Ici semaine d'adaptation, j'avais imaginé ça plus simple. On a eu des retours de l'assmat qui nous a dit qu'elle ne pourrait pas gérer les pleurs de notre fille pendant la sieste des 3 plus grands et que ça n'allait pas le faire comme ça. Que ce qui la calmait c'etait être dehors, mais que légalement elle ne pouvait pas laisser les autres enfants ; que notre fille pleurait vraiment très fort, qu'il fallait lui apprendre à attendre, etc.. Sur le moment je me suis vue arrêter le taf, devoir rester à la maison. Mon compagnon a proposé d'être dans les parages la 1e semaine.
En rentrant mon angoisse s'est transformée en colère : mais WTF c'est son boulot ou quoi ??? Si elle ne gère pas pourquoi prendre 4 gamins ?? Et je me suis sentie remise en cause dans ma manière d'éduquer mon enfant (non, je ne vais pas la laisser pleurer "exprès", même si je la pose de temps en temps quand je n'ai pas le choix).
J'aurais plutôt aimé qu'on me rassure et je me suis retrouvée à rassurer la professionnelle qui était en difficulté.
Pffff franchement ça plus la séparation, plus le taf, et les nuits difficiles, je me rends compte que j'ai 0 réserve. Et on n'a pas encore eu le couplet " elle ne dort qu'en portage, ça va être compliqué, patati patata". D'un autre côté ça me force à faire confiance à mon enfant et je me dis qu'elles vont finir par trouver leur rythme. D'autant que la poulette avait l'air très crevée mais pas du tout traumatisée.
J'essaie aussi de me dire que ça a l'air d'être l'ethos professionnel des puer et assmat de dire que le problème vient de l'enfant quand ça galère au début.
Je vous avoue, je rêve parfois de me télétransporter en novembre, quand la rentrée sera derrière moi !
Ce week-end, câlins, TT et dodos collés au programme