meme le CRAT nous laisse tomberÀ propos des femmes alcooliques, le discours du CRAT repose sur une logique inverse et troublante : malgré des conclusions totalement rassurantes sur la conso modérée, il estime que pour les non-alcooliques, le zéro-alcool est "une mesure tout à fait raisonnable et faisable pour la grande majorité des femmes pour qui l’alcool est consommé de façon récréative et festive" (alors qu'on peut supposer qu'elles sauraient respecter un seuil, n'ayant pas d'addiction, c'est quand même pas marrant pour tout le monde, le zéro, addiction ou pas, et puis je ne vois pas ce que le fait de se priver d'une conso faible a de "raisonnable" si c'est sans danger)
...et recommande le respect du seuil pour celles qui ont souci : "En ce qui concerne les femmes pour qui l’imprégnation alcoolique constitue un réel problème, la mise en place d’une prise en charge multidisciplinaire adaptée est indispensable. Une réduction de la consommation d’alcool à moins de 2 verres par jour semble indispensable tout au long de la grossesse."
Je crois que le soucis d'un arrêt soudain pour une grosse fumeuse ou une grosse consommatrices d'alcool c'est que le stress engendré par l'arrêt est plus néfastes que diminuer la consommation d'alcool/cigarette.
Ah mais je dis pas que l'arrêt brutal et pas plus efficace ^^, j'imagine que chacune arrête ou diminue comme elle le peux.Personnellement, ancienne grosse fumeuse (25 roulées quotidiennes par tous les temps), j'ai trouvé les tentatives d'arrêt progressif absolument insupportables (constante torture entre je peux, je peux pas, avec la tentation constante de dépasser puis laisser tomber) et l'arrêt brutal beaucoup moins (d'ailleurs je n'ai jamais réussi que brutalement).
Oui j'imagine le truc :/.J'ai arrêté juste avant Nounours (la fois définitive). Ce que je dis justement, c'est que les essais d'arrêt progressif se sont avérés beaucoup plus stressants pour moi (pas seulement moins efficaces, mais bel et bien plus stressants aussi !). C'est contre-intuitif, et difficile à se représenter quand on n'a pas d'addiction, mais le cercle de l'addiction s'entretient quand on espace les clopes car on les attend encore plus... Lors de mes essais d'arrêt par rationnement, je n'arrêtais pas de penser à la rare clope suivante, je ne vivais que pour ça... Alors que la rupture totale d'un coup s'est avérée plus libératrice pour la tête et j'ai bcp moins galéré, avec bcp moins de grosses sensations de manque et donc bcp moins de stress. Du moins c'est mon expérience d'ancienne droguée à la nicotine, je ne sais pas si c'est forcément plus simple pour tout le monde de faire ainsi.
Il y a aussi la marque que tu fumes qui peut être pire que d'autres j'ai l'impression niveau saloperie dedans.La réduction de la cigarette pose aussi un problème spécifique : la quantité de goudron et saletés absorbée dépend largement de la façon dont on tire et pas seulement du nbr de cigarettes. Donc même un espacement peut ne pas s'accompagner d'une réduction significative des substances toxiques, ni d'une réduction réelle de l'addiction, qu'elle soit physique ou psychologique. Après il me semble que beaucoup parviennent à stopper ainsi, mais moi j'aurais jamais pu.