Sur le sommeil partagé, il y a des familles qui font ce choix pour des raisons financières : pas assez d'argent pour chauffer plus d'une pièce en hiver. (Voire pas les moyens de chauffer du tout, donc reste le partage de chaleur corporelle) Et ça arrive bien plus souvent qu'on ne le croit, et pas forcément en fonction des clichés / préjugés sur la pauvreté qu'on peut avoir...
Certainement.
Bon ensuite, à moins de vivre dans de grands logements, souvent vétustes et en milieu rural, les familles qui n'ont pas les moyens de chauffer n'ont souvent d'abord pas les moyens d'avoir une chambre supplémentaire par enfant...
On peut aussi débattre du bien fondé de ne chauffer qu'une partie de son logement. Hormis les passoires énergétiques inchauffables, ne pas tout chauffer créé des ponts thermiques qui entraînent un surcoût de consommation. Je ne saurais argumenter, mais certains professionnels le déconseillent.
Sinon, la descendance a réclamé une tétée le jour de sa rentrée scolaire, juste avant d'entrer en classe. Donc j'ai procédé. J'ai ensuite appris par des voies détournées (la franchise et le courage n'étant pas des qualités universelles manifestement) que l'enseignante envisageait de me l'interdire si je recommençais, au motif qu'il est interdit de manger et boire dans l'école, avec la bonne excuse parapluie des potentielles allergies alimentaires des élèves.
L'excuse des allergies alimentaires est non valable dans le cas de l'allaitement... Il serait certainement plus juste d'invoquer les raisons d'égalité dans l'interdiction ou bien de pudeur ou encore choc culturel. Je n'espère que ce soit des arguments, comme ils sont trop grands.
Et qu'est ce que c'est que cette interdiction de manger et boire dans l'école? Est-ce commun à toutes les écoles où juste la votre?
Bon, je sais que c'était il y a longtemps, mais à mon époque, les enfants prenaient des goûters à la récréation du matin et du midi, même à l'école primaire. Et à l'école maternelle où je travaillais, il y a avait aussi un temps de goûter prévue l'après-midi.
J'espère que toutes les allergies alimentaires sont demandées aux parents dont les enfants mangent à la cantine. Et de même, au moins pour les allergies potentiellement mortelles, à tous les enfants.
On peut aussi donner des consignes (qui seront plus ou moins respectées) et surveiller.
Comment priver des enfants si jeunes d'en-cas?
De plus, il me semble que ce n'est pas qu'anecdotique que certains enfants n'arrivent pas à manger suffisamment au petit déjeuner... Attendre midi peut être long...
Je ne suis pas encore concernée, mais au moins pour un de mes enfants, il me paraît inconcevable pour l'un de mes enfants de lui interdire de manger au prétexte qu'il se rattrapera aux repas. Car ça n'arrivera pas. S'il faut une reconnaissance MDPH et un PAI pour cela...