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Vos accouchements
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- Date de début
@Marnie ! si si je l'ai écrit sur Word....j en ai 4 pages....y a plus qu à faire ele tri pour coller ici un récit qui vous endorme pas !
édit maintenant que j ai lu ton récit (j ai écrit la première partie avant de te lire !)
Félicitations ! bienvenue à S. ! C'est vrai que le premier moment est magique et qu'il ne dure pas longtemps.
tu m'étonnes que tu aies craquée quand tu as vu que bébé pouvait avoir des soucis. En tout cas tu es une warrior tant pour la grossesse que pour l'accouchement !
édit maintenant que j ai lu ton récit (j ai écrit la première partie avant de te lire !)
Félicitations ! bienvenue à S. ! C'est vrai que le premier moment est magique et qu'il ne dure pas longtemps.
tu m'étonnes que tu aies craquée quand tu as vu que bébé pouvait avoir des soucis. En tout cas tu es une warrior tant pour la grossesse que pour l'accouchement !
Dernière édition:
Et voici le récit de notre accouchement express 
A partir du 10 Avril
Je me suis fait une tisane de feuilles de framboisiers par jour pour renforcer l’utérus, et avec mon homme nous avons travaillé le point d’acupression pour assouplir le col.
Samedi 22 avril
Mon homme et mon beau père ont avancé la salle de bain et notamment assuré la mise en eau de la baignoire. Je vais pouvoir prendre un bain enceinte, mais surtout y commencer le travail à la maison !!!!
Dimanche 23 avril
Nous avons fêté les 3ans du petit chat avec les papi-mamies tontons et tatas.
Les papis-mamies ainsi que tonton et tata bêtise (ma sœur) sont venus dès le repas, les tontons et tatas plus éloignés nous rejoignent à 14h30 pour souffler les bougies.
Aucun signe précurseur d’un accouchement imminent.
Dans l’après-midi nous discutons notamment de l’importance de se sentir prête pour accoucher, que ma meilleure amie a accouché avec 3 semaines d’avance 2 jours après s’être dit qu’elle se sentait sereine car tout était prêt. Et que je ne suis pas étonnée d’avoir tenu jusque qu’au 23 pour un terme le 26 car il me tenait vraiment à cœur d’avoir ma baignoire et de fêter les 3ans du Petit chat avant la naissance du P’tit frère.
Le Petit chat profite à fond de sa journée, il fait plaisir à voir, chaque nouveau paquet cadeau ouvert provoque des cris de joie et des remerciements spontanés, un bonheur.
Les premiers invités repartent vers 18h, ma sœur et mon beau frère reprennent la route à 22h30.
Je me fais couler un bain car je n’avais finalement pas eu le temps la veille. Mon homme se pose dans le canapé et s’y endort. J’en ressort une bonne heure plus tard détendue et ravie, et nous montons alors nous coucher.
Ma sœur nous dit qu’ils sont bien rentrés, on se souhaite bonne nuit, je lis encore jusque minuit et demi.
Je trouve mal le sommeil car des petites contractions similaires au dimanche précédent reprennent, mais je reste entre demi-sommeil et sommeil profond. Vers 1h30 je prends vraiment conscience de cette gêne, et j’essaye de me tourner différemment car le dimanche précédent j’avais finalement réalisé que c’était une position particulière qui déclenchait surtout les contractions. Je me rendors mais pas pour longtemps. Je me retourne. Me rendors. Me réveille à nouveau.
2h je me lève pour aller faire pipi car parfois ma vessie pleine déclenchait aussi des petites contractions. Normalement une fois levée ça se calme tout de suite. Ou pas… J’ai même une contraction pendant que je fais pipi. Mais bon niveau douleur ça reste vraiment faible, rien de plus que le dimanche précédent. Je me recouche, mais ça devient compliqué car franchement envie de dormir après cette grosse journée et ça reste trop gênant ces contractions, aucune position ne convient. Je fini par migrer dans le canapé de l’étage à 2h30 pour ne pas réveiller mon homme. Sauf que là encore je ne parviens pas à calmer ces petites contractions gênantes et je commence à flipper car au final on avait encore remis au lendemain le moment de faire les sacs…
2h40 Je réveille mon homme en lui disant que j’ai des petites contractions comme le dimanche précédent mais plus marquées car je ne trouve pas de position les calmant. Et que donc j’aimerais qu’il prépare les sacs (les listes étaient faites) afin que je sois plus sereine, quitte à se recoucher après, ce que j’espère car j’ai vraiment envie de dormir. On descend donc, je me pose un peu dans le canapé mais ça s’intensifie. Mon homme allume un feu au cas où ce serait le vrai travail, ouf, bien vu ! (on se chauffe au bois, il faisait 18°C, un peu juste pour le confort d'un accouchement.)
Je vais 2 ou 3 fois à la selle… mauvais signe pour se recoucher après avoir fait les sacs ça
PHASE Néocortex 1 : « J’arriverais jamais à gérer »
3h00 je suis à 4 pattes dans le canapée appuyée au dossier pour gérer les contractions. Oui il faut que je commence à les GERER… Je dis à mon homme « appelle E., je ne pense plus que ce soit une fausse alerte», entre 2 contractions. Je mets de la musique et lance le remplissage de la baignoire, opérations ponctuées de pauses durant lesquelles je me jette littéralement dans le canapé pour gérer la vague.
E répond à 2 sonneries, nous dit qu’elle arrive d’ici 1h comme prévu (35min de route, le temps de se lever…)
Néocortex à fond (finalement il ne m’a jamais quitté, donc ça confirme ce que je pensais je ne sais pas débrancher ce truc, mais je m’en arrange bien quand même lol il ne m’a pas empêché de me faire confiance et de savoir quoi faire), je réfléchi à toutes les positions possibles, les accessoires utilisables, je regarde le ballon que m’a prêté ma belle-sœur comme une bête curieuse, regrette de ne pas avoir révisé les positions possibles avec. Je me sens démunie, je ne parviens pas à savoir quoi essayer pour mieux gérer alors qu’on avait tout bien préparé, les positions, les outils (ballons, coussin allaitement, écharpes pour la suspension…). Je partage tous mes désarrois avec mon homme bien sûr, qui continue à faire les sacs tout en venant me faire de l’acupression à chaque contraction. Je ne regarde pas la pendule mais franchement c’est hyper rapproché ça me choque.
Je me fait aussi l’acupression pour le stress car je tremble beaucoup, je suis toute stressée car ça va un peu vite, j’étais prête ok mais je pensais quand même avoir mon lundi pour profiter de cette sensation de « pretitude » avec ma séance d’acupuncture déclenchement chez E, une petite séance piscine, et même on avait caressé l’espoir avec mon homme de poser les derniers carreaux de carrelage de la salle de bain le lundi afin qu’après la naissance il n’y ait plus que des choses simples et faisables de façon fractionnée à faire. (bon oui ok, j’en veux toujours plus !)
L’acupression fonctionne plutôt bien, bonne nouvelle me direz-vous, au moins un truc qu’on a préparé et que je parviens à utiliser et qui en plus fonctionne
Je ne fais pas une vraie phase de désespérance, mais là, LA, je me dis que ça ne fait même pas 30 min que je suis convaincue que c’est un vrai travail et je commence déjà à avoir des difficultés à gérer, je pense que je risque de perdre pied très vite et que je n’y arriverais pas et que je vais surement traverser une phase de désespérance violente
Je me rassure en me disant que quand E sera là elle saura aussi nous guider pour retrouver de la sérénité.
3h25 je rejoins la baignoire enfin pleine (oui on a mis une graaaande baignoire
) ça fait du bien, mais impossible de me rappeler des positions à tester, je me remets en 4 pattes posée au bord et pense à onduler du bassin pour le soulager. Entre 2 contractions je parviens à m’étendre un peu sur le dos, c’est court mais ça fait du bien cette sensation de pause.
La chienne a entendu mon homme manipuler la télécommande du portail… Elle tourne en rond dans la maison en « bwoufwoufant » (aboiement étouffé et retenu en fond de gorge, celles qui ont des chiens comprendront), entre et sort de la salle de bain.
Néocortex : dedans pas possible je la supporte pas, dehors pas possible barrière ouverte, solution : coffre de voiture. Fin de la contraction… d’un souffle « fout là dans la bagnole elle m’oppresse
»
Plus tard : Papa cherche le DAL… fin de la contraction, je l’envoie bouler, il a réussi à pas voir le sac congélo avec tout le matos stérilisé dedans qui traine depuis 2jours sur le plan de travail !!! (Bon ça c’était ma vision du moment, il pouvait peut-être pas deviner que le DAL y était, encore que, et devait être un peu stressé aussi !)
PHASE Néocortex 2 : « Je suis incapable de partir au CHU »
Mon homme arrive à bout des sacs (on avait descendu du grenier mais même pas ouvert les cartons de vêtements pyjamas couvertures turbulette… il y avait à faire), il a essayé d’être là régulièrement pour les contractions, il va maintenant pouvoir rester.
Je me fais le point de pression de la douleur pour libérer les endorphines, il me fait ceux du bas du dos avec l’huile de massage aux huiles essentielles spéciales accouchement.
Papa : En fait il a réussi à les utiliser que sur 3 ou 4 contractions, après ça allait trop vite pour qu'il ait le temps de les prendre !
3h43 texto de E qui prend la route. Aller, encore 35min à tenir. Mais déjà l’idée qui me tournait en boucle depuis un moment se confirme : il m’est IMPOSSIBLE d’envisager partir au CHU dans cet état
. Elle ne fait pas les AAD je le sais, mais je ne PEUX PAS prendre la voiture c’est IMPOSSIBLE (Ta g***** Néocortex !). Cette idée me tournera en boucle au rythme des contractions, acupression et massages de mon homme. Je ne parviens plus à m’étirer dans l’eau entre 2 contractions, c’est trop rapproché, je n’ai même pas le temps de changer de position. Le creux de la vague ne descend même plus au plus bas avant que la suivante ne prenne le dessus. Ça dure ainsi jusqu’à…
Papa : il commence à trouver le temps long sans E. ! Mais reste serein pour continuer à m’aider à gérer
PHASE Néocortex 3 : « Je SAIS que je n’aurais ni à gérer pire ni à partir au CHU dans cet état »
…Plus tard ??h ?? : les choses prennent une tournure différente. Les contractions sont accompagnées de poussées violentes, j’ai la sensation que mon rectum prend l’air à chaque fois. C’est d’une violence inouïe et choquante, et à la fois ça me rassure : il ne peut qu’arriver très vite maintenant. Je ne dis rien à mon homme, de peur que de le dire me fasse perdre cette confiance /illusion. Je pense que c’est à ce moment là que j’ai senti quelque chose se rompre. En effet en me redressant je vois du sang flotter dans la baignoire. Régulièrement je sens que j’expulse du liquide.
Papa : Ce n’était pas qu’une sensation, mon rectum prenait bien l’air
Je ne sais pas si j’en ai eu 10 ou 20 ou 30 de ce type mais je me rappelle les 3 dernières :
4h16, il ouvre à E. : « Tu arrives trop tard
» « pourquoi ? » « Bah il est là ! »
E me retrouve dans la salle de bain planant à 3000 (la drogue c’est mal) et me dis « bon, naissance 4h16, eh bien, celle-là, même dans tes rêves les plus fous tu ne l’aurais pas imaginé n’est-ce pas ? » et tout est résumé dans cette phrase !
« Et comment s’appelle-t-il ? » Regards avec l’homme penché au-dessus de moi je lui dis S ? Il me répond oui, S ? et nous disons S !
Par contre timing vraiment parfait car après on aurait été à l’ouest sur la marche à suivre ! Elle dit à l’homme de sortir des serviettes et de quoi nous réchauffer (enfin surtout bébé), je lui dis de prendre les supers alèses imperméables qu’on a acheté pour l’arrêt prochain des couches de nuit du petit chat pour protéger le canapé, ils nous sortent du bain et nous installent tous les deux bien au chaud, mon homme remet une bûche dans le poêle (car bizarrement je pense qu’il n’avait pas beaucoup entretenu le feu l’heure précédente…)
E appelle le 15 pour faire venir les pompiers qui nous emporteront vers le CHU selon le protocole du contrat qui nous lie au CHU pour le plateau technique.
Je plane toujours, je répète en boucle je suis heureuse, c’est incroyable, c’est trop beau…
E nous propose de réveiller Petit chat avant que les pompiers n’arrivent afin qu’il fasse connaissance avec le P'tit frère au calme.
J’ai demandé à mon homme de faire une photo de nous 2 dans le canapé, je voulais ensuite demander à quelqu’un de faire une photo de nos 4 et le temps de faire les premières photos j’ai oublié c’est ma seule déception.
S a trouvé le sein et s’y est accroché pour ne plus lâcher.
Le cordon s’est arrêté de battre, E s’est chargée de le couper puis a aidé la délivrance. Le placenta m’a suivi au CHU dans notre seau à joint, je trouve cette anecdote notoire car finalement tout cet accouchement aura tourné autour de cette salle de bain inachevée mais finalement suffisamment fonctionnelle pour y accoucher !
5h00 : Le moment est venu de partir, trop vite à mon goût, j’étais tellement bien dans mon canapé, j’aurais voulu y rester encore un peu au calme.
Le trajet fut un peu secouant après tant de sérénité, S est resté bien ventousé à mon nichon pour ne pas tomber lol, puis nous nous sommes installés dans le canapé de la salle nature pour faire tout le bilan de naissance. Nous y avons même fait une petite sieste tout les 3 pendant qu’E courait un peu partout dans le CHU pour faire les papiers.
Je n’ai donc pas eu l’injection de synto recommandé par l’OMS pour la délivrance et au final elle s’est parfaitement déroulée et à 48h passé je ne saigne quasiment plus.
8h00 : Nous sommes arrivés dans la chambre, et c’est parti pour un petit séjour de 48h parce qu’avec un gros bébé de 4.260kg et mes « antécédents de DG » (avec des glycémies parfaites sans modifier mon alimentation…) ils ne veulent plus nous laisser sortir au bout de 36h.
La suite nous montrera que ce séjour imposé fut un mal pour un bien car finalement plusieurs signes cliniques au cours des 24 premières heures de vie ont permis de diagnostiquer une petite infection prise en charge par antibiothérapie sur 5 jours. Nous serons donc finalement restés 6 jours, mais si nous n’avions fait que les 2h d’observation ou si un vrai protocole d’AAD avait été possible dans notre région nous nous serions retrouvés aux urgences pédiatrique à 1 jours de vie et les conditions d’hospitalisation auraient alors été nettement moins confortables pour moi.
Je tiens à préciser qu’aucun animal n’a été maltraité durant cette scène, et que la chienne a récupéré avec bonheur son canapé et une maison bien chaude à 5h30 du matin !
A partir du 10 Avril
Je me suis fait une tisane de feuilles de framboisiers par jour pour renforcer l’utérus, et avec mon homme nous avons travaillé le point d’acupression pour assouplir le col.
Samedi 22 avril
Mon homme et mon beau père ont avancé la salle de bain et notamment assuré la mise en eau de la baignoire. Je vais pouvoir prendre un bain enceinte, mais surtout y commencer le travail à la maison !!!!
Dimanche 23 avril
Nous avons fêté les 3ans du petit chat avec les papi-mamies tontons et tatas.
Les papis-mamies ainsi que tonton et tata bêtise (ma sœur) sont venus dès le repas, les tontons et tatas plus éloignés nous rejoignent à 14h30 pour souffler les bougies.
Aucun signe précurseur d’un accouchement imminent.
Dans l’après-midi nous discutons notamment de l’importance de se sentir prête pour accoucher, que ma meilleure amie a accouché avec 3 semaines d’avance 2 jours après s’être dit qu’elle se sentait sereine car tout était prêt. Et que je ne suis pas étonnée d’avoir tenu jusque qu’au 23 pour un terme le 26 car il me tenait vraiment à cœur d’avoir ma baignoire et de fêter les 3ans du Petit chat avant la naissance du P’tit frère.
Le Petit chat profite à fond de sa journée, il fait plaisir à voir, chaque nouveau paquet cadeau ouvert provoque des cris de joie et des remerciements spontanés, un bonheur.
Les premiers invités repartent vers 18h, ma sœur et mon beau frère reprennent la route à 22h30.
Je me fais couler un bain car je n’avais finalement pas eu le temps la veille. Mon homme se pose dans le canapé et s’y endort. J’en ressort une bonne heure plus tard détendue et ravie, et nous montons alors nous coucher.
Ma sœur nous dit qu’ils sont bien rentrés, on se souhaite bonne nuit, je lis encore jusque minuit et demi.
Je trouve mal le sommeil car des petites contractions similaires au dimanche précédent reprennent, mais je reste entre demi-sommeil et sommeil profond. Vers 1h30 je prends vraiment conscience de cette gêne, et j’essaye de me tourner différemment car le dimanche précédent j’avais finalement réalisé que c’était une position particulière qui déclenchait surtout les contractions. Je me rendors mais pas pour longtemps. Je me retourne. Me rendors. Me réveille à nouveau.
2h je me lève pour aller faire pipi car parfois ma vessie pleine déclenchait aussi des petites contractions. Normalement une fois levée ça se calme tout de suite. Ou pas… J’ai même une contraction pendant que je fais pipi. Mais bon niveau douleur ça reste vraiment faible, rien de plus que le dimanche précédent. Je me recouche, mais ça devient compliqué car franchement envie de dormir après cette grosse journée et ça reste trop gênant ces contractions, aucune position ne convient. Je fini par migrer dans le canapé de l’étage à 2h30 pour ne pas réveiller mon homme. Sauf que là encore je ne parviens pas à calmer ces petites contractions gênantes et je commence à flipper car au final on avait encore remis au lendemain le moment de faire les sacs…
2h40 Je réveille mon homme en lui disant que j’ai des petites contractions comme le dimanche précédent mais plus marquées car je ne trouve pas de position les calmant. Et que donc j’aimerais qu’il prépare les sacs (les listes étaient faites) afin que je sois plus sereine, quitte à se recoucher après, ce que j’espère car j’ai vraiment envie de dormir. On descend donc, je me pose un peu dans le canapé mais ça s’intensifie. Mon homme allume un feu au cas où ce serait le vrai travail, ouf, bien vu ! (on se chauffe au bois, il faisait 18°C, un peu juste pour le confort d'un accouchement.)
Je vais 2 ou 3 fois à la selle… mauvais signe pour se recoucher après avoir fait les sacs ça
PHASE Néocortex 1 : « J’arriverais jamais à gérer »
3h00 je suis à 4 pattes dans le canapée appuyée au dossier pour gérer les contractions. Oui il faut que je commence à les GERER… Je dis à mon homme « appelle E., je ne pense plus que ce soit une fausse alerte
», entre 2 contractions. Je mets de la musique et lance le remplissage de la baignoire, opérations ponctuées de pauses durant lesquelles je me jette littéralement dans le canapé pour gérer la vague.E répond à 2 sonneries, nous dit qu’elle arrive d’ici 1h comme prévu (35min de route, le temps de se lever…)
Néocortex à fond (finalement il ne m’a jamais quitté, donc ça confirme ce que je pensais je ne sais pas débrancher ce truc, mais je m’en arrange bien quand même lol il ne m’a pas empêché de me faire confiance et de savoir quoi faire), je réfléchi à toutes les positions possibles, les accessoires utilisables, je regarde le ballon que m’a prêté ma belle-sœur comme une bête curieuse, regrette de ne pas avoir révisé les positions possibles avec. Je me sens démunie, je ne parviens pas à savoir quoi essayer pour mieux gérer alors qu’on avait tout bien préparé, les positions, les outils (ballons, coussin allaitement, écharpes pour la suspension…). Je partage tous mes désarrois avec mon homme bien sûr, qui continue à faire les sacs tout en venant me faire de l’acupression à chaque contraction. Je ne regarde pas la pendule mais franchement c’est hyper rapproché ça me choque.
Je me fait aussi l’acupression pour le stress car je tremble beaucoup, je suis toute stressée car ça va un peu vite, j’étais prête ok mais je pensais quand même avoir mon lundi pour profiter de cette sensation de « pretitude » avec ma séance d’acupuncture déclenchement chez E, une petite séance piscine, et même on avait caressé l’espoir avec mon homme de poser les derniers carreaux de carrelage de la salle de bain le lundi afin qu’après la naissance il n’y ait plus que des choses simples et faisables de façon fractionnée à faire. (bon oui ok, j’en veux toujours plus !)
L’acupression fonctionne plutôt bien, bonne nouvelle me direz-vous, au moins un truc qu’on a préparé et que je parviens à utiliser et qui en plus fonctionne
Je ne fais pas une vraie phase de désespérance, mais là, LA, je me dis que ça ne fait même pas 30 min que je suis convaincue que c’est un vrai travail et je commence déjà à avoir des difficultés à gérer, je pense que je risque de perdre pied très vite et que je n’y arriverais pas et que je vais surement traverser une phase de désespérance violente
Je me rassure en me disant que quand E sera là elle saura aussi nous guider pour retrouver de la sérénité.
3h25 je rejoins la baignoire enfin pleine (oui on a mis une graaaande baignoire
) ça fait du bien, mais impossible de me rappeler des positions à tester, je me remets en 4 pattes posée au bord et pense à onduler du bassin pour le soulager. Entre 2 contractions je parviens à m’étendre un peu sur le dos, c’est court mais ça fait du bien cette sensation de pause.La chienne a entendu mon homme manipuler la télécommande du portail… Elle tourne en rond dans la maison en « bwoufwoufant » (aboiement étouffé et retenu en fond de gorge, celles qui ont des chiens comprendront), entre et sort de la salle de bain.
Néocortex : dedans pas possible je la supporte pas, dehors pas possible barrière ouverte, solution : coffre de voiture. Fin de la contraction… d’un souffle « fout là dans la bagnole elle m’oppresse
»Plus tard : Papa cherche le DAL… fin de la contraction, je l’envoie bouler, il a réussi à pas voir le sac congélo avec tout le matos stérilisé dedans qui traine depuis 2jours sur le plan de travail !!! (Bon ça c’était ma vision du moment, il pouvait peut-être pas deviner que le DAL y était, encore que, et devait être un peu stressé aussi !)
PHASE Néocortex 2 : « Je suis incapable de partir au CHU »
Mon homme arrive à bout des sacs (on avait descendu du grenier mais même pas ouvert les cartons de vêtements pyjamas couvertures turbulette… il y avait à faire), il a essayé d’être là régulièrement pour les contractions, il va maintenant pouvoir rester.
Je me fais le point de pression de la douleur pour libérer les endorphines, il me fait ceux du bas du dos avec l’huile de massage aux huiles essentielles spéciales accouchement.
Papa : En fait il a réussi à les utiliser que sur 3 ou 4 contractions, après ça allait trop vite pour qu'il ait le temps de les prendre !
3h43 texto de E qui prend la route. Aller, encore 35min à tenir. Mais déjà l’idée qui me tournait en boucle depuis un moment se confirme : il m’est IMPOSSIBLE d’envisager partir au CHU dans cet état
. Elle ne fait pas les AAD je le sais, mais je ne PEUX PAS prendre la voiture c’est IMPOSSIBLE (Ta g***** Néocortex !). Cette idée me tournera en boucle au rythme des contractions, acupression et massages de mon homme. Je ne parviens plus à m’étirer dans l’eau entre 2 contractions, c’est trop rapproché, je n’ai même pas le temps de changer de position. Le creux de la vague ne descend même plus au plus bas avant que la suivante ne prenne le dessus. Ça dure ainsi jusqu’à…Papa : il commence à trouver le temps long sans E. ! Mais reste serein pour continuer à m’aider à gérer
PHASE Néocortex 3 : « Je SAIS que je n’aurais ni à gérer pire ni à partir au CHU dans cet état »
…Plus tard ??h ?? : les choses prennent une tournure différente. Les contractions sont accompagnées de poussées violentes, j’ai la sensation que mon rectum prend l’air à chaque fois. C’est d’une violence inouïe et choquante, et à la fois ça me rassure : il ne peut qu’arriver très vite maintenant. Je ne dis rien à mon homme, de peur que de le dire me fasse perdre cette confiance /illusion. Je pense que c’est à ce moment là que j’ai senti quelque chose se rompre. En effet en me redressant je vois du sang flotter dans la baignoire. Régulièrement je sens que j’expulse du liquide.
Papa : Ce n’était pas qu’une sensation, mon rectum prenait bien l’air
Je ne sais pas si j’en ai eu 10 ou 20 ou 30 de ce type mais je me rappelle les 3 dernières :
- Une sensation de brulure, le fameux cercle de feu, mais très atténué par rapport aux descriptions que j’en avais lu. (Grâce au bain d’eau chaude me dira E.)
- Une poussée particulière, je mets ma main pour savoir ce qu’il en est (et là pour le coup Néocortex s’est tu ou en tous cas a changé de priorité : il voulait savoir, car je n’aurais jamais imaginé faire cela) mais ne sens rien a part un périnée éclaté !
- Une deuxième : la tête sort !!! Le soulagement est immédiat, pour la première fois j’ai une pause entre 2 contractions. J’ai souvenir de dire à mon homme « la tête est sortie, tout va bien » suivi d’un « je suis trop contente » ou « c’est génial » je sais plus trop. La pause dure un peu, ça fait du bien, mon homme se demande si c’est pas gênant qu’il soit dans l’eau, je le rassure puisqu’il a toujours son cordon c’est comme s’il était encore dans son liquide amniotique, ça lui semble logique aussi. En vrai je me suis jamais renseigné à ce propos mais c’est ce qui m’a paru logique sur le moment, et puisqu’on sait qu’on peut accoucher dans l’eau c’est forcément que ça pose pas de problème.
- Papa : On a un souvenir différent de la scène : je lui ai dit « il est là », il me dit « c’est-à-dire ? » moi : « sa tête est sortie, tout va bien ». J’étais alors plongée dans l’eau pour profiter de la pause entre les 2 contractions, je sens la contraction finale arriver, je relève mon bassin hors de l’eau, et là truc de fou auquel je n’avais pas pensé du tout je ne l’ai su que 4 jours plus tard : il a alors vu la tête, leurs visages face à face, attendant la dernière contraction !!!
- Avis du Papa : « On devient con dans cette situation, je sais bien que ça pose pas de problème qu’il reste la tête sous l’eau » (Pour rappel on est tous les 2 profs de SVT)
- Une troisième, que je guettais celle-là ! et je sens son petit corps sortir, je l’attrape et l’aide un peu je crois. La suite est floue mais je me retrouve sur le dos, calée en travers de la baignoire et nous accueillons notre petit Bébé X (car à ce moment-là nous n’avons toujours pas tranché entre les 2 prénoms choisis ! (Oui on procrastine beaucoup sur ces choses de fin de grossesse)) posé sur ma poitrine. Je remarque avec une certaine béatitude que du vernix flotte un peu partout
- Papa : il a alors vu de ses yeux le fameux mouvement de pivotement, le visage partir sur le côté au fur et à mesure que le petit corps arrivait.
4h16, il ouvre à E. : « Tu arrives trop tard
» « pourquoi ? » « Bah il est là ! »E me retrouve dans la salle de bain planant à 3000 (la drogue c’est mal) et me dis « bon, naissance 4h16, eh bien, celle-là, même dans tes rêves les plus fous tu ne l’aurais pas imaginé n’est-ce pas ? » et tout est résumé dans cette phrase !
« Et comment s’appelle-t-il ? » Regards avec l’homme penché au-dessus de moi je lui dis S ? Il me répond oui, S ? et nous disons S !
Par contre timing vraiment parfait car après on aurait été à l’ouest sur la marche à suivre ! Elle dit à l’homme de sortir des serviettes et de quoi nous réchauffer (enfin surtout bébé), je lui dis de prendre les supers alèses imperméables qu’on a acheté pour l’arrêt prochain des couches de nuit du petit chat pour protéger le canapé, ils nous sortent du bain et nous installent tous les deux bien au chaud, mon homme remet une bûche dans le poêle (car bizarrement je pense qu’il n’avait pas beaucoup entretenu le feu l’heure précédente…)
E appelle le 15 pour faire venir les pompiers qui nous emporteront vers le CHU selon le protocole du contrat qui nous lie au CHU pour le plateau technique.
Je plane toujours, je répète en boucle je suis heureuse, c’est incroyable, c’est trop beau…
E nous propose de réveiller Petit chat avant que les pompiers n’arrivent afin qu’il fasse connaissance avec le P'tit frère au calme.
J’ai demandé à mon homme de faire une photo de nous 2 dans le canapé, je voulais ensuite demander à quelqu’un de faire une photo de nos 4 et le temps de faire les premières photos j’ai oublié c’est ma seule déception.
S a trouvé le sein et s’y est accroché pour ne plus lâcher.
Le cordon s’est arrêté de battre, E s’est chargée de le couper puis a aidé la délivrance. Le placenta m’a suivi au CHU dans notre seau à joint, je trouve cette anecdote notoire car finalement tout cet accouchement aura tourné autour de cette salle de bain inachevée mais finalement suffisamment fonctionnelle pour y accoucher !
5h00 : Le moment est venu de partir, trop vite à mon goût, j’étais tellement bien dans mon canapé, j’aurais voulu y rester encore un peu au calme.
Le trajet fut un peu secouant après tant de sérénité, S est resté bien ventousé à mon nichon pour ne pas tomber lol, puis nous nous sommes installés dans le canapé de la salle nature pour faire tout le bilan de naissance. Nous y avons même fait une petite sieste tout les 3 pendant qu’E courait un peu partout dans le CHU pour faire les papiers.
Je n’ai donc pas eu l’injection de synto recommandé par l’OMS pour la délivrance et au final elle s’est parfaitement déroulée et à 48h passé je ne saigne quasiment plus.
8h00 : Nous sommes arrivés dans la chambre, et c’est parti pour un petit séjour de 48h parce qu’avec un gros bébé de 4.260kg et mes « antécédents de DG » (avec des glycémies parfaites sans modifier mon alimentation…) ils ne veulent plus nous laisser sortir au bout de 36h.
La suite nous montrera que ce séjour imposé fut un mal pour un bien car finalement plusieurs signes cliniques au cours des 24 premières heures de vie ont permis de diagnostiquer une petite infection prise en charge par antibiothérapie sur 5 jours. Nous serons donc finalement restés 6 jours, mais si nous n’avions fait que les 2h d’observation ou si un vrai protocole d’AAD avait été possible dans notre région nous nous serions retrouvés aux urgences pédiatrique à 1 jours de vie et les conditions d’hospitalisation auraient alors été nettement moins confortables pour moi.
Je tiens à préciser qu’aucun animal n’a été maltraité durant cette scène, et que la chienne a récupéré avec bonheur son canapé et une maison bien chaude à 5h30 du matin !
Un accouchement de rêve
Encore félicitations @Poupinetteplume, tu as super bien géré !
Et c'est fou oui ce qui s'enclenche quand on se sent prête... Pour l'axolotl j'ai commencé le travail 2 semaines en avance sur mon terme la nuit qui a suivi le jour où je me suis dit "OK, je suis prête" après avoir fait les photos de grossesse qui me tenaient à cœur
Encore félicitations @Poupinetteplume, tu as super bien géré !
Et c'est fou oui ce qui s'enclenche quand on se sent prête... Pour l'axolotl j'ai commencé le travail 2 semaines en avance sur mon terme la nuit qui a suivi le jour où je me suis dit "OK, je suis prête" après avoir fait les photos de grossesse qui me tenaient à cœur
ForMama
Hyperlactation
MERCI pour ce beau récit qui m'a tiré les larmes...MERCI pour les souvenirs que tu fais remonter (la poche des eaux qui se perce dans le bain, le cercle de feu, le petit corps qui sort ) !
C'est tellement génial de vivre ce que la nature a prévu, avec son amoureux pas loin, pour finir avec son tout-petit sur soi
Bravo pour cette superbe gestion (notamment du Néocortex
) moi j'avais une sage-femme & une auxiliaire de puériculture en plus de mon chéri car j'étais en salle nature à l'hôpital mais finalement on se met dans notre bulle, on est dans une sorte d'autre état, on fait on agit on déroule le plan sans vraiment le connaître...c'est assez incroyable la nature !
Ce qui est génial c'est d'avoir pour longtemps cette baignoire et ces souvenirs à la maison
Bon retour à la maison, profitez bien
) !C'est tellement génial de vivre ce que la nature a prévu, avec son amoureux pas loin, pour finir avec son tout-petit sur soi
Bravo pour cette superbe gestion (notamment du Néocortex
) moi j'avais une sage-femme & une auxiliaire de puériculture en plus de mon chéri car j'étais en salle nature à l'hôpital mais finalement on se met dans notre bulle, on est dans une sorte d'autre état, on fait on agit on déroule le plan sans vraiment le connaître...c'est assez incroyable la nature !Ce qui est génial c'est d'avoir pour longtemps cette baignoire et ces souvenirs à la maison
Bon retour à la maison, profitez bien
Merci pour ce magnifique récit, et encore félicitations, ça mets vraiment des étoiles dans les yeux, tu peux être fière de toi et de vous ! C'est rassurant de lire que malgré un neocortex qui veut pas la mettre en veilleuse (c'est un peu mon cas aussi je pense), on peut y arriver.
Le timing a l'air d'avoir été parfait en tous points Même l'arrivée de la sage femme qui vous a permis de vous reposer sur quelqu'un au moment où tu avais ton petit dans les bras. Ils ont été cool à la maternité par rapport à ton accouchement à domicile impromptu ?
C'est une baignoire balneo que tu as ? J'en ai une et je me demandais si je tenterais pas un bain aussi si le travail n'est pas trop rapide.
Le timing a l'air d'avoir été parfait en tous points Même l'arrivée de la sage femme qui vous a permis de vous reposer sur quelqu'un au moment où tu avais ton petit dans les bras. Ils ont été cool à la maternité par rapport à ton accouchement à domicile impromptu ?
C'est une baignoire balneo que tu as ? J'en ai une et je me demandais si je tenterais pas un bain aussi si le travail n'est pas trop rapide.
MmeMarguerite
Fontaine de lait
Bravo @Poupinetteplume et merci pour ce beau récit !!
C'est vraiment un superbe accouchement ! Et le destin qui fait que finalement, c'était préférable de faire un vrai séjour à l'hôpital, ça rend tout ça encore plus beau !
J'ai bien ri avec les histoires de néocortex parce que moi non plus je n'ai pas réussi du tout à le débrancher. Au moment de partir à la maternité, je me souviens avoir dit à mon mari de prendre la serviette verte pour mettre sur le siège, en précisant bien "la verte" parce que j'avais peur que dans la précipitation il ne réfléchisse pas et prenne la blanche qui était plus accessible mais... était blanche, quoi ! Et vu que je perdais du liquide+ un peu de sang, j'avais peur de tout tacher.
La sage-femme m'avait regardé avec un air étonné et dit un truc du style "euh si tu es encore capable de penser à ça, c'est que c'est pas encore le moment d'aller à la maternité !" Mais en fait si, c'était bien le moment. J'ai pas vraiment eu de phase comme souvent décrit où j'étais totalement hermétique à ce qui m'entourait.
Même en pleine phase de désespérance, je me suis demandé pourquoi je me faisais subir ça, et j'ai su répondre directement de façon rationnelle (même si je n'arrivais pas, par ailleurs à m'arrêter de pleurnicher) que je le faisais pour ma belette, pour moi, pour qu'on soit en meilleure santé toutes les deux, et que ça allait être chouette.
C'est vraiment un superbe accouchement ! Et le destin qui fait que finalement, c'était préférable de faire un vrai séjour à l'hôpital, ça rend tout ça encore plus beau !
J'ai bien ri avec les histoires de néocortex parce que moi non plus je n'ai pas réussi du tout à le débrancher. Au moment de partir à la maternité, je me souviens avoir dit à mon mari de prendre la serviette verte pour mettre sur le siège, en précisant bien "la verte" parce que j'avais peur que dans la précipitation il ne réfléchisse pas et prenne la blanche qui était plus accessible mais... était blanche, quoi ! Et vu que je perdais du liquide+ un peu de sang, j'avais peur de tout tacher.
La sage-femme m'avait regardé avec un air étonné et dit un truc du style "euh si tu es encore capable de penser à ça, c'est que c'est pas encore le moment d'aller à la maternité !" Mais en fait si, c'était bien le moment. J'ai pas vraiment eu de phase comme souvent décrit où j'étais totalement hermétique à ce qui m'entourait.
Même en pleine phase de désespérance, je me suis demandé pourquoi je me faisais subir ça, et j'ai su répondre directement de façon rationnelle (même si je n'arrivais pas, par ailleurs à m'arrêter de pleurnicher) que je le faisais pour ma belette, pour moi, pour qu'on soit en meilleure santé toutes les deux, et que ça allait être chouette.
Mais oui voilà c'est exactement ça !
Et je trouve rassurant (et bien de témoigner aussi pour en rassurer d'autres) de se dire que finalement ça n'empêche pas de gérer son accouchement physio de main de maître(sse)
.Nous sommes toutes différentes mais on en est toutes capables
Non juste une grande baignoire classique. Elle est en trapèze, pour s'y mettre à 2 adultes, plus large aux épaules qu'aux pieds.
Rholala @Poupinetteplume MERCI de ce partage… tu le décris superbement bien, on est avec vous !
C’est merveilleux ce que vous avez vécu!
Bravo tu as été une championne de A à Z, le papa est beau d’émotion et votre petit S. a fait son job comme un roi
Sans parler de la SF qui a eu un « divin timing »^^
C’est merveilleux ce que vous avez vécu!
Bravo tu as été une championne de A à Z, le papa est beau d’émotion et votre petit S. a fait son job comme un roi
Sans parler de la SF qui a eu un « divin timing »^^