin là! 3kg de bonheur, le 3 mai. Ouf!!!!
 

Sorcelica

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Moi je me souviens juste d'un truc je sais pas si vous y avais eu le droit :
le monitoring s'affolle sa sonne le rythme cardiaque du bébé n'est pas bon et moi j'ai super mal.
la sage femme arrive oulalala une contraction est coincé ouvrez la bouche
j'ouvre la bouche et la elle me met un pshittt dégeux pas bon du tout je m'y attendais pas le travail continue bref le pshitt je m'en souviens
 

Zouzou84

Période de pointe
Accouché allongé n'est pas du tout physiologique chez l'homme je pense que nous sommes les seules mammifères a accouché ainsi, enfete cest une position qui arrange le corp médicale mais pour poussé ect cest contre nature donc ne soyé pas inquiète si poussé etait par moment impossible moi aussi je n'y arrivé pas j'avais l'impression que sa ne servait à rien bein oui normal c'était pas la bonne position.. puis le corp médicale nous fait souvent accoucher trop tôt donc on pousse pour rien et bloquer la respiration n'est pas naturel non il faudrait accoucher comme quand on a les contractions inspirer puis souffler en poussant alala mais cela évolue vite vite que la maman soit entendus et ne subisse plus la toute puissance de st professionnels sinon dans l'ensemble nous avons quand même de la chance dans notre pays on a un bon suivi malgré tout il faut le reconnaître...:p
Moi ce qui m'a vachement aidé pour pousser allongée, c'est que papa a tenu ma nuque pour la plier un max vers l'avant. Ainsi je n'avais qu'à me concentrer sur la poussée abdominale, et pas sur mon cou en plus... C'est LE truc qui m'a fait passer l'os du pubis qui coince toujours un peu...
 
Haut