Coucou les filles, je vais dénoter un petit peu avec l’ambiance fêtes. J’avais besoin de parler de cet épisode mais ne savais pas trop où dans le forum… Ce sera donc ici.
Ce week-end j’étais seule avec mon Louveteau (bientôt 5 mois) un après-midi et il montrait des signes de fatigue, je nous ai donc mis en mode sieste en espérant en profiter moi aussi car ses nuits sont toujours bien hachées donc je traîne un fond de fatigue constamment même si je le vis bien.
J’étais persuadée qu’une fois au sein, il s’endormirait vite comme c’est souvent le cas quand il est fatigué. Or non, il a fait « le fou » comme je dis gentiment, à se tourner et retourner, s’exercer avec sa voix, balancer ses bras, tourner sa tête dans tous les sens pour regarder autour de lui, reprendre le sein, reprendre ses activités.. Et moi à côté j’étais en train de m’endormir car une fois posée, la fatigue m’est tombée dessus.
Qui dit fatigue dit moins de patience, à un moment dans un énième moment où il ne faisait que gigoter, je l’ai pris et l’ai tourné vers moi trop brusquement à mon goût dans un accès de ras-le-bol. Il n’y a rien eu de plus que ce geste un peu trop brusque pour le remettre au sein dans l’espoir qu’il s’endorme, et pourtant je m’en suis voulue immédiatement, de pouvoir avoir des gestes « violents », j’ai senti mon cœur voler en éclats et je me suis dit « mais de quel droit, parce que tu es fatiguée, lui devrait se plier à ton bon-vouloir, et de quel droit avoir eu ce geste ? ».
Et surtout, j’ai baissé les yeux vers lui tout de suite en m’attendant à le voir pas rassuré, surpris par ce geste qu’il ne m’avait jamais connu… eh bien non, il était mort de rire comme quand je lui secoue les pieds pour l’amuser. En fait pour lui c’était un jeu ! Il ne s’est pas rendu compte que j’étais à bout (moi non plus vous me direz, j’ai été la première surprise par ce geste et j’ai alors réalisé ma fatigue sur le moment). Et son innocence m’a encore plus fait mal, car ça m’a jeté doublement à la figure que ce n’est qu’un petit bébé bien trop heureux de vivre et qu’il n’a pas à subir les états et émotions des adultes…
En soi rien de grave mais depuis, j’y repense tous les jours et je n’arrive pas à me pardonner. C’est difficile de vouloir donner le meilleur à ses enfants et d’accepter en parallèle que parfois, oui parfois, ils peuvent mettre à rude épreuve nos nerfs. Ce sont des sentiments que je ne voudrais pas ressentir quand je passe du temps (si précieux !) avec mon Louveteau (tant aimé !).
Alors cette nuit à 5h quand il a eu décidé que la nuit était terminée, j’ai lâché prise, tant pis si la journée me paraît longue derrière, j’ai répondu à ses sourires, je l’ai amusé, je l’ai serré contre moi, car finalement rien n’est plus précieux que tous ces moments où je le sens, l’entends, le vois plein de vie, près de moi