Bonjour à toutes, j'ai enfin un peu de temps pour venir me plaindre
et demander conseils et témoignages.
En fait, je dois dire que même si je ne suis pas la plus assidue sur le forum, j'ose de moins en moins y poster parce que je crois que je ressens de la honte... Je poste dans les 18 mois et plus, pour ne pas déprimer les mamans de + petits qui cherchent des témoignages rassurants. Pour camper le décor, j'ai commencé le sevrage nocturne le 10 novembre, et c'est presque toujours autant la galère. Le nombre de réveils a certes diminué (2, 1 voire 0 jusqu'à 5-6 heures du matin, heure à laquelle les tétées se réveillent), mais il y a encore très régulièrement des crises de hurlements qui peuvent durer 1h30. Cette nuit encore, elle a hurlé pendant 1h10, des cris à triple voix, l'exorciste quoi. Impossible de la toucher, de l'approcher. Quand elle a fini par se calmer dans mes bras, je lui ai fait un bisou et elle repartie de plus belle en hurlant ''NE ME FAIS PAS DE BISOUS" (j'en ai pleuré, du coup, elle m'a encore plus engueulée
). Le truc, c'est qu'elle a bien compris que les tétées dormaient la nuit, elle est fière d'y parvenir. Mais elle veut rester dans mes bras et refuse de se recoucher sur le matelas. Du coup, je dois rester dans l'angle du mur (seule technique où je tiens à peu près) avec des coussins pour me caler. J'en peux plus, j'ai mal aux bras et au dos, au nerf sciatique. Bref. Je lui explique combien je ne suis pas bien, combien j'ai mal et suis fatiguée et je sais qu'elle est théoriquement de bonne volonté (elle est pleine d'empathie et de douceur et d'attention
). Et je sens qu'elle veut mieux faire la nuit, elle essaie de se reprendre, mais c'est comme si c'était au dessus de ses forces...
Du coup, j'alterne entre plusieurs réactions, parfois j'attends, mais ça reste éreintant, puis elle finit par me taper, parfois, souvent, j'essaie de la réconforter (et en fait je pense que j'attise...), parfois je m'énerve (et parfois très fortement, je suis même partie une fois en pyjama dans la rue). Le père n'intervient pas - ou trop tard...Il n'en peut plus lui non plus.
Bon, je suis assez fatiguée, avec le père c'est compliqué ++, les alternances bonnes nuits et nuits pourraves sont difficiles, moralement. En fait, vu que je suis sur le qui-vive (quand je m'endors vraiment, mes réponses à ses réveils me sont plus difficiles), je mets du temps à m'endormir.
Je le vis comme un échec, vraiment. Et je ne pensais pas que les pleurs dureraient aussi longtemps...
En ce qui concerne les hurlements, est-ce que vos petits font / ont fait ça ? Aussi longtemps (durée de cris, durée de la période) ?
Bon, heureusement qu'il y a les journées