Hello !
Merci
@nieniel de prendre des nouvelles.
La garde avec papa se passe très bien et, même si c'était pas prévu que ça dure autant, on relativise beaucoup en se disant qu'on a de la chance tous les trois de pouvoir se le permettre. Il ne reste plus aucun mode de garde dans le secteur, à part deux nounous qui peuvent juste dépanner. On va probablement tenter de tenir comme ça, avec l'aide de mes beaux parents, jusqu'en septembre où il y aura plus de dispo. Le collectif en tout cas c'est mort car les listes d'attente sont longues jusqu'à septembre 2026.
Ça ne m'empêche pas de traverser une phase un peu compliquée de questionnements. J'ai aussi cette impression parfois de ne plus croire en ce qui me tiens à cœur d'habitude.
Côté sommeil on a avance pas beaucoup car, bien que le traitement IPP lui permette de dormir bcp plus sereinement, il n'arrive clairement pas à enchaîner les cycles sans notre intervention. Six mois de surdodo l'ont certes aidé à supporter son RGO mais pas à devenir un peu + autonome... Donc là on est sur une base de reveils toutes les 30/45 minutes même parfois la nuit, sauf s'il est sur nous.
Du coup ben forcément on se demande si c'est pas le moment de le passer dans sa chambre et d'essayer de le laisser dans son lit plus souvent et plus longtemps. J'ai très envie d'essayer mais je suis très sceptique par rapport au fait de devoir me lever aussi souvent la nuit. J'ai l'impression que j'arriverai pas à le supporter. Et mon conjoint du coup qui doit le garder la journée est moyen chaud de saper ses nuits. Bref on a de nouveau l'impression d'être dans une impasse.
L'autre problème c'est la lactation. Je sais pas si c'est normal de voir une baisse dans les tirages avec la diversification mais là je suis passée de 340ml à 240, et en forçant. Les tétées sont plus courtes qu'avant aussi, je me dis que ça peut coller.... Par contre il tête plus souvent la nuit (toutes les 2/3h vs 4/5h la journée). J'ai comme l'impression qu'il est monté à l'envers

Bref ça aussi ça me fait beaucoup douter. Est-ce que je dois forcer le destin et tenter le sevrage nocturne ? Je m'étais juré de plus jamais le mettre en difficulté (pleurs au coucher et pendant la nuit, etc.) car j'avais beaucoup regretté ces tentatives en janvier. Mais là je sens qu'on est épuisés, moralement surtout, et même les grand parents commencent à trouver difficile de le garder (il est plus grand, donc plus lourd au portage, il supporte de moins en moins la poussette, de moins en moins la voiture également).
Bref, je pensais pas écrire un roman, désolée.