Pour ma première, j'ai repris le travail 3j/semaine quand elle avait 4 mois. Pas évident pour moi d'y retourner mais l'ambiance avec mes collègues était très bonne. Ma chouette était gardée à la maison par le papa donc c'était plus facile de la laisser. Et puis, je rentrais tous les midis pour l'allaiter parce qu'elle refusait de boire que ce soit au bub, au dal, à la tasse, au verre... Ça a été notre rythme pendant environ 3 mois. Ensuite, c'était les vacances scolaires (je suis enseignante) et à la rentrée, elle est allée en crèche. Je travaillais toujours 3j/semaine et je tirais mon lait au boulot pendant ma pause déjeuner. Nouvelle école pour moi, entente avec les collègues pas terrible. Ma chouette refusait toujours de boire mais je ne pouvais pas rester la journée sans tirer. Et puis c'était un petit moment où je pouvais penser à elle, ce qui était agréable parce que mes journées n'étaient pas toujours simples.
A la rentrée suivante, ma fille avait 20 mois et était gardée par une nounou, toujours 3j/semaine et j'ai arrêté les tirages. L'allaitement s'est poursuivi encore un bout de temps (ma chouette a été sevrée vers ses 34 mois).
Pour ma 2e, je pensais suivre le même chemin en reprenant le travail à 80% ou à 50% fin février, à ses 3 mois 1/2. Plus ça approchait, plus je me disais que c'était impossible. Je me suis d'abord décidée pour un mi-temps (2j/semaine) mais ça me semblait encore trop (d'autant plus qu'en tant que prof, je savais bien que ça impliquait de travailler plus que ses 2 jours officiels). L'idée d'un congé parental était présente depuis un moment mais je ne l'envisageais pas sérieusement, pour des raisons financières. Finalement, j'ai pesé le pour et le contre, j'ai fait mes calculs. Et j'ai opté pour un congé parental de 6 mois. Même avec le peu d'aide de la caf, je ne perds pas grand chose puisque, si j'avais travaillé, il aurait fallu payer une assistante maternelle et faire régulièrement le plein d'essence. Je ne retrouverai donc mes élèves qu'à la rentrée prochaine. Je ne sais pas encore si je tirerai mon lait ou pas (on verra comment se passe la diversification). J'adore mes collègues et l'ambiance de l'école mais je ne regrette absolument pas mon choix. Déjà parce que je suis très fatiguée et assez fragile émotionnellement parlant en ce moment. Mais aussi, évidemment, parce que ça me permet de garder mon bébé près de moi à la maison et également de m'occuper de mon aînée qui est rentrée à l'école en septembre.