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Accouchement physiologique

Laaura

Lactarium
j’essaierais ça si accouchement à domicile forcé pour numéro 4 lol

Mdr sa a marcher pour moi ducoup je hurlait pas mais pauvre drap


Parcontre oui pendant les contractions je me tortillais et me tordais dans tout les sens sur le lit, sa m'aider à gérer les douleurs aussi mais après voilà j'ai eu la chance que sa soit hyper rapide. Perfusion pour déclencher à 15h30 je crois. 18h18 j'ai accoucher.

Pour ma 1ere grossesse, j'ai tenue jusqu'à 8 sans péridurale après j'ai craquer je l'ai Demander, a 2 mn près c'etais plus possible. Et ensuite comme toi @mamanbonheur sa a ralenti le travail.. Mais je n'arrivai plus à gérer la douleur le stresse aussi, mon copain aussi étais stresser etc. Je pense que l'ambiance en sale de naissance est aussi importante pour tenir sans péridurale
 

Princesses aux petits pois

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
S'enfermer dans sa bulle, c'est exactement ça...
La douleur pour mon 1er accouchement, je l'ai oubliée. J'ai plus souffert quand on m'a recousu.
Pour le 2 ème, franchement c'était gérable, ce qui m'a aidé c'est de bouger, j'ai fait les 100 pas dans le couloir, et le ballon dans ma chambre jusqu'au dernier moment.
Le fait de bouger fait descendre le bébé.

Quand les contractions s'amplifient trop la respiration est hyper importante, quand je soufflais je visualisais le bébé et j'imaginais que je soufflais sur lui pour qu'il descende.
Le fait de souffler et de s'ouvrir enfin de ne pas se recroqueviller sur soi aide. Moi je mettais la tête en arrière.

Les dernières minutes ont été douloureuses, très douloureuses mais après tu tiens bébé dans tes bras et tout est oublié.
Ça vaut vraiment le coup. Être maître de son corps, sentit quand il faut vraiment pousser...c'est beaucoup plus efficace.

Je ne regrette absolument pas mes choix.
 

mamanbonheur

Fontaine de lait
En plus l’avantage quand c’est physiologique c’est qu’il y a très très peu de complications en comparaison avec un accouchement médicalisé ! En plus la douleur de l’accouchement ne passe pas par la moelle épinière ce qui explique le fait que nous recommençons, en quelque sorte on ne la garde pas en mémoire ! Puis ça joue sur tout, le lien avec son bébé, l’allaitement...
 

bad mom

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
En plus l’avantage quand c’est physiologique c’est qu’il y a très très peu de complications en comparaison avec un accouchement médicalisé ! En plus la douleur de l’accouchement ne passe pas par la moelle épinière ce qui explique le fait que nous recommençons, en quelque sorte on ne la garde pas en mémoire ! Puis ça joue sur tout, le lien avec son bébé, l’allaitement...
Après si tu as peur de ne pas tenir l'option intermédiaire c'est de demander la pose du cathéter mais pas de produit. Certains hosto acceptent et c'est plus simple si on t'annonce un accouchement de 8a 12h ....
 

aurellly

Hyperlactation
Bonjour, j'ai accouché 4 fois à la maison avec une sage femme.
j'ai la flemme de tout reraconter :) voir la discussion "vos accouchements" page 6, 11 et 12.
la douleur....je pense qu'il faut l'accepter et s'y plonger.
pour mon 1° j'ai lutté, et le travail a duré 40h.... ensuite pour les autres, j'ai accepté et en attendant que la vague passe je pensais "ouverture"
le souvenir est étrange : on se rappelle qu'on a eu très très mal mais on se dit que finalement ce n'était pas si insurmontable que ça.
c'est pour ça que c'est si difficile à expliquer. ...et qu'on recommence!
bref, renseigne toi, prépare toi mais envisage aussi que ça se passe différemment de tout ce que tu auras prévu...
 

Clair de Lune

Hyperlactation
J'ai beaucoup aimé aussi "J'accouche bientôt , que faire de la douleur". Ce livre et celui d'Isabelle Brabant m'ont donnée beaucoup de force.
Tu te souviens du passage dans "j'accouche bientôt..." où Maïtie Trelaün fait la comparaison avec une rivière: soit on accepte de se laisser porter par le courant, et on glisse, on est emportée; soit on a peur, on essaie de s'accrocher aux branches, au rivage, et c'est plus compliqué. Pour moi, c'est exactement ça. Ce n'est pas tant une question de préparation, que d'accepter qu'on ne gèrera rien.

Après une première naissance par césarienne, un accouchement physiologique était très important pour moi. Mais j'avais peur de ne pas y arriver, de ne pas gérer, ou bien d'être trop dans l'intellectuel et de ne pas me laisser porter. Finalement, je n'ai pas géré et c'est pour ça que tout s'est bien passé. Je me suis laissée (je n'ai pas eu le choix, c'est la nature qui fait ça à partir du moment où on ne t'insécurise pas par des paroles déplacées ou des actes malvenus) emporter, je ne gérais rien.

Tu évoques la douleur et la phase de désespérance:
- la douleur: oui. Terrible. Mais pas une souffrance (j'aime bien la différence qui est faite entre les deux, il me semble que Maitie Trelaun en parle...sinon c'est dans le livre d'Isabelle Brabant). Et je ne la gérais pas, je n'ai pas été une guerrière, une amazone ou quoi que ce soit. Plus c'est monté, plus j'aurais donné n'importe quoi pour que ça s'arrête... et on comprend vite que le "n'importe quoi", c'est que ce bébé sorte! Pour ne pas "craquer" pour la péri: arriver le plus tard possible à l'hôpital! C'était mon projet, mais je n'avais pas prévu d'arriver si tard quand même (45 min entre mon arrivée aux urgences, et ma fille dans mes bras). Je me souviens avoir pensé au début des contractions : "c'est pas possible, je ne gère pas du tout la douleur, faut que je me reprenne, là, sinon, je ne vais jamais y arriver". En fait le travail avançait très vite, donc la douleur a été intense dès les premières contractions alors que j'imaginais que ça serait graduel. Je n'ai pas eu de toucher vaginal, au début je me suis dit faut que je gère. Puis j'ai perdu les eaux, et là, je savais (je le "savais" c'est tout) que ça s'accélérait et qu'il fallait partir à l'hôpital. Quand je suis arrivée, ma sage-femme m'attendait, elle a fait le seul toucher de l'accouchement. Je n'ai pas été surprise (j'étais un peu ailleurs de toute façon) quand elle m'a dit que j'étais complètement dilatée, je n'y avais pas réfléchi, mais je savais que c'était imminent. Pendant la grossesse, j'avais peur de ne pas sentir, de ne pas gérer à nouveau, mais ce jour-là, sans y réfléchir, je savais; mon corps savait plus que ma tête, en fait.

- la phase de désespérance: c'est déjà bien que tu connaisses, tu sais que ça existe, donc même quand tu la vivras, tout au fond de toi, quelque chose te soufflera que c'est normal. Pendant ce moment, je répétais juste que je n'allais pas y arriver, j'avais la sensation physique que mes jambes ne répondraient pas, et que je n'arriverais pas à pousser. Je pensais (mais je ne l'ai pas dit car je me rendais bien compte que c'était ridicule et trop tard!): "péridurale, par pitié!". La réponse que j'ai eue: ma sage-femme, souriante, confiante, qui me répondait doucement et tranquillement "tu vas y arriver, c'est toi qui va le faire" "si, tu vas voir, tu vas le faire"... Et au bout d'un moment, il y a un comme un souffle qui revient et je me suis dit "qu'elle sorte, qu'on en finisse". Et j'ai poussé comme une dingue, donné tout ce que j'avais (pas vraiment une poussée spontanée du coup!), la poussée a duré très peu de temps. Je pense qu'avec une péri je n'aurais pas été aussi "efficace".

Plutôt que de dire que je ne "gérais" pas ou que j'étais à l'ouest, je préfère dire, et je pense que c'est le cas, que j'étais dans un état de confiance modifiée. Et il me semble que c'est normal, que c'est sain pour une femme qui accouche d'être dans sa bulle, vraiment, psychiquement, d'être un peu ailleurs.

Plus concrètement:
- plusieurs chouettes livres, dont les deux cités au-dessus
- du yoga prénatal (même si je n'ai pas fait de pose ou d'exercice de respiration entre les contractions, je n'y ai même pas pensé au moment M)
- un mélange d'hypnose et de pleine conscience, proposé par les sages-femmes qui me suivaient (même si pareil, le jour de l'accouchement, je n'ai pas fait de visualisation, je pense que ça a créé un climat global pendant ma grossesse, qui m'a aidé à prendre confiance en mes capacités, sans que j'aie eu à y penser quand j'étais dans l'action)
- du repos (je ne sais pas si ça compte hahah)
- ostéopathie quelques heures avant d'accoucher; j'ai précisé à l'ostéo que je ne voulais en aucun cas qu'elle essaie de déclencher quoi que ce soit, ce n'est pas ce qu'elle a fait. Par contre j'avais un blocage au niveau de la symphyse pubienne qu'elle a travaillé (j'ai souffert de cela toute la grossesse)
- tisane de framboisier dans les 10jours précédents
- homeopathie prescrite par les sages-femmes, mais il n'y a eu qu'une prise avant l'accouchement.
 

Moumoune64

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@mamanbonheur j'ai accouché en salle physiologique, n'ayant pas perdu les eaux à mon arrivée a la mater j'ai pu prendre un bain et ça c'etait vraiment super.
Sinon avant le bain j'étais assise sur un ballon et je me tenais a la liane de tissu juste au dessus de ma tête. J'ai tenté de me mettre a quatre patte à un moment mais c'est le seul moment où je me suis pas sentie bien, cette position ne me convenait pas.
Pas de projet de naissance établi (j'ai découvert que ça existait sur ce forum !), j'avais juste dit au gyneco que je voulais tenter sans péri et à l'anesthésiste lors de la visite du neuvième mois, que j'espérais me passer de ses services ! (c'est simple à sa seule évocation de comment se déroule une pose de peri j'en ai eu des sueurs !)

Pour la préparation j'avais choisi yoga sophrologie et franchement c'est top, et le jour J pour supporter la douleur j'ai pensé à mon fils tout du long, je visualisais une '' vague '' qui arrive et repart sur chaque contraction, je n'ai pas vraiment de souvenir de l'intensité de la douleur sauf quand bébé fut là, la tête qui passe.. Je m'en souviens car j'ai dit à voix haute '' pu**** ça bruuuule !! ''
Contrairement à @Laaura j'ai fermé les yeux tout du long pendant les poussées et je pensais à bebe.
Ah et important j'ai écrabouillé la main de mon chéri et c'est la sage femme qui m'a dit en rigolant '' c'est bon votre fils est la vous pouvez délivrer la main du papa '' :p
Chaque vécu est différent et chaque femme supporte différemment mais si j'ai un conseil a te donner, le jour J essaies de te concentrer sur bébé et ne penses pas aux prochaines contractions, vis les une par une avec l'aide d'une image mentale (ou pas , selon ce qui te convient )

Perso pour bébé 2 j'espère un accouchement sans péri avec comme objectif : accoucher sans crier mais je sais pas si c'est possible ! Ahah
 

Thècle

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
...je passe terminer après le coucher...

suite à la préparation, je me sentais sereine. Et une chose qui m'a détendue aussi, c'est bête, mais c'est ma belle-soeur anesthésiste qui 'a juuuuuré que quasiment tous les anesths aujourd'hui faisaient des petits cocktails de péri microdosée qui permettait de marcher (c'était ma préoccupation numéro un : pour pouvoir bien accoucher, je veux bouger !) alors même si je n'en voulais toujours pas, je me suis dit que si ça ne se passait pas comme prévu, ce ne serait pas une catastrophe.

Bref, quand le travail est arrivé, j'ai mis plusieurs heures à m'en rendre compte car ça faisait un moment que j'avais une bonne centaine de contractions par jour.
J'ai eu un doute quand même, et je ne me suis pas couchée tout de suite ce soir là. J'ai fini par prendre un bain qui m'a confirmé que c'était lancé, et comme beaucoup l'ont déjà dit, j'ai tout fait pour partir le plus tard possible. Mais vers 4h du matin j'ai commencé à contracter toutes les deux minutes alors je me suis dit qu'on irait bien faire un tour à la maternité.
Arrivés à 5h, 2cm larges, bébé sur mon ventre à 9h.
Ce qui a été le plus utile : le bain dans la sale "nature" : vraiment un gros gros coup de pouce !
Les massages dans le bas du dos du papa : ça masque énormément la douleur
La vocalisation ! Je me suis lancée instinctivement là-dedans et ça 'a vraiment vraiment aidée à prendre les contractions sans lutter. J'ai accompagné, en beuglant, certes, mais accompagné quand même.
Le changement d'équipe, argument pour me faire attendre l'anesthésiste ! La douce SF qui m'a accueillie a essayé de retarder ma demande quand j'ai craqué pour la péri (une heure avant la délivrance en fait), merci à elle. La SF suivante, pleine de poigne, qui avait bien compris ce que je voulais (pas de projet ou quoi que ce soit de rédigé, juste de l'oral à l'arrivée) m'a boostée et m'a dit en sortant du bain"Moi je pense que vous allez y arriver sans. D'après mon expérience, c'est ce que font les femmes qui en sont à votre stade." Je l'ai écoutée après lui avoir fait jurer que mon bébé sortirait. J'étais hyper sérieuse.
Au passage je n'ai pas du tout reconnu la phase de désespérance car pour moi il restait encore 4 ou 5 h de travail, pas 45 minutes. J'ai compris a posteriori pourquoi ça avait été bien douloureux du coup : très rapide.
En sortant du bain je n'ai plus eu la force de me retourner dans tous les sens pour trouver une position confortable, je me suis échouée sur le dos en position gynécologique améliorée et j'y étais bien.

Ce qui ne m'a pas aidée :
impossible de mettre ma playlist pour une bête histoire de lecteur mp3 qui ne marchait pas ! aaargh, j'avais préparé une playlist d'enfer.
l'hésitation du papa vers la toute fin lorsque j'avais le plus besoin de lui, j'ai fini par me reconnecter et lui dire "parle-moi, j'ai besoin que tu me dises des paroles encourageantes, comme "tu y arrives très bien" ou "je suis avec toi" "... pas très bulle tout ça

et c'est tout, finalement on m'a laissée bien tranquille, j'ai mangé et bu tout ce que je pouvais pendant le travail à la maternité, et j'ai dévoré un sandwich triangulaire au poulet à peine bébé sorti (le plat Robuchon post-accouchement). Je serais remontée dans ma chambre debout si je n'avais pas eu le petit dans les bras. Enfin, c'est l'impression que j'en avais... car lorsque je suis sortie marcher deux jours plus tard, j'avais quand même l'impression d'avoir les os disloqués.

La douleur.... c'est vrai qu'elle a été hyper intense (j'en ai eu la voix cassée à force de crier...les vocalises se sont transformés en cris sur le grand huit ! Je poussais des "wouuuhouhouuuu" à réveiller tout le service, heureusement, il n'y avait personne d'autre en train d'accoucher à ce moment-là) et pendant quelques semaines je me suis dit que jamais je n'accoucherais de nouveau...
Maintenant, si je devais avoir un autre enfant, je ferais tout pareil... enfin même, dans une structure moins médicalisée encore... :)
 

bad mom

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
En fait moi s'il y avait bb4 j'aurais bien aimé un accouchement à domicile mais je crois pas que ça se fasse ici....
 

Vio59

Lactarium
ici j'ai choisi la maison de naissance (en Autriche) pour bebes 2 et 3 apres accouchement bien trop medicalise pour bebe1 malgre un projet de naissance. Mes accouchements durent deux jours a chaque fois. Pour bebe 2, je ne savais pas si j'y arriverai ou non. J'avais fait de la gym prenatale et retenu comme conseils :
on respire comme on veut, tant qu'on vide et remplit bien ses poumons a chaque fois pour que bebe soit bien oxygene
on vocalise sur les contractions en OOOO ou AAAA pour aider le perinee a se detendre et le col a s'ouvrir
tant que la maman gere, c'est que le bebe va bien.
et puis je me disais que j'aurais mal, mais que c'est une douleur (et pas une souffrance) limitee dans le temps. Au pire, ce sont quelques heures douloureuses

Pour bebe 2 je me souviens d'une immense douceur. Je criais comme si j'avais mal, ca aidait beaucoup, alors que je n'avais pas trop mal (me souviens en avoir fait la remarque a mon mari 45 minutes avant la naissance). J'etais dans une piscine accrochee a un liane, c'etait super (mais hyper sportif... j'ai eu des courbatures aux cuisses ensuite...)

Pour bebe 3, la sf est passee apres 24 heures de contraction pour m'apprendre que le col etait encore ferme et qu'il valait mieux que je reste encore a la maison. du coup j'ai bien desespere en m'imaginant que ca allait encore dure des heures et des heures. Finalement, on est partis deux heures apres, et le petit bonhomme etait dans mes bras 15 minutes apres notre arrivee. J'ai trouve ca trop rapide. Mentalement, je n'ai pas eu le temps de me poser en me disant qu'il allait arriver. J'ai l'impression d'avoir hurle qu'il arrivait alors que personne ne le comprenait. La sf etait en train de remplir la baignoire... mon mari m'a dit apres coup qu'elle a juste eu le temps d'enfiler ses gants et il etait la.

Enfin, je ne sais pas si ca a un rapport, mais mon premier etait epuisant les premiers mois, alors que les deux suivants ont ete (et est encore pour le dernier) des bebes super cools, qui sont zen, aiment dormir, qu'on peut poser facilement....
 

Elyuna

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Lire ce sujet à 4 jours des un ans de Minimoi me donne les larmes aux yeux!

Je voulais accoucher sans péri pour Minimoi et étant formée à l'hypnose, j'ai fait une préparation avec l'auto-hypnose!

2 choses m'ont empêché d'aller au bout de ce projet:
- Minimoi est arrivé quasiment 1 mois en avance, je ne m'y attendais absolument pas (j'avais prévu d'accoucher en mars, pas février).
Et j'ai perdu les eaux avant d'avoir la première contraction et ça m'a complètement perdue (en plus les contractions sans poche des eaux sont beaucoup plus douloureuses).
Et le travail a été trop rapide, je n'ai rien pu appréhender et gérer...

- Minimoi était en siège. Je le savais, le vivais bien et mon gynéco était confiant! Mais il ne m'aurait jamais accouché sans péri, trop de risques (déjà qu'il n'aurait pas dû m'accoucher voie basse... il est top <3).
Ça il me l'a dit après mais heureusement que c'est moi qui ait craqué, je l'aurais mal vécu qu'on me l'impose...


Bref, je te souhaite le meilleur pour cette grossesse et accouchement!
 

mamanbonheur

Fontaine de lait
Ça me fais du bien de vous lire et me donne de la force :) après on fait comme on peut sur le moment, le tout est d’accepter pour bien le vivre, car on ne peut rien prévoir ! Juste avant que je demande la péri une nana hurlait à la mort dans une chambre plus loin, tous le service l’entendait et les sages femmes faisaient les gros yeux en me disant oui ça fait mal! Super encourageant :) je voulais pas vivre ça :p
Mais c’est vrai que je suis persuadée que les bébés qui naissent sans péri sont mieux, car ils ont réussi cette épreuve tout seuls avec l’aide de leur maman, et que ça les suivra toute leur vie!
Mon fils est resté bloqué 1h dans mon bassin car on m’a fait pousser trop tôt, même si j’etais dilatée à fond, il n’etait Pas encore descendu suffisamment et du coup je l’ai fais descendre trop vite et il s’est bloqué la tête. J’ai forcé comme une acharnée pendant 1h avant qu’on le sorte avec forceps. Maintenant quand j’y pense ça me fait mal car ça aurait pu être évité ! Et je suis sûre que pour lui ça a été un moment terrifiant d’ou Son besoin de contact ++++
 

Clair de Lune

Hyperlactation
2 choses me reviennent en lisant les autres témoignages:
- j'ai beuglé, mais vraiment beuglé pendant la poussée. Et ça m'a aidée, soulagée, ça me donnait de la force. Par contre, s'il y avait d'autres femmes en train d'hésiter pour une péri... ben, je crois qu'elles l'ont prise!
- je suis entrée dans un bain juste avant la poussée, je pense que ça m'a rassurée et encouragée à dépasser la phase de désespérance.


Tu penses beaucoup à ton premier accouchement, on se demande si ça aurait pu se passer autrement, ou s'il y a des conséquences de ceci ou de ça. Une des choses dont je suis convaincue maintenant: les épreuves très difficiles de mon premier accouchement (césa en urgence, séparation avec mon bébé, bébé en néonat, difficultés pour démarrer l'allaitement...) ont permis l'expérience incroyable du deuxième accouchement. C'est un processus, et je suis reconnaissante à mes deux filles de m'avoir fait vivre ça.
 

Clair de Lune

Hyperlactation
J'ai retrouvé la citation que j'évoquais; elle vient d'Isabelle BRABANT dans "Vivre sa grossesse et son accouchement. Une naissance heureuse" (p.272):

Douleur et souffrance ne sont pas synonymes. La douleur désigne une sensation désagréable, extrêmement désagréable même. Elle peut être liée à une blessure, à une maladie. Mais tout le monde connaît aussi et a vécu des douleurs qui ne sont pas liées à une lésion; un effort physique poussé ou une performance sportive, par exemple. Quand on la ressent, on comprend d'où elle vient, et elle ne suscite pas de craintes.

La souffrance, elle, est d'un tout autre ordre et vient du fait de se sentir abandonné, ignoré, submergé, impuissant, terrassé. On peut la vivre en présence d'une douleur physique ou en sa plus complète absence. Seule la femme qui accouche peut juger du fait que, en raison d'un contexte ou de circonstances particulières, elle se sent dans la souffrance".
 
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