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Grossesses en cours

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Et puis de toutes façons, citons notre meilleur ami le crat :
  • Consommation "modérée à légère" :
    • En dessous de 2 unités d’alcool par jour, ou moins de 1 binge drinking par semaine :
      • La fréquence globale des malformations n’est pas augmentée.
      • Les études sur des effectifs très importants (plus de 15 000 enfants), semblent, dans l’ensemble, écarter un retentissement neuro-comportemental de ce type de consommation maternelle d’alcool chez les enfants évalués à un âge de 2 à 14 ans.

Je pense que le peu d'alcool restant rentre dans la consommation modérée à légère, voire moins. ;)

Par ailleurs, en tant que spécialiste pour détecter l'alcool dans les plats, j'ai jamais rien senti dans une sauce mijotée (et pourtant je sens l'alcool là où quasi personne ne le sent, y compris le jus de fruit qui commence tout juste à tourner...)
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je reprends une vieille conversation du coup, mais je me demande, avec ça, comment ils peuvent ne pas pouvoir fixer de seuil (seule raison à ce "zéro alcool" si culpabilisant qu'on nous ressert à chaque fois, au point que la moindre goutte évoquée terrorise tout le monde) ? Faut quoi comme critère(s) pour faire des seuils ?
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Je reprends une vieille conversation du coup, mais je me demande, avec ça, comment ils peuvent ne pas pouvoir fixer de seuil (seule raison à ce "zéro alcool" si culpabilisant qu'on nous ressert à chaque fois) ? Faut quoi comme critère(s) pour faire des seuils ?
Je ne sais pas, mais il me semble que dans d'autres pays on n'est pas si strict (Grande-Bretagne ?).
Il est possible que 1) le message soit plus facile à faire passer 2) pour beaucoup de nanas, il est plus simple de faire zéro zéro que de retenir un seuil 3) tout ça lié à une crainte vu le côté "populaire" de l'alcool en France.
Mais pour moi ça n'excuse pas l'infantilisation à ce sujet.
(J'ai écho du col mardi matin, je suis d'une humeur, je vous dis pas...)
Essaie de pas être trop dans le col-tard, prends bien une col-lation avant de venir ! J'espère que l'échographiste ne t'aura pas dans le col-limateur...

(bon j'arrête mes blagues à deux balles 🙈 🚪 🏃‍♀️ )
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
En plus, ma SF se débrouille toujours pour trouver les mesure les PIRES depuis le début, c'est un truc de dingue. Même à 15 SA, elle trouvait pire que Doc sexy gynéco à 18 SA. C'est de la cruauté. Bon, en prévision d'une nouvelle image horrible, j'ai déjà retrié ma collection de témoignages au profit des thèmes "J'ai accouché après 34 SA avec un col utile à 10 mm depuis des semaines" et "Mon bébé était assis sur mon cerclage dès 6 mois de grossesse et j'ai tenu jusqu'à la fin".
 

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Je reprends une vieille conversation du coup, mais je me demande, avec ça, comment ils peuvent ne pas pouvoir fixer de seuil (seule raison à ce "zéro alcool" si culpabilisant qu'on nous ressert à chaque fois, au point que la moindre goutte évoquée terrorise tout le monde) ? Faut quoi comme critère(s) pour faire des seuils ?
Je conseille, mais j'avais déjà du le faire, le livre "enceinte, liberez vous des idées reçues" très deculpabilisant et suuurtout très "desinfantilisant". Vu que j'ai horreur qu'on pense à ma.place, j'ai décidé comme une grande dès ma deuxième grossesse (à la première je n'avais pas eu le temps de me.poser beaucoup de questions 😕) de choisir moi même le rapport bénéfice-risque de chaque sujet épineux. Et puis comme j'ai horreur de rendre des comptes ou de me justifier, je dis aux gens ce qu'ils ont envie d'entendre 😁. (Ou je leur dis fu**, tour dépend du contexte !)
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Poupinetteplume , je l'ai ! Mais au-delà de la liberté de se déterminer, c'était aussi une question générale de curieuse sur la définition des seuils, lesquels semblent seuls pouvoir fonder d'autres recos que "zéro". C'est un argument souvent avancé pour l'alcool, la difficulté à fixer un seuil, or on a l'air de disposer d'études assez parlantes, du coup je me demande si c'est une question de méthodo/niveau de qualité des études ou autre chose qui empêche de fixer ce satané seuil. En tout cas quand on en a échangé ici (car déjà fait), on a opposé justement qu'on n'avait pas ce seuil officiel, donc le principe de précaution prévalait quand même, ça tourne en rond, quoi.
 
Dernière édition:

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Ah et sinon, on doit encore augmenter l'insuline (après plusieurs semaines de réflexions stériles sur la supposée efficacité du régime, des doses, des doses combinées au régime). Mais attendez, je me demande s'il n'y a pas un subtil lien secret, encore inexplicable par la science, entre l'augmentation résistante des glycémies et la diminution inexorable de mon col, hum ? 🤔😏
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Il me semble qu'il y a plein de cas de mamans avec un DG costaud où il fallait mettre tout plein d'insuline dans des grossesses normales en dehors de ça non ? T'as peut-être juste pas du tout de bol... :calin:

En tous cas mieux vaut des soucis de DG (qu'on sait gérer même si c'est casse-gonades !) que le col qui se barre en live... j'imagine que si tu es là c'est que le cerclage tient toujors ? :calin:
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Oui, je sais que ça n'a strictement rien à voir :D.

Elles me reparlent de la bouffe, encore (une véritable obsession, elles ne semblent pas capables de croire aux limites du corps, ou alors elles aiment bien parler sans que ça n'ait de sens ?). Pour le cerclage, oui, ça tient, et poche des eaux encore intacte malgré la grosse protrusion dans le col (je cauchemarde beaucoup sur la fissure et la rupture). Si seulement ça pouvait tenir ne serait-ce que quatre semaines et demie de plus, ce sera déjà merveilleux...
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Elles me reparlent de la bouffe, encore (une véritable obsession, elles ne semblent pas capables de croire aux limites du corps, ou alors elles aiment bien parler sans que ça n'ait de sens ?)
Peut-être qu'elles ont peur pour ta grossesse (ce qui ne serait pas surprenant) et que c'est leur moyen de se dire qu'elles font quelque chose ?

Et tant que la poche tient, y'a de l'espoir ! :pom pom: Jour après jour, semaine après semaine... d'ici jeudi il entre dans la catégorie "grande prématurité" mais plus "très grande prématurité" il me semble ? :)
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Peut-être qu'elles ont peur pour ta grossesse (ce qui ne serait pas surprenant) et que c'est leur moyen de se dire qu'elles font quelque chose ?

Oui, c'est bien possible. Le truc c'est que du coup elles m'énervent +++ et je sais pas comment le signifier... Et comme je suis moyennement en état de réagir de façon adéquate... Heureusement, les visites sont désormais espacées aux trois jours.

Oui, tout à fait, on sort des extrêmes jeudi, c'est déjà ça !
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je suis en rogne à cause du rdv de demain, et aussi du fait que je devrais être en train de choisir des bodys et de me réjouir, pas de flipper à mort depuis des semaines sans pouvoir manger/bouger/vivre à ma guise. Chaque truc qui va pas, glycémie ou col, sonne un peu comme une puniition supplémentaire et une preuve de l'inefficacité de tous ces efforts qui me coûtent déjà énormément. Ça ira mieux dans quatre semaines, enfin je pense.
 

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
@Poupinetteplume , je l'ai ! Mais au-delà de la liberté de se déterminer, c'était aussi une question générale de curieuse sur la définition des seuils, lesquels semblent seuls pouvoir fonder d'autres recos que "zéro". C'est un argument souvent avancé pour l'alcool, la difficulté à fixer un seuil, or on a l'air de disposer d'études assez parlantes, du coup je me demande si c'est une question de méthodo/niveau de qualité des études ou autre chose qui empêche de fixer ce satané seuil. En tout cas quand on en a échangé ici (car déjà fait), on a opposé justement qu'on n'avait pas ce seuil officiel, donc le principe de précaution prévalait quand même, ça tourne en rond, quoi.
Moi je pense que que c'est ce fichu "principe de précaution" additionné au fait qu'on considère que la française n'est pas capable de se restreindre (c'est bien connu on est de grosses saoulardes 🤪) et que donc mieux vaut lui dire zéro au moins la recommandation est facile à suivre. Puis comme ça fait des années qu'on dit ça et que je me rend compte que finalement bcp de pro de santé sont la tête dans le guidon et ne réfléchissent malheureusement absolument pas (pas de sens critique) bin maintenant ils y croient dur comme fer sans se demander sur quoi c'est fondé.

Et aussi je pense que puisqu'on est faites pour porter les enfants c'est bien normal qu'on se sacrifie non ? Et d'ailleurs dans le meme genre je trouve juste complètement hallucinant que jamais un vaccin contre la toxo n'ait été conçu car pour le coup on ne peut pas dire que les cas soient rare et c'est vraiment super contraignant sérieux ça me soule bcp, mais encore une fois ça paraît sûrement évident qu'on peut bien faire "l'effort" de pas bouffer de bidoche ni de charcut' pendant 9 mois plusieurs fois dans notre vie... Et là théorie supplémentaire à ce sujet d'une amie c'est qu'on voit que la recherche est plutôt contrôlée par des hommes car peut être que si plus de femme pouvaient être à l'initiative de ce genre de chose le vaccin existerait déjà 😊.
Résumé : la France considère que la femme portera les enfants du pays avec tout le dévouement qui leur est dû, sans se plaindre et avec le sourire bien sûr. (mais ne s'en occupera pas trop quand même après car faut aussi faire tourner l'économie nationale donc plutôt payer des gens une misère pour faire ça)
(hmm j'arrête ma diatribe on me sentirait presque aigrie...)
 

Marnie

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Mais qu'est-ce que le principe de précaution, en vrai ? Conseiller de ne pas boire une goutte par peur des effets néfastes alors même qu'on dispose d'études montrant que la conso occasionnelle est sans impact, c'est pas plutôt de la superstition que de la précaution ? Je croyais que le principe de précaution concernait les choses pour lesquelles on n'avait pas de données ?
 

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Mais qu'est-ce que le principe de précaution, en vrai ? Conseiller de ne pas boire une goutte par peur des effets néfastes alors même qu'on dispose d'études montrant que la conso occasionnelle est sans impact, c'est pas plutôt de la superstition que de la précaution ? Je croyais que le principe de précaution concernait les choses pour lesquelles on n'avait pas de données ?
On a pas de données sur le niveau d'irresponsabilité des françaises...
 
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