@yomi je suis dans le 41.
J'ai identifié quasiment depuis le début plv, œufs, fruits à coque, gluten, avoine ( y compris sans gluten) et maïs.
Dans l'absolu les choses s'arrangent : je peux manger 1/2 jaune d'oeuf dur, prendre en toute petite quantité des céréales avec peu de gluten (genre petit épeautre). Si je craque plus loin que ça les réactions sont moins pire, on a de moins en moins de vomis mais à la place c'est un sale reflux bien acide qui l'empêche de dormir.
Pour le sommeil, les filles... Quand je vous lis je me revois 3 ans en arrière. J'ai tellement douté. J'ai essayé de faire autrement mais ça ne marchait pas et je ne pouvais pas l'entendre pleurer. J' en pouvais plus... Rosa Jové est arrivée un peu tard pour moi, quand les choses allaient déjà mieux. Mais je plussoie
@Pellita. Nos bébés sont des bébés. On ne peut pas raisonnablement s'attendre à ce qu'ils dorment comme des adultes. On trouve OK qu'à 6 mois ils ne sachent pas faire leurs lacets mais il faudrait qu'ils sachent enchaîner les cycles de sommeil aussi bien que quelqu'un qui l'a fait pendant 2, 3, 4... décennies.
Au bout du compte je vous PROMETS que ça s'arrange. Mais oui, c'est hyper hardcore. Le manque de sommeil est la pire torture imaginable. Tout le reste devient torture. En plus en tant que mamans on s'imagine toujours que c'est de notre faute alors ça fait double peine. Quadruple peine quand on attend de nous d'être en plus souriantes et soignées.
Pour moi le mode survie était le cododo sans limite de durée, et quand il dormait dormir aussi ou me lâcher sur quelque chose de plaisant pour moi selon ce dont j'avais le plus besoin. Et surtout dans des phases où le sommeil était nawak (donc grosso modo tous les jours entre 3 et 12 mois), survivre était mon UNIQUE objectif, décliné ainsi : 1- besoins de mon bébé 2- mes besoins 3- fuck le reste. De toute façon c'est temporaire.
Bon, ça marchait parce que je n'en avais qu'un, que mon mari s'est mis un énorme coup de pied au derrière pour l'intendance et que j'avais ma maman à côté.
J'ai ragé, j'ai pleuré, j'ai hurlé, j'ai eu des mots durs pendant cette période. J'ai énormément culpabilisé.
Et c'est passé. Et c'est revenu mais en moins pire. Et c'est repassé. Et le sevrage a tout fichu en l'air. Et on a retrouvé un équilibre. A chaque fois je l'ai accompagné, en fait en y réfléchissant les seules fois où je ne l'ai pas accompagné en fonction de ses besoins c'est que j'étais absente (et il a géré comme un chef avec son père ou ses grands parents) . Aujourd'hui il est rare que mon petit bonhomme s' endorme plus tard que 21h30, et rare aussi qu'il se réveille la nuit.
Je pense vraiment fort à vous parce que je me souviens à quel point le chemin paraît interminable avant d'en arriver là.