C'est une pensée née de la généralisation du lait en poudre.
Le lait en poudre comme substitut majoritaire de l'allaitement s'est imposé après la deuxième guerre mondiale. Il y avait besoin que les femmes soient au travail de façon productive pour reconstruire le pays. Pour les mamans qui restaient à la maison, il était aussi nécessaire de faire des enfants ( or, l'allaitement bloque la fertilité ).
Deux bonnes raisons pour que le lait en poudre remplace l'allaitement au sein.
( le féminisme à la française a valorisé cette "liberté" donnée aux mères, ce qui a certainement accéléré un peu le processus ).
Or, après la guerre, dans de nombreuses familles, nourrir avec du lait en poudre coûtait très cher. ( ça reste le cas, d'ailleurs ).
Pour être sûr que bébé allait boire toute la préparation, il fallait qu'il pleure de faim.
Ainsi, le lait en poudre n'allait pas être "gâché".
Avec l'allaitement maternel, laisser un bébé atteindre ce niveau de faim est contre-productif : bébé est désorganisé nerveusement et sa succion est moins bonne, moins efficace, les tétées sont moins longues, ça peut être compliqué de mettre correctement bébé au sein ( d'où des douleurs )...
Notre lait est gratuit.
Il est tout le temps disponible.
Donc, rien ne nous empêche de proposer.
Bébé dispose !
C'est tout une pensée à réorganiser en prenant l'angle des connaissances de l'allaitement ( et dans une société où l'allaitement n'est pas la norme, c'est encore compliqué ).
(en plus j'ai raté l'alexandrin, triste vie). J'ai une de ces flemmes d'accoucher! Autant la première fois j'avais le bénéfice de l'inconscience, autant là je suis blasée d'avance. Mais en même temps très pressée de rencontrer enfin le petit passager qui voyage avec moi. Et puis hâte aussi d'être débarrassée de la planète qui me sert de ventre 
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" "bah c'est Lila".
