@Lilicoptere je ne sais pas si je suis très légitime pour te répondre je n'ai qu'une petite puce de 7 mois donc j'apprends encore tous les jours et je ne sais pas exactement ce que contient en détails l'ENV...
Je peux quand même te partager ce que je fais qui me semble - je l'espère - être de l'ENV, sans doute que tu le fais déjà aussi, à toi de voir.
Face aux pleurs ou tests de voix (j'ai eu cette phase de cris ultra stridents très fatiguants qui ne semblaient pas correspondre dans mon cas à une douleur ou un besoin particulier) :
1 - Mes règles d'or pour éviter tout pétage de câble :
-> mettre bébé en sécurité et s'éloigner (quand elle est sur son tapis d'éveil ou dans son transat attachée, si je n'en peux plus je quitte la pièce même pour 30 sec) évidemment si papa n'est pas loin c'est encore mieux, le fameux passage de relais marche bien aussi (il fait office de distraction, de nouveauté et peut soutenir mon discours éducatif)
-> évacuer avec du rire et des pleurs : c'est peut-être un truc de mon tempérament mais j'avoue je "décharge" souvent avec de l'humour et des larmes. Ça permet de prendre du recul sur la situation, de mieux repartir le jour même ou le lendemain et de ne pas arriver au burn out (que j'ai déjà connu dans un autre contexte) -> vider un peu la casserole régulièrement avant qu'elle ne déborde !
2 - Je parle à ma fille comme à un adulte sans jamais oublier qu'elle n'en est pas un : en utilisant la communication bienveillante évidemment je lui dis ce que je ressens, j'essaye de verbaliser ce qu'elle ressent aussi, je lui dis que j'entends, que j'imagine etc. mais ça ne fait pas disparaître tous les pleurs & je l'accepte aussi, c'est un bébé donc je m'adapte si elle a besoin des bras d'une tétée de distractions pour que cela se calme je le fais même si je l'ai déjà fait 20 fois dans la journée (d'où mon 1)
3 - En cas de situation trop extrême, incompréhensible, avec potentielle douleur, je soulage au D0lipr@ne : entendons-nous bien je ne drogue pas ma fille. Nous sommes la famille Nature/Bio/Homéopathie mais parfois quand je n'y arrive plus, que j'ai tout essayé, qu'elle semble en souffrance je préfère une petite dose de ce médicament rose plutôt que de la voir s'épuiser et nous épuiser de pleurs trop intenses pendant des heures supplémentaires. Ça m'est arrivé une ou deux fois en période de potentielle poussée dentaire et comme ça l'a calmée j'en conclus que ce n'était pas complètement inutile...
C'est tellement intense pour une mère, pour un couple, je compatis vraiment...c'est comme tout ça va passer...
Il y a tellement de moments où les enfants sont géniaux qu'on oublie vite les quelques moments où ils sont très pénibles 🫣