Il semble que certains professionnels ne coupent que les freins très handicapants, donc évidents comme on voit sur les photos des documents. Je pense que ce genre de cas extrêmes sont plus rares, mais que les cas plus "normaux" passent inaperçus car ils ne sont pas évidents à l'oeil. Mais ça gêne pour l'allaitement. Certains professionnels se fient aux soucis de lactation et succion pour savoir si ça gêne ou pas quand on a des doutes à l'oeil, on peut aussi sentir au doigt et repérer le palais plus creux que normal. Dans ces cas, quand ça gêne pour l'allaitement, ça justifie une frenotomie. Peut-être qu'ils ont peur de couper pour rien.... vous pouvez aussi demander quel est le risque si on coupe quand même ? Même si on n'est pas sur ...
Pour les cas pas évidents, on ne peut que constater les améliorations après la frenotomie, quand elle est bien faite !
Le souci c'est qu'avec le refus de traiter l'ankyloglossie si c'est pas un gros frein de langue épais qui immobilise toute la langue, ils n'apportent pas de solution à la maman et au bébé, ils restent sans explication. Je pense que pour passer ce cap, il faut qu'il reconnaisse que même un frein de langue en apparence normale, peut gêner pour la lactation. Je pense qu'il ne croit qu'on ne traite que les cas extrêmes, comme on voit sur les photos.
Ce n'est pas la faute à la maman ni au bébé. Quand le bébé n'a pas la totalité de la mobilité de sa langue, ça peut gêner pour l'allaitement. Quand il y a souci de lactation, avec bébé au sein non stop ou qui ne réclame pas le sein, il faut chercher sérieusement la piste de frein de langue, et sentir avec le doigt, pas couper juste ce qui est visible.
Vous pouvez toujours demander si il connait les documents de Bian Palmer et du Dr Coryllos. Que vous avez les même soucis que décrit sur les documents.
Bon courage, c'est très difficile d'allaiter dans ces conditions, et en plus d'être face à des professionnels qui ne savent pas reconnaitre quand ça gêne pour l'allaitement.
Bises