Bonjour,
Merci pour toutes ces réponses, voilà seulement que je trouve le temps de répondre (on est bien occupés pendant les fêtes) mais je les ai lues un peu au compte goutte, et ces gouttes ont apporté de l’eau à mon moulin . Ça m’avait traversé l’esprit, cette histoire de problème de prévention en France : est-ce qu’on ne « charge » pas trop les femmes allaitantes, pour faire passer un message qu’on a trop peur de faire passer de façon plus efficace dans la population générale ? J’en profite pour préciser, car le sujet s’est un peu élargi et c’est très bien, que je suis d’accord pour dire qu’il y a un souci en France à la fois sur la façon dont peuvent être perçues les personnes qui ne boivent pas, et sur la prévention timide ou hypocrite avec tous les enjeux économiques qu’il y a derrière.
J’y vais un peu fort -et je fais un peu exprès- quand je dis qu’il faut « militer » pour dire que les femmes allaitantes ont le droit de boire, certes, mais ce que je voulais dire c’est que les femmes n’ont pas besoin qu’on les culpabilise trop, je pense. Et pourquoi d’ailleurs ne pas faire passer aux deux parents, à la sortie de la maternité parmi toutes les autres recommandations , un message de prévention sur la consommation d’alcool quand on s’occupe d’un bébé ? Pourquoi pas. Car au fond, c’est ça le sujet :il faut garder sa vigilance pour s’occuper d’un bébé. Si cela nous paraît évident à mon conjoint et à moi, ça ne l’est peut-être pas pour tout le monde, et pourquoi ne pas le rappeler aux parents.
Mais ce qui m’a choqué, c’est de découvrir, sources fiables à l’appui, que d’associer la question à l’allaitement n’avait -presque- pas de pertinence. Pour autant, quand on tape « alcool et allaitement » sur internet, on voit que les premiers résultats disaient toujours à la brave maman de s’abstenir pour le bien de son bébé. C’est pareil en société. Je trouve ça injuste. Parce que je sais que certaines femmes arrêtent d’allaiter pour être plus tranquille notamment par rapport à ça.
Merci pour les articles partagés, plutôt rassurants également. Mais vous savez quoi ? Malgré tout ça, j’ai préféré tirer mon lait le 25 au matin parce que j’avais bu 3 verres et demi dans la soirée… Et devinez quoi, je culpabilise parce que j’ai peur de faire baisser ma lactation parce que je suis une espèce de débauchée !
J’y vais un peu fort -et je fais un peu exprès- quand je dis qu’il faut « militer » pour dire que les femmes allaitantes ont le droit de boire, certes, mais ce que je voulais dire c’est que les femmes n’ont pas besoin qu’on les culpabilise trop, je pense. Et pourquoi d’ailleurs ne pas faire passer aux deux parents, à la sortie de la maternité parmi toutes les autres recommandations , un message de prévention sur la consommation d’alcool quand on s’occupe d’un bébé ? Pourquoi pas. Car au fond, c’est ça le sujet :il faut garder sa vigilance pour s’occuper d’un bébé. Si cela nous paraît évident à mon conjoint et à moi, ça ne l’est peut-être pas pour tout le monde, et pourquoi ne pas le rappeler aux parents.
Mais ce qui m’a choqué, c’est de découvrir, sources fiables à l’appui, que d’associer la question à l’allaitement n’avait -presque- pas de pertinence. Pour autant, quand on tape « alcool et allaitement » sur internet, on voit que les premiers résultats disaient toujours à la brave maman de s’abstenir pour le bien de son bébé. C’est pareil en société. Je trouve ça injuste. Parce que je sais que certaines femmes arrêtent d’allaiter pour être plus tranquille notamment par rapport à ça.
Merci pour les articles partagés, plutôt rassurants également. Mais vous savez quoi ? Malgré tout ça, j’ai préféré tirer mon lait le 25 au matin parce que j’avais bu 3 verres et demi dans la soirée… Et devinez quoi, je culpabilise parce que j’ai peur de faire baisser ma lactation parce que je suis une espèce de débauchée !