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Mamans déprimées on se soutient ?

MamanRose

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
@cerise , tu peux lire des articles sur le site de psychologie magazine, la dépression chez l'enfant est différente de celle des adultes.

En gros les grandes lignes :
Un événement déclencheur (divorce, dispute des parents, déménagement, deuil etc..).
Des symptômes physiques, on somatise encore plus quand on est enfants (douleurs inexpliquées, souvent au ventre, perte d'appétit, fatigue, insomnie etc. )
Des humeurs en dents de scie, il y a des hauts et des bas
Parfois des idées suicidaires
Un repli sur soi et/ou un domaine de sa vie dont on se désengage : école, copain, jeux, relation familiale, activités de loisir.

Extérieurement je pense que ça peut passer inaperçu, personnellement je ne disait rien à mes parents.
Pourtant il y avait des signes visibles :
Maigreur extrême
Tristesse
Fatigue, maladie à répétition
Refus d'aller à l'école / de pratiquer des activités en dehors
Auto-dévaluation etc...
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Merci pour ton retour @MamanRose. Pas d'évènement déclencheur pour mon fils, pas de somatisation... Par contre humeur en dents de scie, parfois expression d'idées suicidaires, difficulté à exprimer ses émotions négatives.
Il est très probablement HP et je pense que c'est lié.
 

Trefle

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
J'imagine qu'il y a des éléments déclencheurs qui passent inaperçus car chacun vit les choses différemment.

De mon côté l'élément déclencheur reste inconnu . Il s'est passé quelque chose mais je sais pas exactement quoi . C'est pas grave de pas savoir du moment que ça empêche pas de prendre les conséquences au sérieux ;)
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Pour mon grand, peut-être l'école, la découverte de la violence... Sans certitude. Car il va volontiers à l'école.
Et puis il y a possiblement un terrain génétique aussi.
 

Mamangâteau

Lactarium
Cette discussion me touche énormément
Vous voir si courageuses, si bonnes mamans, aimantes et bienveillantes, et pourtant si tourmentées.
Soyez douces avec vous même, vous êtes le symbole du renouveau, de l'espoir. Vivre malgré tous les orages, se battre tous les jours pour ne pas perdre pied, se donner de toute son âme pour l'avenir de ses enfants, regarder au loin malgré la boue dans laquelle nos pieds s'enfoncent parfois trop profondément ...

Vous êtes admirables. Vos enfants ont de la chance. Prenez soin de vous.
La société d'aujourd'hui a besoin de personnes empathiques, attentionnées, sensibles comme vous l'êtes. Vos parcours vous ont forgées, vous ont donné un angle de vue que peu seulement peuvent avoir. C'est une force.

Prenez l'aide où qu'elle se trouve. Vous êtes formidables, il faut juste que vous retrouviez la force de le voir.

Merci d'être là.
 

MamanRose

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Oui en plus il peut y avoir des éléments déclencheur in-utero (dans mon cas le souhait d'avortement de ma mère), des mémoires trans-générationnelles, on sait aujourd'hui que les traumatismes modifient l'ADN et se transmettent aux descendants.
Ou même le ressenti d'un autre membre de la famille amplifié par l'anxiété et l'empathie (je ne sais pas comment mieux l'expliquer, l'enfant n'a pas de problème il porte et souffre pour une autre personne)

Pour les idées suicidaires, ma psy m'avait expliqué qu'il y a 2 types :
1 celles qui sont reliés à l'envie de vivre une vie heureuse, le suicide est vue comme : une quête d'apaisement de la souffrance, de fuir une situation difficile, dans le cas 1 les passages à l'acte sont plus rare, la personne fait plutôt des ts réelles ou imaginaires = elle veut de l'aide et être sauvé. Ça semble être le cas de ton fils car il en parle, d'où l'intérêt d'une prise en charge pluridisciplinaire (à regarder la vidéo sur la dépression de psychocouac sur youtube)
@cerise ton fils a quel âge ? Il va déjà chez un psy ?

Dans le cas 2 : il y a une attirance, une fascination pour la mort. La personne n'aime plus la vie et n'en parle pas, dans cette situation il y a urgence.
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je suis ce post depuis le début et me décide finalement à écrire qqch. Ça risque d'être un peu brouillon et j'en suis désolée.
Depuis la naissance de petit castor, soit 18 mois, je pense que je suis déprimée. Mon mari me dit que je n'ai pas souri depuis ma grossesse, qu'il me voit toujours triste. Pourtant j'adore ma fille mais effectivement je ne me sens pas bien. Ma perte de poids importante affecte mon moral et toute l'énergie que j'ai me sert à survivre à m'occuper de ma fille. Donc manger passe en dernière position. Je pense en plus que la déprime me dégoute de la nourriture. J'ai été anorexique à l'adolescence et il y a forcément des liens. Bien évidemment aujourd'hui je ne recherche pas la maigreur, mon corps m'apparaît tel qu'il est dans le miroir et me dégoute mais je pense que j'avais trouvé un rythme de croisière qui me convenait avant la grossesse et qui me permettait de maintenir un poids de forme que je n'arrive plus à atteindre avec toutes les calories nécessaires pour l'allaitement.
Je me sens mal dans ma peau, tout le temps fatiguée et j'ai très peu d'énergie. Je travaille à plein temps et tout mon temps libre est divisé entre ma fille et les trucs à terminer pour mon travail car je n'en ai pas le temps dans les quelques heures à disposition quand elle est à la crèche. Avant sa naissance, jécrivais mes articles le soir et la nuit, cétsient des moments où j'étais vraiment productive. Aujourd'hui je ne peux plus, je dois être à la crèche tous les jours à 18h et quand elle est enfin au lit, vers 22h, parfois même 23h je suis trop épuisée pour ressortir mon ordinateur. Je ne fais plus rien dans la maison, pas le courage, pas le temps. Heureusement, mon mari qui a un emploi du temps très chargé, me soutien en s'occupant de l'intendance (lessives, courses, ménage) mais j'en ai marre de juste survivre.
J'aimerais parvenir à réussir à retrouver le goût des choses, à me réjouir des journées à venir, à rire de petits rien. Aujourd'hui j'ai l'impression que tout m'est égal, je suis dans une sorte de brouillard continu. La fatigue y est bien sûr pour beaucoup mais pas uniquement.
Bref, un email un peu plaintif. J'avais juste envie de m'exprimer un peu.
 

bad mom

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Cactus2002 j'ai eut une phase comme ça ya pas longtemps. Entre me dire que j'allais prendre la voiture et rouler droit devant et me dire que si là je me tapais un poids lourd et que j'y restai au moins ce serait plus simple. (Dsl pour le moment joyeux du matin).
J'ai marché longtemps au radar. Je crois qu'il n'y a que la charge mentale qui m'a retenue de pousser trop loin mes questionnements .... Et de voir la psy aussi :rolleyes:
Avec le temps noeunoeuf s'autonomise. Même s'il se couche tard le soir il est moins envahissant et on arrive à jongler entre papa et moi.
Je crois que le pire c'était entre 12/24 mois :confused:

Aller. Trouve une soupape.
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@bad mom comme quoi la charge mentale a finalement quelques aspects positifs. Merci pour ton message, c'est réconfortant de voir que ça s'améliore avec le temps.
 

cerise

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
@MamanRose mon fils va avoir 7 ans. Il a été suivi quelques mois par une psychologue quand on habitait Rennes (et à l'époque il n'exprimait pas encore de pensée suicidaire), mais il n'est plus suivi depuis qu'on a déménagé. Faudrait que je retrouve quelqu'un mais les noms qu'on m'a donnés ne prennent plus de patients ou sont trop loin :confused:
Mais sinon je pense aussi que c'est le cas 1. Ses moments de coup de mou passent vite et il retrouve vite sa bonne humeur. La plupart du temps il est bien, c'est surtout quand il est fatigué qu'il voit tout en noir.

Et traumatisme in-utero ça pour le coup c'est complètement possible ! Car vers 7 mois de grossesse j'ai vécu de plein fouet la TS d'un ami, ça m'a beaucoup chamboulée à l'époque.
 

cosima

Hyperlactation
Bonjour à toutes celles qui ont témoigné sur ce poste pour soutenir la démarche de @MamanRose .

Je vous lis les unes les autres de temps en temps sur différents sujets et j'ai été très touchée d'être le témoin invisible, le confident virtuel de vos difficultés.

Nous ne nous connaissons pas et, pourtant, nous nous faisons confiance les unes les autres. Vos textes écrits à la va-vite ou repris moults fois puis envoyés après hésitations m'ont vraiment émue.

Réussir à dire ce qui ne va pas est déjà un énorme pas. Vos démarches sont magnifiques. Rebondissez. Surfez sur cette vague qui vous as donné le courage d'écrire ici. Je pense à toi @Cactus2002 qui a écrit ce matin. Tu es épuisée. Tu dois prendre soin de toi, trouver des solutions pour retrouver la joie de vivre. Peu à peu, à condition d'affronter, de te confronter et d'évoquer ce qui te fatigue, tu devrais retrouver le chemin d'une vie plus sereine et heureuse.

Je suis très triste pour celles qui doivent combattre des idées noires. Cela doit être un travail épuisant chaque jour et je compatis de tout mon cœur aux douleurs qui doivent être les vôtres.

Je n'ai, quant à moi, pas le courage d'évoquer mes petits traumatismes.

En tout cas, je consulte un psychologue depuis quelques mois. Cela m'a vraiment aidée à éclaircir mes idées, à prendre le temps de revenir sur les moments difficiles de ma vie et indéniablement, cela m'aide beaucoup au quotidien. On ne pas se mentir, c'est une démarche difficile. C'est difficile d'être sincère avec soi-même et de reconnaître qu'on a besoin d'aide.

Cependant, petit message d'espoir pour conclure, je me sens beaucoup mieux dans mon corps, dans ma tête, avec mon mari et avec mes enfants qu'il y a quelques années. Bien sûr, il y a des hauts et des bas mais j'ai l'impression de mieux gérer la situation, de me connaître, c'est le début de la maturité et de la sagesse! (j'ai fêté mes 39 ans hier!)

Bon courage à toutes et passez un beau week-end!
 

Gabyshka

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
@Cactus2002 Tu as vu un médecin ? Tu sembles exténuée, est-ce que tu as fait des analyses (prise de sang) pour vérifier que tu n'avais pas de carences ? Moi je prends de temps en temps du magnésium en ampoule et ça m'aide vraiment, je sens tout de suite une différence (je sais que j'en manque quand j'ai les paupières qui tremblent). ça ne résout pas tout mais ça aide.
 

yomi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
ohh @Cactus2002 je comprends tout à fait ce que tu dis, par rapport à ne pas rire des petits trucs, j'étais souvent en train de rigoler et maintenant j'ai l'impression de râler en permanence. Cette impression de ne pas vivre mais survivre, c'est très pénible, et la fatigue ! est-ce qu'on déprime parce qu'on est fatiguées ou est-ce à l'inverse ? l'oeuf et la poule
j'espère que tu vas trouver des moyens d'aller mieux, pour ta famille et pour toi même
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Cactus2002 Tu as vu un médecin ? Tu sembles exténuée, est-ce que tu as fait des analyses (prise de sang) pour vérifier que tu n'avais pas de carences ? Moi je prends de temps en temps du magnésium en ampoule et ça m'aide vraiment, je sens tout de suite une différence (je sais que j'en manque quand j'ai les paupières qui tremblent). ça ne résout pas tout mais ça aide.
Oui et j'avais une carence en vitsmine d (cétait déjà le cas avant la grossesse) j'en prends maintenant tous les matins avec ma fille. Mes taux de vitamine b12 et de fer sont bas mais on ne parle pas encore de véritable carence. Mon médecin m'a prescrit des vitamines compatibles avec l'allaitement mais je ne les supporte pas (maux de ventre horribles vertiges). C'est le cas avec toutes celles que j'ai essayé, probablement à cause du fer (pendant la grossesse je faisais des perfusions de fer cétait plus facile). Je dois augmenter mes apports en protéines animales. Sinon, pas de carence en magnésium ni en autre chose.
Je pense comme @yomi qu'il est difificle de savoir si on est déprimée à cause de la fatigue ou l'inverse Mais avoir un bébé et un travail prenant à plus que plein temps est pour moi un peu beaucoup je pense
 

Gna

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Oui et j'avais une carence en vitsmine d (cétait déjà le cas avant la grossesse) j'en prends maintenant tous les matins avec ma fille. Mes taux de vitamine b12 et de fer sont bas mais on ne parle pas encore de véritable carence. Mon médecin m'a prescrit des vitamines compatibles avec l'allaitement mais je ne les supporte pas (maux de ventre horribles vertiges). C'est le cas avec toutes celles que j'ai essayé, probablement à cause du fer (pendant la grossesse je faisais des perfusions de fer cétait plus facile). Je dois augmenter mes apports en protéines animales. Sinon, pas de carence en magnésium ni en autre chose.
Je pense comme @yomi qu'il est difificle de savoir si on est déprimée à cause de la fatigue ou l'inverse Mais avoir un bébé et un travail prenant à plus que plein temps est pour moi un peu beaucoup je pense

Il faut vraiment que ça descende bas pour parler de carence en effet mais la fatigue arrive bien avant ce seuil.
Y a peu de vitamines qui provoquent ce genre de réactions : tu en as reparlé à ton médecin ?
Moi je conseille souvent une sortie entre copines pour se remonter le moral.
Ici je n’aurais vu personne pendant mes vacances :( ça me désole : je les attends avec impatience pour avoir le temps de profiter et de socialiser mais le mauvais temps a dissuadé tout le monde.
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Gna oui, j'en ai parlé à mon médecin qui m'a dit de tester d'autres marques mais j'ai toujours eu un problème avec les multivitamines. La vitamine D prise seule ne me pose aucun problème alors que la prise de fer orale me rendait malade. Je pense que c'est le fer contenu dans les mutlivitamines qui me fait cet effet.
Oui, voir des copines me ferait du bien. Ca fait longtemps que je n'ai pas eu une soirée entre amis...pas le temps, les jours qui s'enchaînent et finalement le temps passe très vite
 

Ptitegwen57

Hyperlactation
Bonjour les filles.

Je viendrais poster plus tard ici. Il faut que je prenne mon ordinateur pour ça. Avec le téléphone, difficile pour moi de faire des textes longs sans me.orendre la tête avec l'écriture intuitive.

En tout cas je suis de tout cœur avec vous toutes. Et je partage votre état .
@Apicobi je rejoins certaine. J'adore te lire et j'ai toujours le sourire quand tu interviens.
Désolée je n'ai pas tout retenue ni forcément associée les histoires aux bonnes personnes.
Vous avez de ces parcours de vie impressionnantes et retenez que seule chose : en parler est déjà le début de la démarche. Et faire le pas d'aller consulter (peu importe le spécialiste : médecin ou médecine alternative) c'est aussi un pas... Et un grand.

@Cactus2002, l'arrêt maladie n'est pas une tare.
Pour ce qui est complément alimentaire, c'est compliqué si tu ne supportes pas. A l'amp la gynéco m'avait prescrit des gélules qui étaient bien. Je les ai pris toute la grossesse et même encore 2-3 mois après. Et j'ai vu plus tard que la marque en fait pour l'allaitement. Ou encore une cure d'autre chose serait envisageable...
Si jamais tu souhaite le/les noms, tu peux venir en mp.

Je vous dis à bientôt je pense. Vous ayant découverte ce soir, je dois encore laisser mûrir mon récit .

:calin:<3
 

Gabyshka

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Oui et j'avais une carence en vitsmine d (cétait déjà le cas avant la grossesse) j'en prends maintenant tous les matins avec ma fille. Mes taux de vitamine b12 et de fer sont bas mais on ne parle pas encore de véritable carence. Mon médecin m'a prescrit des vitamines compatibles avec l'allaitement mais je ne les supporte pas (maux de ventre horribles vertiges). C'est le cas avec toutes celles que j'ai essayé, probablement à cause du fer (pendant la grossesse je faisais des perfusions de fer cétait plus facile). Je dois augmenter mes apports en protéines animales. Sinon, pas de carence en magnésium ni en autre chose.
Je pense comme @yomi qu'il est difificle de savoir si on est déprimée à cause de la fatigue ou l'inverse Mais avoir un bébé et un travail prenant à plus que plein temps est pour moi un peu beaucoup je pense

Pendant ma grossesse mes taux de fer étaient descendus un peu bas (près de la limite) et la sage femme m'avait prescrit un médicament oral que je ne supportais pas non plus. Il me donnait la nausée et après trois mois de nausées continues en début de grossesse, ma jauge de patience envers la nausée était à sec. Du coup j'avais demandé à ma grand mère de me cuisiner du boudin noir une fois par semaine (avec des pommes et des pommes de terre sautées, j'adore ça) et je prenais soin de manger suffisament de viande et d’œufs.

Sinon je suis absolument d'accord avec ta dernière phrase, moi dès que je suis un peu fatiguée je vois tout en noir, c'est ma hantise et maintenant je tire la sonnette d'alarme très vite, dès que je sens que je commence à en accumuler un peu. Et dans ces cas là je réduis la voilure de mes activités (surtout les tâches ménagères) et j'essaie de m'entourer. J'ai remarqué que quand je suis toute seule avec le bébé je suis toujours un petit peu stressée, sous pression, même si ça se passe assez bien. Le fait de me savoir seule en responsabilité m'empêche de me détendre. Dès que je suis avec du monde (ma grand mère, mon mari, la famille...) je peux me détendre parce que si le bébé réclame je ne suis pas la seule à devoir l'occuper...

Bon courage ! Assumer le boulot et ta fille c'est énorme, on nous en demande beaucoup, ce n'est pas seulement pour toi que c'est beaucoup : c'est beaucoup.
 

Pmda

Hyperlactation
J'avais un gros retard de lecture, à moitié rattrapé, je me suis arrêtée à l'intervention de @Mamangâteau et lirai le reste plus tard.

Je voudrais réagir suite à la demande de @cerise car les idées défilent toutes en vracs dans ma tête et j'ai peur d'oublier si je remets ma réponse à plus tard.
Je ne pensais pas que j'avais "ce truc" depuis l'enfance pourtant j'ai toujours été dans un état de malaise depuis aussi loin que je me souvienne...Je ne vois pas d'élément déclencheur pour moi mais peut-être inconsciemment il s'est passé quelque chose, peut-être que ça remonte à trop loin pour que je m'en souvienne, et qui sait, même peut-être qu'il y a des choses qui se passent avant même que nous ne naissions ? ça paraît exagéré ce que je dis mais j'essaie de ME trouver une réponse.
Enfin, depuis enfant, je me suis toujours sentie 'différente" des autres sans trop me l'expliquer, j'étais toujours très consciente des choses alors que les autres semblaient vivre leur innocence d'enfants...J'ai été très tôt consciente de la réalité de la mort par ex, si je compare avec mon fils de 5 ans, il ne sait pas ce que mourrir signifie, il ne se rend pas compte qu'un jour, il ne sera plus mais, moi, à son âge, je savais déjà qu'un jour j'allais mourrir et je n'ai d'ailleurs jamais posé de question à mes parents car c'était une évidence.
A l'intérieur de moi, je ressentais toujours cette tristesse, comme s'il fallait que je fasse des efforts pour vivre ma vie d'enfant, j'avais l'impression, d'enfiler un déguisement le matin pour aller à l'école et "vivre" avec les autres.
J'ai connu les crises d'angoisse très tôt, vers 12 ans je pense, sans savoir ce qu'il se passait réellement et je n'ai pas osé en parler à mes parents car ma mère avait toujours tendance à minimiser mon ressenti.
Je crois que ce qui aurait pu m'aider c'est d'avoir eu des parents sensibles à tout ça, qui me considèrent comme une personne à part entière et donc accordent du crédit à mes propos mais je n'ai pas grandit dans ce genre de famille. D'ailleurs je me souviens encore que ma mère se plaignait souvent de mon comportement à son entourage et devant moi (comme si j'étais transparente) et ça a toujours renforcé mon sentiment de me sentir mal aimée, inutile, inexistante, d'être celle dont on se passerait bien, celle que l'on oublie etc. et j'ai encore ce sentiment aujourd'hui, je suis celle qui, lors d'une réunion de famille ou entre amis, prend la parole mais n'est pas entendue, celle a qui ont met un vent, ou celle que l'on a oublié de servir etc peut-être que mon comportement envers les autres y est pour quelque chose, je ne sais pas...j'ai toujours l'impression de devoir faire des efforts pour "être" (hé oh je suis là) alors que les autres font bien leurs vies sans moi.

Je n'ai certainement pas terminé, mais je crains de trop m'étendre ou de partir dans tous les sens donc je vais m'arrêter là pour l'instant.

Désolée pour toutes ces pensées balancées en vrac, j'essaie d'être spontanée dans ma façon de vous écrire et d'arrêter de me prendre la tête pour le fond et la forme, je pense qu'il y a des sujets qui se prêtent mieux à cet exercice.

Dès que j'ai plus de temps, je viens terminer ma lecture.

@Axb on a en commun, la PMA, on devrait en faire un sujet (va-t-on s'en sortir)

Aussi, je voudrais revenir sur l'allaitement, car cet état de dépression peut aussi impacter l'allaitement (après tout on est bien sur le forum pour ça à la base) je souffre de RED et je dois avouer que pour moi l'allaitement n'est pas toujours une partie de plaisir, bizarrement, je souhaite qu'il soit le plus long possible pour un tas de raisons mais parfois, sur le moment-même, je me sens tellement mal que mon esprit se "détache" de mon corps un moment, le temps que ce fichu truc passe son chemin, un peu comme quand on fait quelque chose machinalement en mode robot.

Promis, je me suis pas relue, j'ai rien corrigé ;) (ça se voit ?)
 
Dernière édition:

Gna

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
<3 @Pmda
Ma pudeur m'interdit d'en dire trop mais ce récit résonne en moi. J'attends un premier rendez-vous pour explorer une nouvelle piste dans laquelle je place beaucoup d'espoirs. J'espère que tu trouveras bientôt les ressources pour te sentir mieux.
 
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