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Grossesses en cours

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Même dans ce cas ça ne me.parait pas justifié. Une alcoolique a le droit d'être responsabilisée et de prendre l'initiative elle même 0 alcool par précaution au vue de sa situation. Et puis une alcoolique aura surtout besoin de boire, interdit ou non, donc elle devra surtout prendre l'initiative de se faire soigner !
 
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Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Bin en vrai non, il faut quand même vachement assumer, ce qui est mon cas mais pas le cas de tout le monde, tu aurais vu la tête de certains collègues quand j'ai pris un panaché alors que j'étais enceinte de mon petit chat ! Vu que je suis droite dans mes bottes ça laisse peu de place au débat et donc personne n'a insisté, mais ça peut être super culpabilisant si tu es influençable.
 
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Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
À propos des femmes alcooliques, le discours du CRAT repose sur une logique inverse et troublante : malgré des conclusions totalement rassurantes sur la conso modérée, il estime que pour les non-alcooliques, le zéro-alcool est "une mesure tout à fait raisonnable et faisable pour la grande majorité des femmes pour qui l’alcool est consommé de façon récréative et festive" (alors qu'on peut supposer qu'elles sauraient respecter un seuil, n'ayant pas d'addiction, c'est quand même pas marrant pour tout le monde, le zéro, addiction ou pas, et puis je ne vois pas ce que le fait de se priver d'une conso faible a de "raisonnable" si c'est sans danger)

...et recommande le respect du seuil pour celles qui ont souci : "En ce qui concerne les femmes pour qui l’imprégnation alcoolique constitue un réel problème, la mise en place d’une prise en charge multidisciplinaire adaptée est indispensable. Une réduction de la consommation d’alcool à moins de 2 verres par jour semble indispensable tout au long de la grossesse."
 

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Et dailleurs si tu lis bien les plaquettes d'informations alcool toxo listeria et Cie, c'est bien formulé comme des injonctions et non comme des recommandations.
Tout comme la diversification à tel âge avec tel poids de tel aliment dans le carnet de santé.
Il faut être un minimum cultivée critique et confiante en soi (ce qui est généralement le cas des mamans du forum d'ailleurs) pour choisir de les lire comme des recommandations.
 
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Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
À propos des femmes alcooliques, le discours du CRAT repose sur une logique inverse et troublante : malgré des conclusions totalement rassurantes sur la conso modérée, il estime que pour les non-alcooliques, le zéro-alcool est "une mesure tout à fait raisonnable et faisable pour la grande majorité des femmes pour qui l’alcool est consommé de façon récréative et festive" (alors qu'on peut supposer qu'elles sauraient respecter un seuil, n'ayant pas d'addiction, c'est quand même pas marrant pour tout le monde, le zéro, addiction ou pas, et puis je ne vois pas ce que le fait de se priver d'une conso faible a de "raisonnable" si c'est sans danger)

...et recommande le respect du seuil pour celles qui ont souci : "En ce qui concerne les femmes pour qui l’imprégnation alcoolique constitue un réel problème, la mise en place d’une prise en charge multidisciplinaire adaptée est indispensable. Une réduction de la consommation d’alcool à moins de 2 verres par jour semble indispensable tout au long de la grossesse."
🤣🤣 meme le CRAT nous laisse tomber 🤭
 

Lullalynne

Lactarium
Il y a quelques années, à une soirée, j'ai rencontré une jeune femme enceinte, proche de son terme, qui fumait. J'avoue que j'ai été franchement choquée.
Par la suite, j'ai appris qu'elle avait fait un déni de grossesse (elle l'a su vers 5 mois). N'ayant pas pu arrêter la cigarette dès les premiers temps, son médecin lui avait apparemment déconseillé de stopper net, ce qui aurait fait plus de mal que de bien.
Je n'ai pas plus d'explications ou de sources scientifiques mais le phénomène de dépendance est sûrement à prendre en compte en effet.
 

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Il y a 10ans j'ai été choquée d'une cousine qui avait bu du champagne enceinte à son mariage... J'avais aussi été choquée il y a 5-6ans d'une amie affirmant que si elle tombait enceinte elle n'arreterait absolument pas l'alcool mais qu'elle aurait une conso modérée et raisonnable (mon dieu si la moi d'il y a 10ans voyait la moi de maintenant 🤣🤣😂)
On est remplis d'idées préconçues issues de la société, ce qui est important c'est de réfléchir ensuite de de ne pas juger tout de suite. On peut être choqué sans pour autant juger, ou juger trop vite mais faire amende honorable apres reflexion 😉
 

Caro_le

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Les recommandations du CRAT ne me choque pas. Alors pour l'interdiction total d'alcool il faut savoir que c'est une recommandation internationale. Hors France les recommandations sont les mêmes y compris US, UK (où il y a un vrai problème d'alcoolisme de la femme, j'ai oublié les chiffres) Allemagne etc.
Pour les femmes où il y a une dépendance, même dans le cadre d'un sevrage, il y a une diminution progressive de la consommation couplée avec un suivi médical et non pas un arrêt brutal, il faut le temps au corps de se désintoxiquer de l'alcool.
 

Lirael

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Je crois que le soucis d'un arrêt soudain pour une grosse fumeuse ou une grosse consommatrices d'alcool c'est que le stress engendré par l'arrêt est plus néfastes que diminuer la consommation d'alcool/cigarette.

Une alcoolique n'arrêtera jamais d'elle même l'alcool durant la grossesse ... Il y a souvent un déni.
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je crois que le soucis d'un arrêt soudain pour une grosse fumeuse ou une grosse consommatrices d'alcool c'est que le stress engendré par l'arrêt est plus néfastes que diminuer la consommation d'alcool/cigarette.

Personnellement, ancienne grosse fumeuse (25 roulées quotidiennes par tous les temps, même malade), j'ai trouvé les tentatives d'arrêt progressif/les rationnements absolument insupportables (constante torture entre je peux, je peux pas, avec la tentation constante de dépasser puis laisser tomber, le cercle vicieux qui s'entretenait, l'envie qui augmentait avec l'espacement des clopes au lieu de diminuer) et l'arrêt brutal beaucoup moins (d'ailleurs je n'ai jamais réussi que brutalement).
 
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Lirael

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Personnellement, ancienne grosse fumeuse (25 roulées quotidiennes par tous les temps), j'ai trouvé les tentatives d'arrêt progressif absolument insupportables (constante torture entre je peux, je peux pas, avec la tentation constante de dépasser puis laisser tomber) et l'arrêt brutal beaucoup moins (d'ailleurs je n'ai jamais réussi que brutalement).
Ah mais je dis pas que l'arrêt brutal et pas plus efficace ^^, j'imagine que chacune arrête ou diminue comme elle le peux.

Si c'est pas indiscret tu a arrêté avant tes essais grossesses ? Parce que j'ai souvenir d'un collègue hyper à cran quand il c'est arrêté de fumer alors pendant la grossesse ou on est plutôt stressé j'imagine pas un arrêt du jour au lendemain.
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
J'ai arrêté juste avant Nounours (la fois définitive). Ce que je dis justement, c'est que les essais d'arrêt progressif se sont avérés beaucoup plus stressants pour moi (pas seulement moins efficaces, mais bel et bien plus stressants aussi !). C'est contre-intuitif, et difficile à se représenter quand on n'a pas d'addiction, mais le cercle de l'addiction s'entretient quand on espace les clopes car on les attend encore plus... Lors de mes essais d'arrêt par rationnement, je n'arrêtais pas de penser à la rare clope suivante, je ne vivais que pour ça... Alors que la rupture totale d'un coup s'est avérée plus libératrice pour la tête et j'ai bcp moins galéré, avec bcp moins de grosses sensations de manque et donc bcp moins de stress. Du moins c'est mon expérience d'ancienne droguée à la nicotine, je ne sais pas si c'est forcément plus simple pour tout le monde de faire ainsi.
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
La réduction de la cigarette pose aussi un problème spécifique : la quantité de goudron et saletés absorbée dépend largement de la façon dont on tire sur la clope et pas seulement du nbr de cigarettes. Donc même un espacement peut ne pas s'accompagner d'une réduction significative des substances toxiques, ni d'une réduction réelle de l'addiction, qu'elle soit physique ou psychologique, car on compense souvent en tirant encore plus fort. Après il me semble que beaucoup parviennent à stopper ainsi, c'est je crois la façon classique de faire, mais moi j'aurais jamais pu.
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Par contre je recommande pas d'arrêter les AD trop près de la clope comme j'avais fait ^^ Assez hardcore, ça.
 

Lirael

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Oui, j'imagine le truc
J'ai arrêté juste avant Nounours (la fois définitive). Ce que je dis justement, c'est que les essais d'arrêt progressif se sont avérés beaucoup plus stressants pour moi (pas seulement moins efficaces, mais bel et bien plus stressants aussi !). C'est contre-intuitif, et difficile à se représenter quand on n'a pas d'addiction, mais le cercle de l'addiction s'entretient quand on espace les clopes car on les attend encore plus... Lors de mes essais d'arrêt par rationnement, je n'arrêtais pas de penser à la rare clope suivante, je ne vivais que pour ça... Alors que la rupture totale d'un coup s'est avérée plus libératrice pour la tête et j'ai bcp moins galéré, avec bcp moins de grosses sensations de manque et donc bcp moins de stress. Du moins c'est mon expérience d'ancienne droguée à la nicotine, je ne sais pas si c'est forcément plus simple pour tout le monde de faire ainsi.
Oui j'imagine le truc :/.
C'est top d'avoir réussi a arrêter ^^.

La réduction de la cigarette pose aussi un problème spécifique : la quantité de goudron et saletés absorbée dépend largement de la façon dont on tire et pas seulement du nbr de cigarettes. Donc même un espacement peut ne pas s'accompagner d'une réduction significative des substances toxiques, ni d'une réduction réelle de l'addiction, qu'elle soit physique ou psychologique. Après il me semble que beaucoup parviennent à stopper ainsi, mais moi j'aurais jamais pu.
Il y a aussi la marque que tu fumes qui peut être pire que d'autres j'ai l'impression niveau saloperie dedans.
 

pauline1

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Ca vaut ce que ça vaut mais je n'ai réussi à sevrer la miss pour l'allaitement que d'un coup net. (Elle était accroc aussi 🤭, plus de 10 tétées/j à plus de 2 ans). Pour elle la diminution progressive était aussi trop stressante car elle était en demande perpétuelle. Finalement l'arrêt brutal a été mieux vécu que les tentatives douces précédentes.
J'imagine que certains ont besoin de réduire petit à petit tandis que d'autres auront besoin d'un arrêt net.

J'imagine que l'effet de manque en cas d'addiction peut aussi être néfaste pour la grossesse. Ca ne doit pas être évident à gérer.
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Sekhmet , pfff, non, en fait seulement dans des situations "extrêmes", je suis en revanche très peu résistante pour tout le reste (j'ai l'abandon très facile et le souffle court, cela m'a beaucoup gênée dans ma vie, par exemple je suis totalement incapable de préparer un concours ou de relever un quelconque défi un peu hard). Je pense que le moteur des deux arrêts coups sur coup a été la très grande culpabilité de donner ces substances à mon bébé alors que déjà, on lançait une grossesse dans des conditions matérielles limite (30 m2, pas de situation, etc.). Mais ce que je peux faire pour eux, Nounours et Tink, je ne pourrais jamais le faire pour moi-même, je baisserais les bras, trop dur.
 
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