J’avoue que moi je vois l’allaitement comme une aide énorme dans la gestion du quotidien avec mon Louveteau. Lorsqu’on était dans la phase où il me mordait et refusait de téter, je me suis sentie toute démunie, impuissante, et je ne savais pas quoi faire pour l’endormir sans le sein, l’apaiser sans le sein, quoi lui proposer. Ce sentiment était horrible ! Comme si tout à coup, je n’étais plus capable de m’occuper de mon bébé et de répondre à ses besoins… Je pense que l’allaitement m’aide beaucoup à avoir confiance en moi en tant que maman. Je trouve tout plus facile en allaitant !
Bon, Louveteau a eu 9 mois vendredi dernier. Ça y est, le cap des « 9 mois dedans 9 mois dehors » est passé, dingue !
Il fait 73 cm et 10,3 kg (petite cassure ce mois-ci dans sa courbe, il a commencé à crapahuter donc je pense que ça correspond à ça). Il est très à l’aise à 4 pattes et debout (en s’appuyant aux meubles), d’ailleurs il sait bien se remettre par terre maintenant même s’il s’est redressé de toute sa hauteur. Il grimpe même les escaliers ! Il a une passion pour l’ouverture et la fermeture des portes, mais il a une passion plus forte encore pour la rigolade ! C’est un vrai soleil, il est toujours partant, toujours de bonne humeur, il passe son temps à se marrer, et à nous faire marrer, avec ses 6 quenottes qui ont bien poussé et qui lui font un sourire doté d’un charme fou
Je suis complètement folle de mon petit bonhomme et je me demande tous les jours (enfin, se demander est un grand mot car en fait j’ai ma réponse..) si j’arriverai un jour à me sentir complète sans lui (s’il part en week-end chez ses grands-parents par exemple, saurais-je profiter de mon temps libre ou le vivrais-je mal ?). A l’heure actuelle je ne me sens complète et sereine qu’en sa présence, c’est viscéral, c’est instinctif, c’est dans les tripes et c’est comme ça. Je ne peux pas faire autrement que le materner fort fort fort.
Je me fais souvent la réflexion qu’en sortant de moi, il a pris un morceau de mon cœur qui s’est incarné en lui, et ça explique que je ne me sente si bien que quand il est là, quand les deux parties du cœur sont réunies… C’est un lien invisible et pourtant c’est le plus fort de tous ! Je peux tout perdre, sauf lui.