Et oui, je vois totalement le tableau
@Blanonce car je suis dans une situation vraiment similaire, sauf que c'est avec mes beaux-parents. Ils sont adorables et on a une chance folle de pouvoir compter sur eux car ils sont top avec le petit, ils se rendent toujours dispo et ils habitent tout à côté. Le revers de la médaille c'est que je ne me sens pas toujours légitime de dire ma façon de voir les choses parce que j'ai toujours l'impression d'être ingrate (et aussi parce que je ne sais pas arrondir les angles).
Pour le lait, ma BM ne m'a jamais dit ouvertement que ce n'était pas assez, mais elle sait très bien comment faire passer le message à mon conjoint qui, ensuite, ne sait jamais trop comment se dépatouiller avec ces remarques. Une fois seulement elle m'a placé un "j'ai l'impression qu'il dort moins longtemps depuis qu'il n'a plus de lait le midi", au détour d'une conversation ; elle est allée chercher ma corde sensible : le sommeil. J'ai trouvé ça un peu vache.
Ici j'ai toujours pris le parti de donner ce que je tirais pour éviter un déséquilibre voire un sevrage involontaire, et surtout (surtout) pour ne pas me mettre de pression inutilement. A leur âge il n'y aucun risque de sevrage involontaire en tapant de temps dans le stock, mais la pression sur la maman reste.
Au final c'est justement parce que ça faisait des semaines que je ne tirais plus rien à 11h (il me fallait au moins 30 minutes pour sortir 60 pauvres ml) que je me suis dit que ça ne servait plus à rien de donner du lait à midi. Ça plus les tétées fantômes quand il était avec moi (ceci expliquant cela). Et il ne s'en porte pas plus mal je trouve.
Autant avec le sommeil j'ai pas un instinct très présent, autant je sens bien les choses avec tout le reste donc je préfère m'y fier. Mais c'est vrai que c'est pas facile quand on constate que les remarques qu'on nous fait finissent par infuser et mettre de la confusion dans nos têtes déjà bien remplies.