Hello,
Pour celles qui n'auraient pas suivi les débuts dans les bases voici un petit (gros) résumé :
Bébé est né le 03/01. La première mise au sein s'est faite dans l'heure mais je n'ai pas pu garder bébé avec moi très longtemps. En effet, du fait d'un risque hémorragique, bébé a fait énormément de peau à peau avec papa les 3 premières heures et avec moi juste le temps d'une tétée d'accueil.
Les 2 premiers jours se sont plutôt bien passés mis à part des douleurs de plus en plus insoutenables au mamelon et des crevasses.
3è jour, bébé se met à hurler dès que je l'approche du sein. On me dit que c'est la montée de lait, le changement d'odeur, les hormones ...
Les mises au sein sont difficiles et ne se font pas dans le calme. J'ai aussi de plus en plus mal.
Je fini par demander de l'aide, plusieurs fois, et presque à chaque fois nous avons droit à des mises au sein forcées, encore pire pour bébé (jusqu'à peu, il se mettait encore à hurler dès que je l'approchais de mon sein).
J'ai droit à l'introduction des compléments (il faut que votre bébé mange), l'une dit qu'il faut lui donner avec une sonde, une autre avec une seringue, on me dit qu'il faut que je tire mon lait, on fini par me donner des bouts de sein.
2 personnes ont vérifié son frein de langue, m'assurant qu'il n'en avait pas. "Aucun soucis de ce côté là madame, pas de frein et il tire bien la langue".
Bref je sors de la maternité avec des crevasses, des bouts de sein, des compléments gracieusement donnés à la sortie, et des kits pour faire du DAL.
Quelques jours après la sortie, je réussi pendant une semaine à me débarrasser des compléments. Malheureusement, chute de ma lactation => obligée d'en reprendre.
Je fini par appeler une consultante qui détecte frein de langue serré (un type 4 selon l'ORL) et un frein de lèvre très serré. On coupe, bébé récupère une bonne succion, je me débarrasse (ENFIN !) des BDS et avec l'aide de l'ostéo, bébé retrouve le sourire en voyant mon sein. S'il pleure, il se calme, sourit et cherche à téter. De ce côté là, je n'ai donc plus aucun soucis, c'est un vrai bonheur.
Aujourd'hui j'ai des douleurs de plus en plus intenses et bien que les mises au sein se fassent maintenant dans le calme, c'est désormais moi qui serre les dents et pleure du fait des douleurs.
Bébé accepte de moins en moins le bib avec moi et réclame mes seins. Je ne regarde pas l'heure mais il y reste longtemps, trèèèèèèèèèèèès longtemps. Il tète, tétouille, s'endort, re tète un peu, tétouille à fond, s'étire avec mon mamelon en bouche ce qui me donne envie de hurler (de douleur).
On avait réussi des tétées efficaces la semaines dernière et là plus rien.
J'ai rappelé la consultante en lactation pour avoir de l'aide, vérifier mon positionnement. Ça n'a malheureusement pas pu être fait, bébé n'ayant pas eu envie de téter pendant cette heure là. Elle m'a montré la position BN de façon théorique, j'ai essayé le soir même sans véritable succès, j'ai toujours aussi mal.
Je réduis les tétées pour cicatriser au maximum, je vois les crevasses se résorber mais la douleur est toujours aussi intense. Parfois c'est juste les premières secondes, parfois c'est du début à la fin. Le pire c'est sur le sein droit, celui où j'ai pourtant besoin de plus de stimulation possible car c'est celui qui donne le moins de lait.
Je suis à bout, je n'en peux plus.
Je souhaite plus que tout l'allaiter, je veux que ça soit des moments de plaisir entre lui et moi. Mais je ne sais plus comment faire.
Je suis fatiguée d'avoir mal, fatiguée du tire-allaitement, fatiguée de cet allaitement qui commence vraiment à me peser.
Mon entourage me dit d'arrêter ("Tu as réussi à allaiter quelques semaines, c'est suffisant", "Arrête de t'accrocher comme ça", "Mais tu le fais pour toi ou pour lui ?"), la PMI aussi ("Il ne faut pas continuer si c'est si douloureux que ça"), mais au fond de moi je sens que si j'arrête je le vivrais encore plus mal.
Je ne sais plus vers qui ou quoi me tourner pour en finir avec ces difficultés et enfin avoir un allaitement serein.
Je pense que si je ne trouve rien ni personne je finirai par tout stopper, même si je dois le regretter.
Pour celles qui n'auraient pas suivi les débuts dans les bases voici un petit (gros) résumé :
Bébé est né le 03/01. La première mise au sein s'est faite dans l'heure mais je n'ai pas pu garder bébé avec moi très longtemps. En effet, du fait d'un risque hémorragique, bébé a fait énormément de peau à peau avec papa les 3 premières heures et avec moi juste le temps d'une tétée d'accueil.
Les 2 premiers jours se sont plutôt bien passés mis à part des douleurs de plus en plus insoutenables au mamelon et des crevasses.
3è jour, bébé se met à hurler dès que je l'approche du sein. On me dit que c'est la montée de lait, le changement d'odeur, les hormones ...
Les mises au sein sont difficiles et ne se font pas dans le calme. J'ai aussi de plus en plus mal.
Je fini par demander de l'aide, plusieurs fois, et presque à chaque fois nous avons droit à des mises au sein forcées, encore pire pour bébé (jusqu'à peu, il se mettait encore à hurler dès que je l'approchais de mon sein).
J'ai droit à l'introduction des compléments (il faut que votre bébé mange), l'une dit qu'il faut lui donner avec une sonde, une autre avec une seringue, on me dit qu'il faut que je tire mon lait, on fini par me donner des bouts de sein.
2 personnes ont vérifié son frein de langue, m'assurant qu'il n'en avait pas. "Aucun soucis de ce côté là madame, pas de frein et il tire bien la langue".
Bref je sors de la maternité avec des crevasses, des bouts de sein, des compléments gracieusement donnés à la sortie, et des kits pour faire du DAL.
Quelques jours après la sortie, je réussi pendant une semaine à me débarrasser des compléments. Malheureusement, chute de ma lactation => obligée d'en reprendre.
Je fini par appeler une consultante qui détecte frein de langue serré (un type 4 selon l'ORL) et un frein de lèvre très serré. On coupe, bébé récupère une bonne succion, je me débarrasse (ENFIN !) des BDS et avec l'aide de l'ostéo, bébé retrouve le sourire en voyant mon sein. S'il pleure, il se calme, sourit et cherche à téter. De ce côté là, je n'ai donc plus aucun soucis, c'est un vrai bonheur.
Aujourd'hui j'ai des douleurs de plus en plus intenses et bien que les mises au sein se fassent maintenant dans le calme, c'est désormais moi qui serre les dents et pleure du fait des douleurs.
Bébé accepte de moins en moins le bib avec moi et réclame mes seins. Je ne regarde pas l'heure mais il y reste longtemps, trèèèèèèèèèèèès longtemps. Il tète, tétouille, s'endort, re tète un peu, tétouille à fond, s'étire avec mon mamelon en bouche ce qui me donne envie de hurler (de douleur).
On avait réussi des tétées efficaces la semaines dernière et là plus rien.
J'ai rappelé la consultante en lactation pour avoir de l'aide, vérifier mon positionnement. Ça n'a malheureusement pas pu être fait, bébé n'ayant pas eu envie de téter pendant cette heure là. Elle m'a montré la position BN de façon théorique, j'ai essayé le soir même sans véritable succès, j'ai toujours aussi mal.
Je réduis les tétées pour cicatriser au maximum, je vois les crevasses se résorber mais la douleur est toujours aussi intense. Parfois c'est juste les premières secondes, parfois c'est du début à la fin. Le pire c'est sur le sein droit, celui où j'ai pourtant besoin de plus de stimulation possible car c'est celui qui donne le moins de lait.
Je suis à bout, je n'en peux plus.
Je souhaite plus que tout l'allaiter, je veux que ça soit des moments de plaisir entre lui et moi. Mais je ne sais plus comment faire.
Je suis fatiguée d'avoir mal, fatiguée du tire-allaitement, fatiguée de cet allaitement qui commence vraiment à me peser.
Mon entourage me dit d'arrêter ("Tu as réussi à allaiter quelques semaines, c'est suffisant", "Arrête de t'accrocher comme ça", "Mais tu le fais pour toi ou pour lui ?"), la PMI aussi ("Il ne faut pas continuer si c'est si douloureux que ça"), mais au fond de moi je sens que si j'arrête je le vivrais encore plus mal.
Je ne sais plus vers qui ou quoi me tourner pour en finir avec ces difficultés et enfin avoir un allaitement serein.
Je pense que si je ne trouve rien ni personne je finirai par tout stopper, même si je dois le regretter.