Je suis bien consciente des risques qu'il pourrait y avoir à aller trop loin. Pour l'instant, j'ai juste la sensation qu'on a besoin d'encore un peu de temps elle et moi.
41+6 (dimanche) ou 42 (lundi) sont effectivement les limites que j'ai en tête. Tant mieux si ça peut paraître un compromis à peu près raisonnable. Et, évidemment, c'est à condition que tous les voyants soient au vert. Si un contrôle montre qu'il y a un problème, je reverrai mes positions. Si rien ne bouge, j'envisagerai peut-être bien un décollement quelques jours avant, comme première étape.
Cette nuit, je n'en pouvais plus, j'ai beaucoup pleuré. On ne s'est pas compris sur un truc avec mon chéri, je me suis sentie blessée. Et aussi trahie par mon corps, incapable de se mettre en route tout seul, de faire ce qu'il est censé faire et qu'il a déjà connu. Pourquoi ça ne marche pas cette fois ? Qu'est-ce qui bloque ?
Ce matin, ça va un peu mieux. J'ai un peu repris confiance ; j'ai des contractions légèrement plus fortes et plus fréquentes (mais pas au point de celles qui coupent le souffle), ça aide pour le moral, je me dis que ça travaille quand même un minimum là dedans.
Bébé bouge toujours beaucoup. Je lui ai parlé hier soir. Je lui ai redis qu'on était tous prêts et impatients de l'accueillir, que tout était prêt, qu'on avait hâte de la découvrir. Je lui ai demandé de m'excuser de n'avoir peut-être pas pris soin d'elle, de nous deux, autant que je l'aurais voulu pendant cette grossesse. Et qu'on se rattraperait quand elle serait dans nos bras.
J'ai lu
cet article ce matin. Ça m'a beaucoup touchée. Peut-être que j'approche doucement de cet état de lâcher prise.
Merci pour votre soutien en tout cas, c'est extrêmement précieux pour moi en ces instants.