C'est chouette qu'elle regarde les possibilités que tu soies avec Achille et que tu continues l'allaitement. C'est dur que ce soit aussi "installé et sévère" mais ça me rassure de savoir que tu es prise en charge ! Comment te sens-tu ? T'es tu sentie écoutée ? Ca t'a fait du bien de parler ? As-tu pu en discuter avec ta grande ou ton mari ou une autre de tes filles ?
J’ai discuté un peu avec ma grande. Je ne souhaite pas en parler avec ma plus jeune, je ne veux pas qu’elle s’inquiète. La distance est déjà assez compliquée à gérer pour elle. Et je veux aller mieux quand elle sera là, aux prochaines vacances.
Je ne sais pas si je vais en parler avec mon mari. Il a été capable d’en parler avec un collègue (au passé dépressif) que je connais bien, de lui dire à quel point je ne vais pas bien.
Je suppose qu’il voulait son avis.
Sauf que j’étais déjà allée chez mon gyneco et avait déjà mon rdv chez la psy.
Mais à côté de ça, il ne me ménage pas. Me fait la gueule pour tout et pour rien.
Comment je me sens ? Je ne me reconnais pas.
Je prends une douche quand j’ai besoin de sortir, deux fois maximum/semaine. Je n’ai envie de rien. Je n’ai aucun appétit (un repas par jour sans apprécier ce que je mange), n’ai plaisir à rien (mon mari m’a offert il y a un mois le sac de mes rêves, dont je rêvais depuis des années, ça ne m’a même pas fait sourire).
Et accessoirement, il m’arrive régulièrement d’avoir envie de sauter du 3eme étage.
A côté de ça, il suffit que j’ai besoin de souffler un peu pour que le petit ne dorme pas et pleurniche en continu.
Je suis impatiente d’etre à demain. Mon amie vient me voir. C’est la seule chose qui me fasse du bien, j’ai l’impression.