Je rejoins
@Liliju&Co pour le côté rapide à lire c'est pour ça que je parlais d'un doc écrit servant de support, sur lequel l'argumentaire n'est pas détaillé (les professionnels qui prennent en charge les naissances à l'hôpital sont actuellement débordés et aiment les choses concises genre check-list). L'argumentaire peut servir à défendre et partager ses opinions à l'oral, et peut jouer en la défaveur du couplé, qui le plus souvent n'est pas familier avec la littérature scientifique (et cite donc des références inadequate ou non à jour), contrairement à certains professionnels.
Concernant le fait d'avoir eu ou non un enfant, je connais des professionnels hommes et non père bienfaisant et très ouverts, et des mères de famille à l'esprit très étroit qui n'accepteraient aucune remise en question de leur façon de faire.
La plupart des sages femmes ont toutefois à cœur de faire de leur mieux...dans un contexte où il leur est parfaitement impossible de ne suivre qu'une seule patiente et de rester l'accompagner en continu (ce n'est pas rare de devoir gérer 3 patientes en travail + les urgences...comment trouver le temps?).
Je pense également que les mamans de ce forum sont hyper informées et partagent pour certaines des visions communes de l'accouchement. Le plus souvent, lorsque l'on prend en charge une femme en début de travail aux urgences, et qu'on lui demande si elle a ses souhaits particuliers ou des projets pour son accouchement tout ce que l'on a en retour c'est un silence et un regard vide signifiant "de quoi tu me causes toi...".
Enfin malheureusement, oui dans de trop nombreux cas (de mon point de vue) les femmes qui ont des demandes particulières sont parfois encore perçue comme des illuminées bizarroides farfelues car ne suivant pas le troupeau. Probablement que ces femmes sont encore trop peu nombreuses pour que les professionnels en formation soient amenés à les accompagner, seule solution pour moi pour faire bouger les choses...le compagnonnage...voir la satisfaction des couples lorsqu'ils ont eu la naissance dont ils rêvaient...percevoir cette immense fierté de les avoir accompagné...puis au final quelle différence entre une femme dont le souhait serait de chanter autour d'un feu, de brûler de l'encens, des cierges, de faire naître son bébé dans une pièce à 25 degrés ou à 23, sur une jambe, accroupie, de chanter, grogner ou bien celle qui ne rêve que d'une péridurale la plus précoce possible dans un environnement super médicalisé ? Tant que les souhaits ne mettent ni la mère ni l'enfant en danger, pourquoi ne pas répondre aux demandes lorsque cela est possible ? Le charme du métier n'est il pas aussi là?