MerciWhoa, quel parcours !
Copine ^^Copine !
(bon moi j'ai soutenu il y a 10 ans donc ça date...)
C'est mon problème, comme je suis en début de carrière, pas encore de poste fixe, ni gros réseau c'est un peu dur de "ralentir" le rythme maintenant...C'est vrai. Dans la recherche c'est clair que c'est difficile de s'arrêter, sauf une fois qu'on a un poste fixe, ce qui est dur à avoir... j'espère que tu ne vas pas trop galérer pour ça
Ce que je préfère c'est l'enseignement justement. J'aimerais viser un poste maître de conférences mais c'est très compétitif... (Et avec mon mari en CDI, mon fils au collège et le petit dernier, je suis moins mobile que la plupart des candidats...)Moi je me suis reconvertie dans l'enseignement de l'informatique, c'est plus "stable", pas eu le courage de jongler avec les post-docs... je croise les doigts pour toi !
Tu ne peux pas relentir car si tu ralentis tu diminues les publications et donc ton dossier devient moins bon. C'est tout le problème de la recherche tant que tu n'es pas titulariséeC'est mon problème, comme je suis en début de carrière, pas encore de poste fixe, ni gros réseau c'est un peu dur de "ralentir" le rythme maintenant
Normal. N'aie pas honte de chercher à stabiliser ta carrière, c'est tout à fait normal. Et même avec un boulot ""normal"" (haha) on a vite des horaires qui font faire 10h de garde par jour à son enfant, c'est comme ça et même si on culpabilise un peu, en vrai c'est pas si grave. Est-ce les hommes, eux, seraient gênés de le faire pour ne pas planter leur carrière ?Ce que je préfère c'est l'enseignement justement. J'aimerais viser un poste maître de conférences mais c'est très compétitif... (Et avec mon mari en CDI, mon fils au collège et le petit dernier, je suis moins mobile que la plupart des candidats...)
C'est déjà mon problème...Tu ne peux pas relentir car si tu ralentis tu diminues les publications et donc ton dossier devient moins bon. C'est tout le problème de la recherche tant que tu n'es pas titularisée
Mon homme pas du toutNormal. N'aie pas honte de chercher à stabiliser ta carrière, c'est tout à fait normal. Et même avec un boulot ""normal"" (haha) on a vite des horaires qui font faire 10h de garde par jour à son enfant, c'est comme ça et même si on culpabilise un peu, en vrai c'est pas si grave. Est-ce les hommes, eux, seraient gênés de le faire pour ne pas planter leur carrière ?
Un peu, mais c'est compétitif et je n'ai pas un méga CV (faible nombre de publication, pas de post-doc à l'étranger, etc)Tu peux toujours te dire qu'une fois que tu as un poste fixe peut-être que tu te permettras de lever un peu le pied (pas facilement accepté pour autant, mais c'est quand même plus faisable au moins sur le papier).
Par ailleurs, ton domaine a des postes ?
Soit dans le privé (recherche et développement) soit dans l'enseignement. Mais pour enseigner au lycée il faudrait que je passe le concours (et donc reprendre des cours pour le préparer...) et j'ai peur de la "sécurité" quand on enseigne dans les collèges/lycées (surtout en île de France )Tu as des idées si tu n'arrives pas à obtenir un poste dans les années qui viennent ?
Tu dis que l'enseignement ça ne manque pas, que veux-tu dire par là ? Dans les lycées ? Dans des écoles privées ?Je dis pas ça pour être pessimiste, mais bon, on sait que ça peut prendre du temps, certains font le choix de continuer à postuler et faire des post-doc (c'est courageux de leur part), d'autres changent de voie, dans l'informatique il y a beaucoup de choses à faire (de l'enseignement ça ne manque pas, et bien d'autres choses). Y'a pas de mauvais choix dans tous les cas...
"Grave" je ne sais pas, mais cela peut être quelque chose qu'on ne souhaite pas.faire 10h de garde par jour à son enfant, c'est comme ça et même si on culpabilise un peu, en vrai c'est pas si grave.
J'ai l'impression que c'est globalement vrai, en tous cas le mien adhère. Mais je n'aime pas trop l'argument. Si hommes et femmes prenaient leur part égale dans la parentalité, les sacrifices de carrière seraient moindres pour tout le monde.Est-ce les hommes, eux, seraient gênés de le faire pour ne pas planter leur carrière ?
Pour certains d'entre nous, il y a quand même des options entre ne pas pouvoir se loger/nourrir et bosser 60h/semaine...on n'aurait ni toit ni coquillettes dans l'assiette.
En effet. Tu ne peux pas ralentir. C'est un choix à faire. Il est tout à fait possible de mener une carrière académique avec des enfants, j'en connais plein qui l'ont fait. Mais ça implique avoir une nounou à domicile pour s'occuper des enfants quand tu pars en congrès, quand tes enfants sont malades, etc. Ou alors des grands parents très très présents. Et faire confiance à la crèche si c'est ton mode de garde. Les enfants de ces personnes ne sont pas malheureux. Si leurs parents sont épanouis. Il faut juste en avoir envie. Plein d'hommes le font sans arrière pensée, je ne vois pas pourquoi ce serait un problème pour une femme. Pour autant qu'elle le veuille. Mais on se trouve à un tournant sociétal qui demande à la femme d'être une parfaite femme au foyer qui fait ses gâteaux maisons en fabriquant des objets Montessori, tout en ayant une carrière florissante et en ayant des activités pour se ressourcer. Désolée mais il n'y a que 24h dans une journée et les êtres humains ont besoin de dormir la nuit.C'est déjà mon problème...
J'ai déjà eu du mal à avoir quelques publications pendant la thèse (juste 2) et je pensais avoir pris un post-doc me permettant de publier rapidement mais en fait non...
Donc si je ralentis, je pense que ça serait comme laisser tomber la recherche.
Il estime peut être qu'à la crèche votre enfant est très bien, qu'on s'occupe bien de lui et que le temps qu'il pourrait passer avec lui n'apporterait pas grand chose de plus ?Quand je lui ai demandé s'il pouvait se mettre à 80% pour éviter que le bébé ne soit tous les jours en crèche, il m'a répondu "ça servirait à quoi
Et sans post doc à l'étranger tu peux espérer une carrière académique ? Dans ma branche et mon pays ce n'est pas possible, c'est une condition obligatoirepas de post-doc à l'étranger, etc)
Je ne sais pas dans quelle conversation répondre mais la culpabilité (ou la remise en question) fait partie des capacités de base d'un parent. C'est ainsi qu'on peut se mettre à la place des enfants et réfléchir à ce qu'on fait de bien ou de moins bien pour eux, qu'on réfléchit à faire mieux.mais de là à se sentir coupable
Je pense que la notion de culpabilité varie d'une personne a l'autre. Les personnes qui n'en ressentent pas ou très peu me semblent plus heureuses que les autresJe me sens coupable d'avoir agi méchamment ou d'avoir été négligente, mais je ne dirais pas que c'est un sentiment spécifiquement associé à la maternité. J'ai surtout l'impression qu'on en parle pour vendre de la déculpabilisation par ailleurs... mais se sentir coupable de tout et de rien, de ne pas donner des carottes bio, de ne pas avoir envie de lire 35 histoires par jour ou de reprendre le travail, j'y vois surtout des ruminations qui empoisonnent l'esprit.
Oui c'est pratique mais un peu casse-pieds aussi. Parce que du coup je n'aime pas des trucs pour des mini doses (que je considère moi-même comme insignifiantes, certes il reste de l'alcool quand c'est cuit dans certains plats mais la quantité à la base je la considère suffisamment faible pour ne pas poser de danger enceinte).
Déjà que je suis la casse-pieds de la bouffe, quand je me retrouve à ne pas aimer un gâteau parce qu'il y a une ganache avec un poil d'alcool... c'est bête quoi.
Par contre pour les potes qui n'en veulent absolument pas la moindre trace, c'est pratique, je suis le détecteur. J'avais un co-thésard comme ça, et quand on était en conf à l'étranger où on ne savait pas trop ce qu'on mangeait, il me faisait confiance pour ces trucs-là
C’est marrant on est pas toutes pareil je trouve plus d’épanouissement au boulot car je sens qu’il y a des choses qui avancent quen etant maman là on doit se répéter sans cesse et je trouve les enfants particulièrement ingrats (enfin peut-être surtout la mienne!) Je ne parle pas de thèse perso j’ai pas voulu en faire une car c’est du travail à la maison qu’on emporteje réponds longtemps après ! Tu as raté ta carrière ! Détectrice d alcool dans la police, c’est pas mal
Quand mon odorat me veut bien, je trouve que les personnes malades (bonne crève, grippe) ont une odeur particulière qui disparaît quand ils vont mieux.
par rapport à la discussion thèse, j’ai commencé et après 2 ans j’ai préféré arrêter. Donc beaucoup de thésards par ici, c’est marrant ! Perso, Je ne me voyais pas croutonner dans un panier de crabes (il y avait qqs perles rares quand même 🥹. Et qu’est ce que j’ai aimé les conférences, les colloques !) Avec le recul, changer une couche était moins ingrat que faire ma thèse. Apres je trouve admirable de réussir et j’ai toujours adoré le côté « intellectuel ».