Pmda
Hyperlactation
@MamanRose Comme toutes ici, ton post me touche beaucoup. Je te trouve courageuse de le reconnaître, l'admettre et d'en parler ouvertement. Je pense que personne n'est à l'abri d'être touché par la dépression et (vision très personnelle des choses) qu'une fois que tu y as été confrontée, ton corps (ta tête) le garde en mémoire et ça fait écho et que, pour cette raison, ça doit être difficile de s'en débarrasser, d'où le fait qu'on pense souvent qu'on va traîner ça toute sa vie.
@Apicobi je pense ne pas être la seule à souligner ton grand sens de l'humour (sans blague ) et la façon toute particulière que tu as de voir les choses qui fait qu'on ne peut pas rester indifférent à tes interventions et on ne s'attend pas à ce que tu fasses pareille déclaration...mais j'ai déjà entendu, et je trouve très jute, que les humoristes dans l'âme ne le sont pas par hasard, ils le sont car c'est une façon pour eux de lutter contre leur dépression, d'oublier le temps d'un instant leurs idées noires.
@Liliju et @Gabyshka vos témoignages sont intéressants !
Pour ma part, j'utilise bc l'humour pour combattre mes pensées et idées noires (mais ça marche pas quand on est seule) il n'y a qu'ici, par écrit, que je peux me livrer sincèrement. J'avance aussi en dents de scie comme la plupart d'entre-vous...les moindres contrariétés de la vie peuvent me faire vivre des heures sombres...parfois tout va "bien" puis il suffit que j'accumule le stress pour que ça me gagne, je suis fatiguée, je me demande comment je vais réussir à m'en sortir et je m'imagine tout le reste de ma vie dans cet état, laissant à mes enfants le souvenir d'une mère stressée, tendue, fatiguée et triste. J'ai remarqué que la fatigue joue beaucoup, l'hypersensibilité n'aide pas, comme si mon cerveau me jouait des tours et que je n'arrivais plus à prendre le contrôle et le dire me fait me sentir encore plus faible. À l'inverse, sortir, m'entourer, me lancer dans des projets, être à l'écoute des autres, m'aide à penser à autre chose, le soucis c'est de savoir garder un équilibre pour ne pas que l'épuisement me gagne et me fasse redescendre encore plus bas.
Moi je n'en parle pas autour de moi (c'est put-être une erreur mais bon), premièrement parce que je n'ai pas envie d'être un poids (je suis souvent celle qui écoute par contre), puis parce que je ne vois pas trop comment mon entourage pourrait m'aider et enfin parce que je n'ai pas envie que l'on voit cette part de moi car j'ai peur que l'on m'enferme dedans même les jours où je suis bien.
Je pourrais encore en parler mais le peu m'a déjà demandé pas mal d'effort
Je pense qu'être entourée de personnes emphatiques, aimantes et bienveillantes aide à tenir le coup, même si on n'évoque pas le soucis.
Courage à vous toutes, je vous trouve toutes admirables sincèrement
PS : il m'a fallu me relire 5 fois et hésiter à plusieurs reprises à cliquer sur le bouton "répondre"
@Apicobi je pense ne pas être la seule à souligner ton grand sens de l'humour (sans blague ) et la façon toute particulière que tu as de voir les choses qui fait qu'on ne peut pas rester indifférent à tes interventions et on ne s'attend pas à ce que tu fasses pareille déclaration...mais j'ai déjà entendu, et je trouve très jute, que les humoristes dans l'âme ne le sont pas par hasard, ils le sont car c'est une façon pour eux de lutter contre leur dépression, d'oublier le temps d'un instant leurs idées noires.
@Liliju et @Gabyshka vos témoignages sont intéressants !
Pour ma part, j'utilise bc l'humour pour combattre mes pensées et idées noires (mais ça marche pas quand on est seule) il n'y a qu'ici, par écrit, que je peux me livrer sincèrement. J'avance aussi en dents de scie comme la plupart d'entre-vous...les moindres contrariétés de la vie peuvent me faire vivre des heures sombres...parfois tout va "bien" puis il suffit que j'accumule le stress pour que ça me gagne, je suis fatiguée, je me demande comment je vais réussir à m'en sortir et je m'imagine tout le reste de ma vie dans cet état, laissant à mes enfants le souvenir d'une mère stressée, tendue, fatiguée et triste. J'ai remarqué que la fatigue joue beaucoup, l'hypersensibilité n'aide pas, comme si mon cerveau me jouait des tours et que je n'arrivais plus à prendre le contrôle et le dire me fait me sentir encore plus faible. À l'inverse, sortir, m'entourer, me lancer dans des projets, être à l'écoute des autres, m'aide à penser à autre chose, le soucis c'est de savoir garder un équilibre pour ne pas que l'épuisement me gagne et me fasse redescendre encore plus bas.
Moi je n'en parle pas autour de moi (c'est put-être une erreur mais bon), premièrement parce que je n'ai pas envie d'être un poids (je suis souvent celle qui écoute par contre), puis parce que je ne vois pas trop comment mon entourage pourrait m'aider et enfin parce que je n'ai pas envie que l'on voit cette part de moi car j'ai peur que l'on m'enferme dedans même les jours où je suis bien.
Je pourrais encore en parler mais le peu m'a déjà demandé pas mal d'effort
Je pense qu'être entourée de personnes emphatiques, aimantes et bienveillantes aide à tenir le coup, même si on n'évoque pas le soucis.
Courage à vous toutes, je vous trouve toutes admirables sincèrement
PS : il m'a fallu me relire 5 fois et hésiter à plusieurs reprises à cliquer sur le bouton "répondre"