Pour nous cela était naturel.
Nous avons tous les deux été allaités... Enfin pas longtemps, d'après ce que j'ai découvert récemment : selon le carnet de santé, à 2 mois, il était déjà en mixte et diversifié avec "3 biberons +2 tétées + purée de légumes + jambon ou œufs à 12h + compote à 16 h"! Eh, oui, reprise de travail obligeant... Et mois, je viens de récupérer l'album de photos de ma grand-mère, et je m'y vois, à environ 1 ou 2 mois, en train de boire un biberon! gr... (eh oui, toujours le travail).
Je trouvais cela normal déjà à un âge où d autres filles trouvaient cela dégoutant et avaient été elles même au biberon, car c'est plus propre.
En fait je suis une fanatique de l allaitement.
Mon mari aussi était pour l'allaitement, surtout à cause de ses bienfaits, vantés par sa sœur qui avait déjà des enfants quand on s'est rencontrés...
On s'est déjà retrouvé à débattre avec un ami, là dessus, et on était d'accord tout les deux.
Donc aucune discussion à ce sujet. de toute façon, c'était pour moi non négociable. Je n'aurais pas été avec un homme qui pensait autrement.
La seule inconnue pendant longtemps a été le temps que j'allaiterais. Je n'ai jamais aimé ses notions de sevrage précoce imposés au bébés et j'ai toujours eu les biberons en horreur. Pour moi, ce ne sont des substituts des seins. Puis je suis tombés sur LLL sur internet puis sur sur une autre fondation encore bien plus pro allaitement. J'y ai passé des milliers d heures, et bien avant que je sois enceinte. Je ne sais plus quand je me suis décidée, mais à la fin de ma grossesse au maximum, je tablais sur 2 ans, comme le préconise l oms, car je l'ai dit en réunion LLL.
Mon mari m'a beaucoup aidé, surtout les premiers temps, à mettre bébé au sein car j y arriverais pas toute seule, à essayer de distraire mon stress du à la douleur. A s'occuper de bébé la nuit, à m 'encourager...
J'aurais surement pas réussi sans lui.
Il a dit tout récemment à une grande cousine (80 ans), qui s'étonnait que bébé tête encore à 13 mois, que "c'est pas très dérangeant".
Par contre, il me reproche maintenant de ne pas lui avoir laissé de choix dans l'éducation de son enfant. Et quand nous avions des différents, il me menaçait de donner des biberons. Heureusement, il ne l'a jamais fait, et nous n'en avons pas à la maison.