Je n’ai pas eu vraiment le choix.
Premier complément de LA pendant que j’étais en salle de réveil. Mais à la tasse, mon mari a lourdement insisté.
Puis complément de LA parce qu’il ne prenait pas assez. J’ai donc tout de suite demandé un tire-lait et il a eu mon lait en complément.
Puis complément de LA après notre sortie et sa perte de poids vertigineuse en 3 jours.
Commande d’un tire-lait en urgence, mais avec le stress, rien ne sortait.
J’ai du relancer ma lactation (power pumping pendant plusieurs jours).
Avant-hier, j’ai tiré 980 ml en 8 fois. Comme quoi, il ne faut jamais perdre espoir.
Pleurer, oui, ça m’arrive 3 fois par an.
Mais j’en ai pas eu envie pour ne pas craquer devant lui et qui le ressente. J’ai préféré lâcher prise et lui laisser du temps.
En deux mois, mon allaitement m’aura coûté plus cher que s’il avait été au LA (conseillère, Osteo, achat des calma, etc.). Mais je ne regrette pas et je sais que tout va rentrer dans l’ordre.
Je n’aurais jamais pensé galéjer autant avec mon 4ème, surtout après deux allaitements longs. Mais j’ai une chance que je mesure. Mes aînées ont entre 13 et 20 ans. Je n’ai donc que mon petit à m’occuper. Je ne pourrait pas faire tout ça avec un ou plusieurs petits bouts en plus d’Achille.
Et oui, son prénom est celui d’un battant.
Cela devait être prémonitoire lorsque nous l’avons choisi.
Il a donc toutes les armes nécessaires pour s’en sortir.