Merci @Lilicoptere pour tes mots.
Je n’arrive pas à faire la part des choses entre ma sensibilité de maman et ma rancœur, et ce qui est de l’ordre du normal à l’hôpital.
Je suppose qu’ils ont fait ce qu’il fallait pour que Louveteau s’en remette. Maintenant, oui, certaines choses notamment l’accompagnement auraient pu être meilleures et puis quand bien même les actes étaient nécessaires, c’était difficile.
En fait je crois que ce qui est le plus douloureux c’est d’avoir vu la douleur et la peur de Louveteau dans son regard pour la première fois de sa vie. Je crois que je n’oublierai pas ce regard et ces rictus…
Et ce qui est dur encore maintenant c’est que je le sens marqué aussi par tout ça. Sa façon de s’endormir lové contre moi n’est plus la même. Il est vraiment quasiment sur moi, les jambes sur mes cuisses, la main sur le sein, et quand parfois il se retourne, endormi, c’est toujours avec sa main qui presse fort mes doigts comme pour s’assurer que je suis là. Lorsque je le déplace de mon lit au sien et qu’il s’éveille, je vois qu’il a peur, alors qu’avant c’était juste du mécontentement d’être déplacé plus loin de Maman.
Je suppose que le temps guérira les blessures…
Je n’arrive pas à faire la part des choses entre ma sensibilité de maman et ma rancœur, et ce qui est de l’ordre du normal à l’hôpital.
Je suppose qu’ils ont fait ce qu’il fallait pour que Louveteau s’en remette. Maintenant, oui, certaines choses notamment l’accompagnement auraient pu être meilleures et puis quand bien même les actes étaient nécessaires, c’était difficile.
En fait je crois que ce qui est le plus douloureux c’est d’avoir vu la douleur et la peur de Louveteau dans son regard pour la première fois de sa vie. Je crois que je n’oublierai pas ce regard et ces rictus…
Et ce qui est dur encore maintenant c’est que je le sens marqué aussi par tout ça. Sa façon de s’endormir lové contre moi n’est plus la même. Il est vraiment quasiment sur moi, les jambes sur mes cuisses, la main sur le sein, et quand parfois il se retourne, endormi, c’est toujours avec sa main qui presse fort mes doigts comme pour s’assurer que je suis là. Lorsque je le déplace de mon lit au sien et qu’il s’éveille, je vois qu’il a peur, alors qu’avant c’était juste du mécontentement d’être déplacé plus loin de Maman.
Je suppose que le temps guérira les blessures…