Petit point d'etape, la poulette a 7 mois aujourd'hui :
Gros passage à vide le week-end dernier, où j'ai pleuré d'épuisement et de lassitude. Impression avec la garde qui ne marche pas que nos instincts de parents n'aident pas notre fille à s'adapter à un autre lieu, d'autres adultes. À chaque fois qu'elle pleure je me demande si c'est "normal", si elle n'a pas un problème tout en me disant que je suis vraiment idiote de penser ainsi. Chaque enfant est unique et différent et ce sont aux adultes de s'adapter. Sauf que nous l'assmat n'y arrive pas.
Et une nuit du début de semaine je découvre qu'elle a atterri contre moi, dans mon lit, par je ne sais quelle opération obscure. Vraie nuit de cododo, les rots la gênent, j'ai mal au dos, mais je suis tellement à bout que je n'ai aucune énergie pour m'asseoir. Je la recolle contre mon sein à chaque pleur, la nuit passe ainsi et le lendemain je me sens revivre ! Beaucoup beaucoup moins fatiguée.
Du coup, maintenant après son 1er réveil une fois que je me suis endormie, je la rapatrie contre moi et je suis maintenant incapable de compter les réveils et les tétées. Ça a l'air de fonctionner ! Elle rote allongée ou ne rote pas et boit de petites quantités à chaque fois.
De retour de mon atelier de danse mercredi, je découvre qu'elle dort dans son lit, endormie à l'aide de son papa et d'une tétine. Je suis tellement contente !
Et hier, endormie pour une sieste de l'après-midi avec l'aide de ma mère, dans son lit, avec une tétine et mon tee-shirt sur sa tête.
Ce sont de petites avancées qui me rassurent beaucoup et mon conjoint a vraiment pris sa place en la gardant davantage les jours où l'assmat devait la garder et ne peut/veut plus la prendre.
J'ai dit à l'assmat (j'avais répété avant
) que c'était difficile à entendre pour moi que mon bébé était un babi, qu'elle faisait peur au plus grand, etc. Et surtout que je ne savais pas quoi faire de tout ça à part que je culpabilisais.
À la maison, elle passe du temps au sol, assise avec ses jouets en leur parlant et rampe avec une jambe. J'ai vraiment du mal à savoir ce qui coince chez l'assmat. Peut-être qu'elle ne peut pas l'accompagner dans son sommeil, qu'elle angoisse que ça réveille les autres enfants, qu'elle ne veut pas la mettre assise (car ce n'est pas assez motricité libre).
Mon conjoint pense qu'elle n'y a pas assez été (1 ou 2 semaines complètes de 22-23h), que les dents qui l'ont fait souffrir et l'angoisse de séparation n'ont pas aidé. Je me demande si notre poulette ne sens pas aussi les tensions et la fatigue de l'assmat.
On continue nos recherches pendant les vacances d'un autre moyen de garde. En tous cas cette semaine a été plus facile (je recharge les batteries avant d'affronter le prochain épisode difficile!).