C'est fou j'aurais pu écrire tout ce message a la différence que dans ma belle-famille ils sont un peu envahissant et respectueux à leur maniére.Hello @Léna V.
Pour le devenir mère : je me suis métamorphosée, mon identité de maman descend très nettement de celle de ma mère. Ça ne me pose aucun soucis car je suis au clair avec ce que je veux laisser ou garder et surtout avec ce contre quoi je ne peux pas lutter outre mesure (mon anxiété principalement). Je vis très proche de ma belle famille, très compliqué pour moi d’embarquer mon conjoint dans la création d’une nouvelle bulle quand lui n’a pas quitté la sienne. Il ne se rend pas compte qu’on retourne à leur dynamique et à leurs rituels très fréquemment et je dois souvent lutter pour ne pas être aspirée (ses parents m’incluent dans « les enfants » quand ils parlent de mon conjoint et ses frères et sœurs). Je les aime beaucoup et ils nous respectent mais ils oublient eux aussi que même s’ils sont sympa et sains il existe d’autres fonctionnements, et que j’ai le droit de vouloir tester autre chose. Tout cela n’est pas verbalisé bien sûr (sauf entre mon conjoint et moi). Donc des fois je fais un peu la mégère qui pose des limites. Mais tant pis, c’est pour mes enfants. Je suis ok avec le village pour élever les gosses mais je veux créer mes propres dynamiques et repères, pas être une succursale de ma belle famille.
Du coup j’ai développé une identité de maman que je ressens « forte » (je sais pas trop ce que ça veut dire, disons que je me sens très souvent un peu louve) mais basée sur pas grand chose car je suis devenue maman « très vite » (1 an avant d’avoir mon premier je ne voulais pas du tout d’enfant). C’est fatiguant de s’inventer et de se revendiquer en même temps. Mais je ne me vois pas fonctionner autrement. Je sens quand même que le socle de ma propre mère est là[...]
Ça m'a fait trop du bien de voir qu'on est pas seules.
Je me suis reconnue aussi dans quelques passages de @Léna V.