Bonjour,
Je suis maman d'un petit ange qui a un mois, bien portant, et que j'ai décidé dans la douleur de passer au biberon. J'ai lu plusieurs sujets sur le forum avant de m'exprimer, et je me sens un peu nulle comme mère d'arrêter alors que pas mal d'autres ont persisté pendant des mois contre vents et marées.
Les débuts à la maternité ont été un peu galère, mais sans plus : accouchement très douloureux (forceps et ventouse), bébé mis très peu de temps en peau à peau. Mais il prend directement le sein avec avidité les jours suivants - pas ultra souvent mais la montée de lait se fait quand même, et bien car à la sortie le loulou avait déjà repris son poids de naissance. La difficulté a été le bon positionnement pour la mise au sein : ne pouvant me lever le premier jour à cause d'une anémie importante, c'était sur le lit incliné, pas pratique, et il s'est trouvé que la position en ballon de rugby était la moins compliquée. Position que j'ai conservée la plupart du temps quand j'ai pu me lever - j'y arrivais sans aide, et pour la position classique le bébé s'étouffait toujours dans mon sein. J'avais très mal lors des prises de sein, douleur qui disparaissait en cours de tétée, on me disait que c'était normal. J'ai peut-être eu une crevasse (deux avis différents sur une trace rouge).
La première semaine après le retour de la maternité s'est très bien passée, le bébé réclamait souvent (toutes les 2 heures) et avait des coliques, donc fatigue, baby-blues aussi, mais les tétées, bien que toujours douloureuses au départ, se passaient bien avec le bébé qui lachait tout seul le sein à la fin. Puis son comportement au sein a un peu changé, il repoussait le sein et mettait sa tête en arrière en cours de tété, mais sans lâcher. Là j'ai commencé à avoir mal aussi pendant la tétée, du coup je finissais par le faire lâcher. La PMI m'a conseillé de consulter au lactarium, ce que j'ai fait. La pédiatre a regardé les freins (je suppose), et puis m'a montré comment bien mettre le loupiot au sein sans douleur. Sauf qu'au retour à la maison, ça ne s'est pas très bien passé. Sans doute à cause des douleurs déjà présentes, la mise au sein a été laborieuse, je ratais, je retirais, le bébé s'énervait et impossible de bien le positionner. conclusion : douleurs intenses, crevasses... Je suis donc passée au dernier recours avant l'arrêt : les bouts de seins. Solution miracle... sauf qu'elle est peut-être responsable d'une baisse de la lactation, poupinou n'a pris que 10 grammes cette semaine là. Et il a du muguet, donc traitement mais mamelons très douloureux !
A la PMI comme à la consultation allaitement suivante (avec un autre médecin, vacances obligent), il y a eu observation de la position qui est correcte. Le mamelon ressort tout aplati, selon les versions c'est bien ou pas bien (et peut-être à l'origine de mes douleurs). Mais malgré la bonne position (que j'obtiens difficilement dans le canapé), la mise au sein reste désagréable, Le bout des mamelons est irrité et le contact avec le tissu me fait souffrir.
J'ai fini par faire le bilan : je profite peu du bébé, quand je le porte contre moi je fais très attention à ce qu'il ne touche pas mes mamelons (ou le tissu à leur niveau), je lui donne le sein avec réticence et je dors dès que le papa s'en occupe pour préserver la lactation. Et je me suis résignée, la mort dans l'âme, à le passer au biberon. Je viens de lui donner le second, avec amour, et sans me dire "oh non !" quand il le repousse et s'avère avoir encore faim. Je ne repousse pas l'heure en me disant qu'il n'a peut-être pas faim.
Mais même en sachant avir pris la bonne décision, j'ai du mal à faire le deuil de l'allaitement. J'aurais tellement aimé que tout se passe bien, sans douleur...
Je suis maman d'un petit ange qui a un mois, bien portant, et que j'ai décidé dans la douleur de passer au biberon. J'ai lu plusieurs sujets sur le forum avant de m'exprimer, et je me sens un peu nulle comme mère d'arrêter alors que pas mal d'autres ont persisté pendant des mois contre vents et marées.
Les débuts à la maternité ont été un peu galère, mais sans plus : accouchement très douloureux (forceps et ventouse), bébé mis très peu de temps en peau à peau. Mais il prend directement le sein avec avidité les jours suivants - pas ultra souvent mais la montée de lait se fait quand même, et bien car à la sortie le loulou avait déjà repris son poids de naissance. La difficulté a été le bon positionnement pour la mise au sein : ne pouvant me lever le premier jour à cause d'une anémie importante, c'était sur le lit incliné, pas pratique, et il s'est trouvé que la position en ballon de rugby était la moins compliquée. Position que j'ai conservée la plupart du temps quand j'ai pu me lever - j'y arrivais sans aide, et pour la position classique le bébé s'étouffait toujours dans mon sein. J'avais très mal lors des prises de sein, douleur qui disparaissait en cours de tétée, on me disait que c'était normal. J'ai peut-être eu une crevasse (deux avis différents sur une trace rouge).
La première semaine après le retour de la maternité s'est très bien passée, le bébé réclamait souvent (toutes les 2 heures) et avait des coliques, donc fatigue, baby-blues aussi, mais les tétées, bien que toujours douloureuses au départ, se passaient bien avec le bébé qui lachait tout seul le sein à la fin. Puis son comportement au sein a un peu changé, il repoussait le sein et mettait sa tête en arrière en cours de tété, mais sans lâcher. Là j'ai commencé à avoir mal aussi pendant la tétée, du coup je finissais par le faire lâcher. La PMI m'a conseillé de consulter au lactarium, ce que j'ai fait. La pédiatre a regardé les freins (je suppose), et puis m'a montré comment bien mettre le loupiot au sein sans douleur. Sauf qu'au retour à la maison, ça ne s'est pas très bien passé. Sans doute à cause des douleurs déjà présentes, la mise au sein a été laborieuse, je ratais, je retirais, le bébé s'énervait et impossible de bien le positionner. conclusion : douleurs intenses, crevasses... Je suis donc passée au dernier recours avant l'arrêt : les bouts de seins. Solution miracle... sauf qu'elle est peut-être responsable d'une baisse de la lactation, poupinou n'a pris que 10 grammes cette semaine là. Et il a du muguet, donc traitement mais mamelons très douloureux !
A la PMI comme à la consultation allaitement suivante (avec un autre médecin, vacances obligent), il y a eu observation de la position qui est correcte. Le mamelon ressort tout aplati, selon les versions c'est bien ou pas bien (et peut-être à l'origine de mes douleurs). Mais malgré la bonne position (que j'obtiens difficilement dans le canapé), la mise au sein reste désagréable, Le bout des mamelons est irrité et le contact avec le tissu me fait souffrir.
J'ai fini par faire le bilan : je profite peu du bébé, quand je le porte contre moi je fais très attention à ce qu'il ne touche pas mes mamelons (ou le tissu à leur niveau), je lui donne le sein avec réticence et je dors dès que le papa s'en occupe pour préserver la lactation. Et je me suis résignée, la mort dans l'âme, à le passer au biberon. Je viens de lui donner le second, avec amour, et sans me dire "oh non !" quand il le repousse et s'avère avoir encore faim. Je ne repousse pas l'heure en me disant qu'il n'a peut-être pas faim.
Mais même en sachant avir pris la bonne décision, j'ai du mal à faire le deuil de l'allaitement. J'aurais tellement aimé que tout se passe bien, sans douleur...