J'avais un gros retard de lecture, à moitié rattrapé, je me suis arrêtée à l'intervention de
@Mamangâteau et lirai le reste plus tard.
Je voudrais réagir suite à la demande de
@cerise car les idées défilent toutes en vracs dans ma tête et j'ai peur d'oublier si je remets ma réponse à plus tard.
Je ne pensais pas que j'avais "ce truc" depuis l'enfance pourtant j'ai toujours été dans un état de malaise depuis aussi loin que je me souvienne...Je ne vois pas d'élément déclencheur pour moi mais peut-être inconsciemment il s'est passé quelque chose, peut-être que ça remonte à trop loin pour que je m'en souvienne, et qui sait, même peut-être qu'il y a des choses qui se passent avant même que nous ne naissions ? ça paraît exagéré ce que je dis mais j'essaie de ME trouver une réponse.
Enfin, depuis enfant, je me suis toujours sentie 'différente" des autres sans trop me l'expliquer, j'étais toujours très consciente des choses alors que les autres semblaient vivre leur innocence d'enfants...J'ai été très tôt consciente de la réalité de la mort par ex, si je compare avec mon fils de 5 ans, il ne sait pas ce que mourrir signifie, il ne se rend pas compte qu'un jour, il ne sera plus mais, moi, à son âge, je savais déjà qu'un jour j'allais mourrir et je n'ai d'ailleurs jamais posé de question à mes parents car c'était une évidence.
A l'intérieur de moi, je ressentais toujours cette tristesse, comme s'il fallait que je fasse des efforts pour vivre ma vie d'enfant, j'avais l'impression, d'enfiler un déguisement le matin pour aller à l'école et "vivre" avec les autres.
J'ai connu les crises d'angoisse très tôt, vers 12 ans je pense, sans savoir ce qu'il se passait réellement et je n'ai pas osé en parler à mes parents car ma mère avait toujours tendance à minimiser mon ressenti.
Je crois que ce qui aurait pu m'aider c'est d'avoir eu des parents sensibles à tout ça, qui me considèrent comme une personne à part entière et donc accordent du crédit à mes propos mais je n'ai pas grandit dans ce genre de famille. D'ailleurs je me souviens encore que ma mère se plaignait souvent de mon comportement à son entourage et devant moi (comme si j'étais transparente) et ça a toujours renforcé mon sentiment de me sentir mal aimée, inutile, inexistante, d'être celle dont on se passerait bien, celle que l'on oublie etc. et j'ai encore ce sentiment aujourd'hui, je suis celle qui, lors d'une réunion de famille ou entre amis, prend la parole mais n'est pas entendue, celle a qui ont met un vent, ou celle que l'on a oublié de servir etc peut-être que mon comportement envers les autres y est pour quelque chose, je ne sais pas...j'ai toujours l'impression de devoir faire des efforts pour "être" (hé oh je suis là) alors que les autres font bien leurs vies sans moi.
Je n'ai certainement pas terminé, mais je crains de trop m'étendre ou de partir dans tous les sens donc je vais m'arrêter là pour l'instant.
Désolée pour toutes ces pensées balancées en vrac, j'essaie d'être spontanée dans ma façon de vous écrire et d'arrêter de me prendre la tête pour le fond et la forme, je pense qu'il y a des sujets qui se prêtent mieux à cet exercice.
Dès que j'ai plus de temps, je viens terminer ma lecture.
@Axb on a en commun, la PMA, on devrait en faire un sujet (va-t-on s'en sortir)
Aussi, je voudrais revenir sur l'allaitement, car cet état de dépression peut aussi impacter l'allaitement (après tout on est bien sur le forum pour ça à la base) je souffre de RED et je dois avouer que pour moi l'allaitement n'est pas toujours une partie de plaisir, bizarrement, je souhaite qu'il soit le plus long possible pour un tas de raisons mais parfois, sur le moment-même, je me sens tellement mal que mon esprit se "détache" de mon corps un moment, le temps que ce fichu truc passe son chemin, un peu comme quand on fait quelque chose machinalement en mode robot.
Promis, je me suis pas relue, j'ai rien corrigé
(ça se voit ?)