C'est l'inverse je crois. Ma sage-femme m'a arrêté plusieurs fois pendant un mois. Jusqu'au prochain rdv à chaque fois.
Et elle m'a dit que le congé patho elle ne pouvait pas le faire, c'est le médecin traitant ou gynéco qui peut.
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Grossesses en cours
- Démarrée par Sorcelica
- Date de début
Et elle m'a dit que le congé patho elle ne pouvait pas le faire, c'est le médecin traitant ou gynéco qui peut.
C'est l'un des produits cités précédemment.
Mais n'ayant pas lu les articles moi-même je ne peux pas l'affirmer. Juste dire que ma SF m'a déconseillé.
lucibellule
Lactarium
Le congé patho c'est particulier parce que ça rallonge le IJ congé mat.
Du coup les SF doivent pouvoir arrêter en congé maladie normal avant le congé mat mais ne peuvent pas prescrire le congé patho pour être en congé mat avant la date définie.
Si, elles peuvent le prescrire.
Ouais en vrai je sais pas trop comment je dois interpréter sa demande.
En faite j'avais un autre chef pour ma fille aînée qui avait été très gentil. Il m'avait tout de suite dit que j'avais droit à 100% télétravail etc. En revenant de congé maternité y'avait le nouveau chef. Il est pas méchant mais je l'ai tout de suite trouvé oppressant. Il avait déjà épuisé mes collègues.
L'une d'entre elles est tombé enceinte et je lui avais dit que normalement elle avait droit au télétravail à 100%. Sauf que lorsqu'elle l'a demandé il lui a demandé de se justifier donc bon... Bref c'est une autre collègue qui est passé par sa chef à lui pour régler le problème.
Donc moi je sais que ça lui plaît pas le 100% télétravail mais qu'en même temps on a quand même du lui dire des choses pour la collègue...
Honnêtement je pense que je fais tout ce qu'il demande. Alors certes je ne suis pas totalement corvéable mais quand même... J'ai du notamment faire un tas de docs pour que les collègues puissent faire les choses à ma place pendant mon congé maternité. Je trouve qu'il pourrait un peu nous lâcher la grappe.
Sinon j'étais suivi par une gynécologue en début de grossesse. A savoir que j'ai déménagé en octobre. J'ai maintenant 45 minutes-1h (aller) de route pour aller la voir. J'ai fait le trajet deux fois puis j'ai basculer sur un gynécologue de la maternité en décembre par rapport à la distance. L'ennui c'est que je me sens beaucoup moins bien suivie. Il ne me demande pas comment je vais. Il ne me demande pas si j'ai des douleurs ou quoi que ce soit. J'ai réussi à lui demander pour le congé pathologique donc a priori il va me le donner. Mais j'ai rien pu dire d'autre je sentais que j'allais craquer et je veux surtout pas craquer. Je veux pas qu'après il aille marquer dans mon dossier que je suis fragile. Qu'après on se demande si je vais bien m'occuper de mon bébé ce genre de chose.
Heureusement que je pense que le bébé va bien malgré mes petits problèmes, je la sens bien bouger comme sa grande sœur.
Bonsoir,.
Je réagis sur cette phrase. De mon expérience, ce n'est pas "grave" que le gynéco qui te suit marque dans ton dossier que tu es "fragile", ou, que ta situation présente des risques psycho sociaux. Je ne sais pas trop quelles conséquences ça a, mais ce n'est pas parce que tu as fondu en larmes dans le bureau du gynéco pendant ta grossesse qu'on va t'enlever ton bébé!
@Pauline C connait mieux que moi le milieu hospitalier,.et pourra peut-être te rassurer sur les conséquences d'être étiquetée "fragile" à la maternité.
lucibellule
Lactarium
@Liha j'ai eu une grossesse très compliqué avec beaucoup d'angoisses. À la fin de ma grossesse j'ai même dû être hospitalisée tellement j'étais angoissée. À l'hôpital ils ont été top, j'ai eu un super accompagnement. Et il n'a jamais été question que je ne sache pas m'occuper des enfants.
La grossesse est une période émotionnellement difficile déjà à cause des hormones et aussi parce que ça vient bousculer plein de choses.
Et si tu sens que tu aurais besoin de déposer tout ça il y a des psys spécialisées dans les mater, tu peux solliciter un rdv.
La grossesse est une période émotionnellement difficile déjà à cause des hormones et aussi parce que ça vient bousculer plein de choses.
Et si tu sens que tu aurais besoin de déposer tout ça il y a des psys spécialisées dans les mater, tu peux solliciter un rdv.
MmeMarguerite
Fontaine de lait
J’ai commencé ma grossesse sous antidépresseurs, c’est noté dans mon dossier. Je ne pense pas que ça me porte préjudice, je pense juste que ça permettra aux personnes qui verront mon dossier par la suite d’être plus attentives à mon moral et de surveiller et prévenir plus efficacement une éventuelle dépression post partum.
Tu as le droit de craquer @Liha
.
Tu as le droit de craquer @Liha
.
J'ai de grosses cicatrices de scarification sur le corps, on ne peut pas les louper + des antécédents de TCA donc je ne voulais pas qu'on m'embête avec mon poids. (j'en dis trop j'espère qu'on ne me reconnaîtra pas 
)
J'avais très très peur qu'on me prenne pour une zinzin à la maternité donc j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai abordé le sujet lors de la première consultation en expliquant mes craintes et mes besoins.
Ça a été très bien accueilli en mode "ok compris on ne vous embêtera pas avec ça".
)J'avais très très peur qu'on me prenne pour une zinzin à la maternité donc j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai abordé le sujet lors de la première consultation en expliquant mes craintes et mes besoins.
Ça a été très bien accueilli en mode "ok compris on ne vous embêtera pas avec ça".
lucibellule
Lactarium
Ils ont été très à l'écoute de mes angoisses et les ont prises en compte dans leur accompagnement, allant jusqu'à me proposer la présence d'un deuxième accompagnant pour gérer le moment compliqué de la césarienne qui m'angoissait+++
Vraiment je pense/veux croire, que la majorité des professionnels de soins sont dans une volonté d'aide et de soutien et que si en plus on leur facilite le travail en exprimant clairement nos peurs et nos besoins, ils font ce qu'ils peuvent pour mettre les choses en place.
Vraiment je pense/veux croire, que la majorité des professionnels de soins sont dans une volonté d'aide et de soutien et que si en plus on leur facilite le travail en exprimant clairement nos peurs et nos besoins, ils font ce qu'ils peuvent pour mettre les choses en place.
Vous êtes si précieuses 🫶
Merci de partager
Merci de partager
@Liha au pire si tu sens que ça peut t'aider, peut-être prendre rendez-vous avec ton ancien gynéco ? Des fois ça vaut le coup de faire un peu de route si ça te permet de "faire le point" avec lui quitte à ce qu'il envoie un message à son collègue de la mater (ce qui te permettra de te sentir mieu vis-à-vis de lui aussi).
Si ça te permet d'être plus sereine, c'est grave qu'il y ait un peu de route ?
Si ça te permet d'être plus sereine, c'est grave qu'il y ait un peu de route ?
Princesse_Elisabeth
Période de pointe
J'ai eu la pire déchirure, "périnée complet compliqué". Le truc bien rare, surtout sur un accouchement """physio""". D'habitude c'est plutôt associé aux forceps... moi je ne cochais aucune case de prédisposition : Bébé dans la norme basse pour le poids, une petite tête, pas de périnée court, une fin d'accouchement ni trop rapide ni trop longue (dixit la gynéco qui m'a recousue), pas de péridurale, pas d'instruments etc.
Pour l'instant, je m'en sors étonnamment bien, mais on m'a bien fait comprendre que ce serait beaucoup trop dangereux de retenter une voie basse. Même sans craindre que ça se déchire à nouveau, le passage d'un bébé est plus risqué qu'une césarienne programmée
Pour l'instant, je m'en sors étonnamment bien, mais on m'a bien fait comprendre que ce serait beaucoup trop dangereux de retenter une voie basse. Même sans craindre que ça se déchire à nouveau, le passage d'un bébé est plus risqué qu'une césarienne programmée
Dernière édition:
Princesse_Elisabeth
Période de pointe
Là je suis sous l'eau mais l'idée germe en moi et je pense le faire d'ici quelques mois...
@Pangolin j'imagine que quand on voudra un second enfant, on aura naturellement un autre avis médical. Mais vu ce qu'on m'a dit, je pense que j'aurai beaucoup de mal à passer outre, même si 5 autres médecins me prouvent que le risque est négligeable
Peut être physiquement mais il ne faut pas oublier l'aspect psychologique.
C'est difficile de se lancer dans une autre grossesse ou un accouchement sereinement.
J'espère que tu auras l'espace de t'exprimer et le temps de faire ton deuil. Il n'y a pas de date limite, l'important c'est de d'écouter.
Plein de douceur
Très bonne idée. Si tu connais une sage-femme ou un gynéco de confiance pour le relire c'est encore mieux.
Et ça fait beaucoup de bien.
Princesse_Elisabeth
Période de pointe
Il me semble que c'est toi qui disais quelque part que tu avais aussi eu du mal à faire la paix avec ton accouchement (désolée si je me trompe
) ? Qu'est ce qui t'a aidée finalement ?Je pense que j'aimerais bien trouver une forme de rituel pour clore cette grossesse (Bébé va avoir six mois et en aura peut-être 9 d'ici à ce que je me décide...
, ça commence à s'éloigner 
) d'une manière aussi belle que je l'ai vécue, d'une manière aussi forte et puissante que j'avais rêvé cet accouchement. Et accepter qu'il n'y aura pas de seconde chance pour tous ces petits riens qui pour moi en ont quand même fait la beauté : l'imprévisibilité du début du travail, les contractions, cette bulle hors du temps, sentir tout ce qui se prépare (je me rappelle distinctement que je sentais bébé descendre à chaque contraction, puis remonter dans le bassin), la perte des eaux, la naissance, avec ce glissement d'un paquet tout chaud que j'ai senti, un bébé parfaitement "intacte" qui est sortie toute seule quand elle était prête. Faire le deuil enfin de ce que j'aurais aimé vivre, une communion avec le bébé, une connexion à ma propre animalité et à mon instinct, toucher les cheveux, attraper mon bébé, des suites de couche simples. Un accouchement très peu ou pas médicalisé, peut-être à domicile.
Ça parle à quelqu'un ?
En soit je pense que ce serait très très difficile d'essayer de me faire rentrer dans la case des risques psychosociaux. J'ai un style de vie proche de la "norme sociale" en soit donc c'est sur que j'ai un peu moins de risque d'être victime de quelque chose.
J'ai certainement vu beaucoup trop de reportages avec des situations vraiment injuste et révoltantes. Ça me met vraiment en colère. Je me doute que c'est pas tout à fait représentatif de la réalité et que les cas les plus graves sont médiatisés. Je me méfie quand même du système.
Comme l'une d'entre nous l'a dit ici : parfois on est obligé d'accepter des choses qu'on veut pas pour pas qu'on nous fasse pire après.
Je pense que c'est malheureusement vrai.
Peut être que si je me retrouve à pleurer en consultation, peut-être qu'on va me garder un jour de plus lors de l'accouchement ou peut-être pas bien prendre en compte mes choix pour l'accouchement.
Je suis surtout fatiguée physiquement. Je reconnais que c'est pas le travail qui m'épuise le plus. C'est plus les choses à faire à la maison, les escaliers, le fait de devoir beaucoup porter ma fille. J'ai pas tellement de solution pour ça.