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 Alcool et allaitement: un peu de rigueur scientifique ?

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Moi ça m'intrigue toujours un peu, comme quand on me dit "je n'aime pas le fromage", parce qu'il y a tellement de sortes d'alcool et de fromages au goût très différents et qui ne se ressemblent pas... mais j'ai toujours côtoyé des gens qui ne buvaient pas et c'est hyper pratique pour ramener la voiture en fin de soirée,on finit par compter dessus.
 

Pangolin

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Concernant les recommandations qui disent "pas tous les jours" "modérément" etc, je pense que les mamans qui ont répondu ci dessus ont raison : c'est une manière d'ouvrir le parachute et de se "couvrir", de donner tout de même un message global de prévention.
Mais ce serait mieux de rappeler le message global de prévention non? De dire que de toutes façons il ne faut pas abuser de l'alcool et ne pas boire tous les jours.

En ciblant l'allaitement on exclut (par exemple) l'autre parent des recommandations, alors que le bien de l'enfant il faudrait qu'aucun des deux parents n'abuse.

J'ajoute que j'utilise (et de façon bien plus stricte) aussi le tableau des temps de dégradation de l'alcool dans le sang pour le cododo : si il est possible qu'il reste de l'alcool dans mon sang, pas de cododo. Et idem pour le papa.
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Sans être alcoolique, on peut quand même avoir des enfants en bas âge et picoler un peu trop si on joue à domicile. Sans aller jusqu'au black out, je peux être ivre chez moi et avoir mal aux cheveux le lendemain (pour une dose d'alcool de plus en plus réduite hélas), ça ne pose pas de souci après le sevrage, je suis quand même plus que moyen à l'aise pour le faire en allaitant.
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Moi ça m'intrigue toujours un peu, comme quand on me dit "je n'aime pas le fromage", parce qu'il y a tellement de sortes d'alcool et de fromages au goût très différents et qui ne se ressemblent pas... mais j'ai toujours côtoyé des gens qui ne buvaient pas et c'est hyper pratique pour ramener la voiture en fin de soirée,on finit par compter dessus.
Moi je n'aime pas le goût de l'alcool. Même en petite dose. Les médicaments qui en contiennent me dégoûtent, le chocolat aussi. Ce n'est pas le goût de la boisson. Une bière sans alcool, j'aime bien. Mais avec alcool je déteste
 

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Quelle tristesse :(

Moi ce côté méga (trop) strict m'aide. Je n'ai pas repris l'alcool après mon accouchement, d'abord par précaution pour l'allaitement, puis simplement parce que je me suis rendue compte que ça ne me manquait pas. Mais quand j'en parle aux gens, c'est extraordinaire à quel point c'est une conversation de sourd.
"Un verre de vin ?"
"Non merci."
"Ah oui, tu allaites"
"J'allaite, mais par ailleurs je ne bois pas."
Ils ne font pas toujours un commentaire en réponse mais je vois à leurs têtes qu'ils ne me croient pas. Ils sont absolument tous persuadés qu'à la fin de mon allaitement, je reprendrai l'alcool, parce que dans leur schéma, c'est normal de se jeter ENFIN sur l'alcool dont on m'a si injustement privée... Donc maintenant ça me fatigue, je ne réponds plus après le "ah oui tu allaites" voire, je me remets à dire ça comme excuse parce qu'on me lâche plus vite la grappe.

Ma mère ne boit pas, eh bien dans certains cas, le seul moyen qu'on ne la prenne pas pour une ex alcoolique repentie (avec ce que ça implique de regards en biais et discussions gênantes, bravo le soutien) c'est de dire que c'est pour des raisons de santé. La possibilité que quelqu'un ne boive pas ne semble pas exister pour beaucoup de gens...
Je te rejoins totalement, mon beau frère a totalement arrêté de boire et certains trouvent ça bizarre... pour ne pas dire chi**t. Et il doit absolument expliquer POURQUOi. J'ai un amis qui n'a jamais bu et il doit souvent justifier aussi. D'ailleurs je l'ai connu à 23ans en prepa et j'ai en effet fait partie des curieux, je pense tout de même que j'étais dans le respect de sa décision. J'espère. Mais en bonne bretonne j'avais quand même été choquée qu'il me dise ne pas vouloir de cidre car il ne boit pas d'alcool 🤨. Heu c'est pas de l'alcool c'est du cidre.

(Et non mon BF n'est pas non plus alcoolique repenti, il a cessé toute consommation pour préparer un duathlon et s'est rendu compte qu'il était très bien comme ça donc il n'a pas "repris". Bon ma sœur est un peu deg de plus pouvoir boire un verre de vin de temps en temps du coup car ouvrir une bouteille seule ce serait vraiment de la perte 🙁. Je la comprend pour le coup lol)
 

Pangolin

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
la famille n'est pas capable de se passer d'alcool pour aider au sevrage de son proche.
Deux hypothèses :
- soit il y a de la rancoeur, ce qui peut se comprendre après des années et des années où l'addiction de leur proche leur a pourri la vie, et 15 tentatives de sevrage qui n'ont jamais rien donné, mais où chaque fois le proche aimerait que sa famille y croie.
- soit les proches aussi ont une relation problématique avec l'alcool (voire une addiction aussi pour certains d'entre eux).

C'est facile pour le médecin de juger la famille.
 

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
avoir mal aux cheveux le lendemain (pour une dose d'alcool de plus en plus réduite hélas
Pfff moi aussi, je me demandais d'ailleurs si ça pouvais être lié aux grossesses. 3verres de vin l'autre jour j'ai dégusté jusqu'au ldm soir 😭, avec des poussées d'y rythme cardiaque. Et je n'ai pourtant jamais été abstinente, même pendant mes grossesses je m'autorisais un petit verre lentement régulièrement.
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Si quelqu'un me dit ne pas consommer un aliment que je sers, j'aime bien demander pourquoi. Je n'attends pas une justification mais une explication parce que ça m'intéresse, et suivant la raison ça peut aussi impacter le reste du repas. (Genre les interdits religieux, il faut éviter de laisser les aliments se toucher et changer les couteaux). "Je n'aime pas le goût " est une explication valable (sauf que moi j'aurais du mal à définir un goût universel à l'alcool, mais on n'a pas tous le même palais !).
 

Pangolin

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Sans être alcoolique, on peut quand même avoir des enfants en bas âge et picoler un peu trop si on joue à domicile. Sans aller jusqu'au black out, je peux être ivre chez moi et avoir mal aux cheveux le lendemain (pour une dose d'alcool de plus en plus réduite hélas), ça ne pose pas de souci après le sevrage, je suis quand même plus que moyen à l'aise pour le faire en allaitant.
J'imagine quand même que tu ne te permets d'être ivre si tu sais que tu vas devoir t'occuper d'un bébé qui se réveille x fois par nuit, allaitement ou pas allaitement.
 

Pauline C

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Si, parce que je peux m'occuper d'un bébé en étant ivre (je dégrise rapidement dans ce cas, je ne suis pas ivre morte, et ça ne nécessite pas 100% de mes facultés intellectuelles), et surtout mes enfants sevrés font leurs nuits donc sauf gastro ou cauchemar il est peu probable que j'en entende parler avant le lendemain matin.
Juste pour dire que pour ma part, je fais quand même plus attention en allaitant et je ne pourrais pas dire que c'est exactement les mêmes précautions pour moi que pour mon mari, ou un bébé sevré.
 

Sekhmet

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
J'ai lu qu'en France les lobbies font pression pour que les messages de prévention sur l'abus d'alcool ne ciblent QUE les populations particulières ou les situations accidentogènes : femmes enceintes ou allaitantes, jeunes... pas de prévention contre l'alcoolisme " banal" qui pourtant fait énormément de dégâts. Il y a ceux qui sont cités par @Pauline C, et aussi il faut savoir qu'une addiction à l'alcool ça pourrit la vie de la personne concernée ET de son entourage, sa famille, ses enfants, ses conjoints et ex conjoints...
C'est exactement ça le problème. Le constraste bloque le dialogue, on a l'impression qu'il n'y a pas de continuité, et comme pour beaucoup de problèmes, ça a tendance à créer un tabou : boire en allaitant (ou enceinte d'ailleurs) ça devient un truc dont on a super honte et dont on ne parle pas et donc ça bloque l'accompagnement médical à ce sujet (ne serait-ce que, pour une équipe médicale en maternité, de savoir que la mère a des soucis avec l'alcool peut permettre d'anticiper certains soucis à la naissance, mieux vaut le savoir à l'avance quoi).
Je mets la grossesse et l'allaitement dans le même panier alors que je sais parfaitement qu'il y a un ordre de grandeur d'écart en terme de risques, mais dans la tête de beaucoup de gens c'est la même chose (et c'est bien le problème).
Dans tous les cas le problème n'est pas la reco, mais la façon dont elle est mise sous forme d'injonction culpabilisante, incitant à se cacher pour le faire, tout en n'ayant rien du tout pour l'alcoolisme "global" dans la société. Le "clash" entre les deux pose beaucoup de problèmes...

La possibilité que quelqu'un ne boive pas ne semble pas exister pour beaucoup de gens...
Je confirme. Je n'aime pas l'alcool et ça a l'air de trouver ça bizarre. Je profite de l'excuse "ah oui mais j'allaite" mais j'aime pas parce que ça sous-entend qu'on ne peut pas boire du tout en allaitant...

Moi ça m'intrigue toujours un peu, comme quand on me dit "je n'aime pas le fromage", parce qu'il y a tellement de sortes d'alcool et de fromages au goût très différents et qui ne se ressemblent pas...
Je n'aime ni l'alcool, ni le fromage ^^. Je vous laisse imaginer les yeux ronds des gens à l'étrangers quand je leur dis que je suis française... :lol: :lol:
Je n'aime que les fromages avec très peu de goût, type fromage frais, tout ce qui a un goût un minimum marqué me donne un haut le coeur (même l'emmental c'est limite, je peux en manger mais je préfère si il n'y en a pas).
Pour l'alcool, c'est vraiment le goût de l'alcool qui me gène, que je peux "sentir" peu importe ce qu'il y a par dessus. Je suis de celles qui détectent un kéfir qui a trop fermenté, un jus de pomme qui a tourné légèrement, ou de reste d'alcool dans un gâteau cuit, ou dans une sauce où c'est pas 100% évaporé. Ça ne va pas me dégoûter pour une très faible quantité, mais bon, je suis pas fan (un jus de pomme très légèrement alcoolisé pourquoi pas, mais s'il n'est pas alcoolisé je préfère tant qu'à faire).
 

Nienna

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
ma sœur est un peu deg de plus pouvoir boire un verre de vin de temps en temps du coup car ouvrir une bouteille seule ce serait vraiment de la perte
Il existe des bouchons pour refermer une bouteille.
: la famille n'est pas capable de se passer d'alcool.
Je connais des gens qui ne boivent pas (une amie, mon frère...) et ça ne les dérange pas qu'on en consomme à côté.
 

ValerieL

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Je pense que ça dépend des familles et de leurs habitudes aussi.

Du côté de ma famille, certes mes parents buvaient du vin à table, mais il n'y a jamais vraiment eu une "culture de l'apero", ou en tout cas de l'alcool en général. Quand je vais dans ma famille, qu'on me demande ce que je veux boire et que je réponds: de l'eau, tout le monde trouve ça normal.
Dans la famille de mon compagnon, c'est pas "normal" de ne pas boire d'alcool. Ça paraît bizarre.
J'avoue que je profite aussi de l'excuse de l'allaitement. Même si j'apprécie un apero ou un digestif de temps en temps. Bière je ne peux pas avec le gluten, le vin rouge, je n'aime pas, le vin blanc oui mais ça m'occasionne des problèmes digestifs. Si je dis que je n'en veux pas parce que je ne le digère pas, ça passe moins. Ou en tout cas, il y a de l'insistance.
Pour autant, j'utilise du vin blanc dans certaines recettes, même en allaitant.

A l'hôpital, après la naissance de mon aîné, étant donné que nous étions restés 15jours, une diététicienne en stage est passée et m'avait informée dès la maternité des délais si je voulais boire un peu. Je n'ai pas eu cela pour ma 2e et je pense que ce n'est pas courant mais je sais qu'il y a des possibilités sans que ça n'occasionne de soucis chez mon enfant.
 

Astrio

Hyperlactation
Adhérent(e) LLLF
Et non mon BF n'est pas non plus alcoolique repenti, il a cessé toute consommation pour préparer un duathlon et s'est rendu compte qu'il était très bien comme ça donc il n'a pas "repris". Bon ma sœur est un peu deg de plus pouvoir boire un verre de vin de temps en temps du coup car ouvrir une bouteille seule ce serait vraiment de la perte 🙁. Je la comprend pour le coup lol)
Je ne bois pas d'alcool ou très rarement parce que je n'aime pas le goût de la plupart des boissons alcoolisées. Du coup j'ai offert un système C0rav1n à mon homme, il boit un verre de vin de temps en temps pour accompagner un repas et il en est très content !
 

Poupinetteplume

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Je ne bois pas d'alcool ou très rarement parce que je n'aime pas le goût de la plupart des boissons alcoolisées. Du coup j'ai offert un système C0rav1n à mon homme, il boit un verre de vin de temps en temps pour accompagner un repas et il en est très content !
Intéressant, je note l'idée 👌👌
 
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