J'aimerai avoir vos retours d'expérience sur la garde d'enfants (crèche ou assistance maternelle).
J'ai peur de traumatiser mon petit Loup
j'ai peur qu'il le vive mal et qu'il pense que je ne l'aime pas, que je l'abandonne... Mais ça ne peut plus durer comme ça. Mon fils a besoin d'une maman épanouie, pas d'une espèce de zombie vide.
Pour résumer rapidement notre situation, on a déménagé en cours de grossesse avec mon amoureux, nouvelle région, on ne connaît pas encore beaucoup de gens, pas d'amis ni famille ici. Nos amis les plus proches sont à 350km, ma belle-famille à 800 km et moi je ne parle plus à mes parents pour cause de toxicité.
Cela fait presque 11 mois que je m'occupe de mon fils la semaine, pendant que mon amoureux travaille. J'ai mis ma vie entre parenthèses (ce qui est normal dans un sens), je n'ai aucun relais, et ne souhaitant pas le laisser pleurer, j'ai toujours réagi très vite au moindre cri.
Mon fils a toujours été très actif, très sollicitant, très tonique, et ce depuis la naissance : "tu verras, au début ça fait que dormir" : bin tiens...
Nous avons vécu une période très difficile (mars à début juillet) car il était en gros manque de sommeil, il était intenable et moi au bord du burn-out. Nous avons réussi à résoudre ces soucis avec une méthode de sommeil qui a bien marché, mais malgré tout je me sens épuisée, vide.
J'ai même plus envie de dessiner, c'est vraiment un signe alarmant ça !
Avant-hier, je me suis dit qu'il fallait que je le fasse garder, ne serait-ce qu'un jour par semaine. J'ai toujours refusé de le faire, car je souffre d'anxiété de séparation (des fois les traumas de l'enfance on croit que c'est derrière nous, et en fait non). Mais je vois que ce n'est bon pour personne.
Je vis ça comme un échec, de pas avoir assez d'énergie pour m'occuper de lui, de ne plus réussir à y prendre plaisir.
Ça vous paraît normal d'être à genoux, à bout de souffle dans ma situation ? Moi je me trouve faible/égoïste/pas-une-vraie-mère... Une "vraie mère" n'aurait pas rencontré de difficultés, aurait été parfaitement heureuse et épanouie en s'occupant de son enfant (je dis pas ça pour dénigrer celles qui ont des difficultés, la seule personne que je dénigre c'est moi). Je culpabilise d'avoir d'autres besoins que de m'occuper de lui..
Je crois que mon besoin de souffler est supérieur à l'anxiété de séparation. J'ai juste besoin de me rassurer, en me disant qu'il ne sera pas malheureux. Je ne supporterai pas qu'il en souffre. Avoir des témoignages positifs m'encouragerait à pousser cette démarche.
Désolée de plomber l'ambiance mais fallait que ça sorte !