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Témoignage SEP et Allaitement

Floflo12

Période de pointe
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @SophieLou, je n'ai pas de SEP donc je ne peux pas de repo dre par rapport à ça j'espère que @Fleurs passera par là pour t'aider.

En revanche tu n'es pas la seule femme allaitante qui se sent incomprise et peu soutenue dans son projet d'allaitement ! Laisse les commentaires de l'entourage de côté et continue ton allaitement comme tu le sens, personne ne peut se mettre à ta place et toi seule peut juger si la poursuite de l'allaitement est envisageable ou pas niveau fatigue...

C'est plus qu'admirable d'allaiter son enfant avec une pathologie comme la tienne. Ton entourage devrait te dire chapeau bas ! :D
 

cagouille

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @SophieLou sais tu que quand on a une SEP, allaiter espace généralement les poussées?
Je vois que tu vas reprendre le travail quand bébé aura 8 mois, tu parles de sevrage et aussi de conserver les tétées matin et soir. Quel est ton objectif au juste? Souhaites tu débuter un sevrage en gardant les tétées matin et soir le temps que le sevrage soit complet ou bien souhaites tu maintenir l'allaitement le plus possible?
Il est possible d'allaiter et de travailler, c'est d'autant plus "simple" quand le bébé a plus de 6 mois et peut manger des solides en l'absence de maman.
 

SophieLou

Montée de lait
Bonjour @cagouille! Merci pour ton message. J'aimerai continuer l'allaitement quand je peux, à savoir avant de la déposer à la crèche le matin et le soir quand je la récupère! (Et la nuit, car elle tete souvent la nuit meme si je sais que ce n'est pas pour manger...) j'ai hésité à tirer mon lait la journée mais c'est trop galère au boulot. Je n'ai pas de bureau (openspace) et je ne pourrai le faire que dans les toilettes!!:confused: Et question hygiène, ça laisse à désirer ;) et pour le WE, tu penses que ce serait trop confusant pour bebe si j'allai te plus souvent?
 

cagouille

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Bonjour @cagouille! Merci pour ton message. J'aimerai continuer l'allaitement quand je peux, à savoir avant de la déposer à la crèche le matin et le soir quand je la récupère! (Et la nuit, car elle tete souvent la nuit meme si je sais que ce n'est pas pour manger...) j'ai hésité à tirer mon lait la journée mais c'est trop galère au boulot. Je n'ai pas de bureau (openspace) et je ne pourrai le faire que dans les toilettes!!:confused: Et question hygiène, ça laisse à désirer ;) et pour le WE, tu penses que ce serait trop confusant pour bebe si j'allai te plus souvent?
Donc ton objectif n'est pas de sevrer si je comprends bien, mais de poursuivre l'allaitement en t'adaptant aux contraintes de ton travail, c'est bien ça?

Souvent, les mamans qui font ce choix continuent de donner le sein à la demande en leur présence, et le bébé reçoit des biberons (ou d'autres aliments si le bébé est diversifié) en l'absence de leur mère. En gros, elles donnent le sein le matin, aux retrouvailles, le soir, la nuit et les jours de repos. Ce n'est pas perturbant pour bébé, au contraire, c'est beaucoup plus simple pour lui "maman là=sein, maman pas là= bib (ou autres aliments)"
Il n'est absolument pas indispensable d'introduire des biberons avant la reprise. Certains parents se sentent plus rassurés de faire des "tests" avant de confier bébé, pour s'assurer que le bébé boit bien, mais d'autres y vont en "free style" et laissent bébé s'adapter au biberon en même temps que la période d'adaptation. À toi de voir comment tu te sens le mieux.
Essayer d'habituer bébé au biberon avant la reprise peut parfois être à double tranchant, si le bébé refuse cela crée souvent du stress chez les parents et si il accepte les biberons, la suppression des tétées risque de diminuer la lactation de la maman.
Je te propose cet article "Allaiter et travailler, c'est possible!" paru récemment dans "Allaiter Aujourd'hui"
Et aussi ce feuillet du Dr Newman "que donner à manger au bébé quand la mère travaille à l'extérieur"

Concernant les tirages, sais tu que la loi prévoit que les femmes puissent tirer leur lait sur leur lieu de travail?
"Le Code du Travail prévoit depuis des années que les mères allaitantes disposent d’une heure par jour pour allaiter leur enfant pendant les heures de travail, et cela pendant 1 an à compter du jour de la naissance. (...) En théorie, cette loi permet à la mère de recevoir son enfant sur son lieu de travail pour l’allaiter. En pratique, cette heure sera généralement divisée en 2 pauses d’une demi-heure. La mère pourra utiliser ces pauses pour tirer son lait. Par ailleurs, toute entreprise employant plus de 100 femmes doit mettre à la disposition des mères une « chambre d’allaitement » répondant à des critères précis d’hygiène et de surveillance."
https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/dossiers-de-l-allaitement/1194
C'est bon à savoir ;)
Certaines mamans préfèrent cependant rester discrètes et composent avec "les moyens du bord", mais d'autres choisissent de faire valoir leurs droits, ce qui aide aussi à faire évoluer les choses.
On peut aussi choisir de ne pas tirer son lait au travail, les seins auront alors peut être besoin d'être soulagés à la main les premiers temps (certaines mamans le font rapidement aux WC) mais rapidement, la lactation s'adapte à ce nouveau rythme.
Tu dis que tu es en open space, il n'y a pas une salle de réunion, une infirmerie, ou un bureau qui n'est pas constamment occupé? Certaines mamans utilisent aussi leur pause déjeuner pour tirer.
 

SophieLou

Montée de lait
Je n'avais pas pensé à l'infirmerie!! Bonne idée, je vais leur demander si je peux venir tous les jours tirer mon lait. Je travaille dans une petite boîte de moins de 50 salariés et en plus je reprend à temps partiel (je termine tôt pour pouvoir aller chercher ma fille à la crèche) donc prendre une heure en plus pour tirer mon lait risque d'être problématique pour eux. Je vais voir ce qu'on peut faire. Je sais qu'il y a la loi de mon côté, mais j'aime mon boulot et ma boss, et la boite va mal, et je suis absente depuis pratiquement un an alors qu'ils ont besoin de moi. Bref, je culpabilise un peu... mais je ferai ce qu'il y a de mieux pour ma fille. Si pendant l'adaptation on voit qu'elle n'aime pas du tout le lait artificiel alors je tirerai mon lait... Oui j'ai essayé de lui donner un biberon mais elle le refuse catégoriquement alors qu'elle tête derrière sans problème! J'avais peur de la confier à la crèche sans avoir réussi à lui donner le biberon. Ton message me rassure beaucoup
 

cagouille

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Si ta fille est diversifiée, elle peut aussi avoir des solides en ton absence (voir le feuillet du Dr Newman dont j'ai mis le lien au dessus). Ou une bouillie avec du lait de vache si elle le supporte, ou encore des yaourts (nature normaux au lait entier, les yaourts bébés sont comme les laits deuxième âge des purs produits marketing).
Là tu reprends à un âge où les choses sont plus flexibles pour l'alimentation de bébé, et en plus à temps partiel, tu sera dans de bonnes conditions pour poursuivre l'allaitement.
 

SophieLou

Montée de lait
Je vais lire le feuillet. Effectivement elle est diversifiée depuis ses 5 mois, mais elle ne mange pour le moment que des compotes et des purées légumes et féculents. J'ai essayé les yaourt qu'elle n'aime pas pour le moment. Et j'ai pas encore introduit les protéines. J'y vais doucement quoi ;)
 

ParisianLawyer

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
Je vais lire le feuillet. Effectivement elle est diversifiée depuis ses 5 mois, mais elle ne mange pour le moment que des compotes et des purées légumes et féculents. J'ai essayé les yaourt qu'elle n'aime pas pour le moment. Et j'ai pas encore introduit les protéines. J'y vais doucement quoi ;)

Ben c'est déjà pas mal :)

Je sais plus quelle âge à ta fille mais tu peux commencer doucement les protéines je pense :)

Sur les yaourts, le mien aimait pas des masses au début (enfin ca veut dire qu'il mange sans se ruer dessus ici ;) ) donc je mélangeais avec la compote, c'est plus doux et moins acide. Il kiffait bien yaourt à la grecque et petit suisse (plus gras que le yaourt blanc à rien :p ). Mais leurs gouts changent / se développent, il faut retenter : ce week end le mien a mangé en entier son yaourt blanc à rien pas sucré d'un coup en se lèchant les babines : )
 

Fleurs

Voie lactée
Bonjour à toutes les deux!! Je suis si heureuse d'avoir trouvé ce post et vos commentaires sont si beaux. Bravo à toutes les deux!!
J'ai une SEP depuis 6 ans et un magnifique bebe de 7 mois que j'allaite exclusivement. Les débuts ont été très durs, j'ai un REF elle un RGO mais j'ai tenu bon, l'allaitement est tellement magique et si inespéré! J'ai eu pendant trois mois une nevralgie cervico brachiale qui je pensais être une poussée de SEP. J'ai eu très mal à un bras pendant ces trois mois, je pleurais de douleurs toutes les nuits... bref, dur, dur. Et maintenant que tout semblait rentrer dans l'ordre, mon bebe d'amour fait une poussée dentaire. Pfiou, je en dors toujours pas, quoi Je reprends le boulot dans trois semaines et j'appréhende énormément! Comment avez vous fait? J'ai peur d'être trop crevée tout le temps, que le sevrage de ma fille (que j'aimerai allaiter matin et soir toujours) se passe mal... je n'ai malheureusement pas d'aide de mon mari qui n'a jamais pris en compte ma SEP et compare toujours notre vécu avec les autres couples, dont la maman n'allaite pas (pour rien au monde j'aurai préféré le biberon à l'allaitement, ces instants avec ma fille sont magiques et valent bien les nuits hachés!!) on ne peut pas comparer biberon et allaitement- et dont la maman n'a pas de SEP. Je me sens seule et incomprise par lui et toute sa famille d'ailleurs. Vous pouvez peut être m'aider avec votre positivisme
Bonjour Sophie Lou,
Tout d'abord je suis désolée, ça fait un petit moment que je ne suis pas venue sur le forum. Je lis toutefois que tu as eu des réponses à ton questionnement et de bon conseil (ce qui ne m'étonne pas).
Je suis heureuse de lire que ce post peut apporter réconfort ou encouragement à des mamans.
Bravo pour ton allaitement malgré les aléas que tu as rencontré et d'autant plus si ton conjoint ne te soutient pas comme il faudrait.... J'ai fait un passage car je voulais te dire que je te lis tout juste et t'encourager et je reviens ds la soirée lire mieux..
Fleurs
 

Fleurs

Voie lactée
Voilà, j'ai pris le temps de lire et j'aimerais bien savoir comment cela se passe pour vous @SophieLou ? J'espère que tu as trouvé ton rythme avec ta fille afin de continuer sereinement l'allaitement!!! J'ai allaité mon fils jusque 17 mois (jusqu'à la reprise d'un traitement), les débuts en crèche était compliqué car il ne buvait pas beaucoup au biberon (je tirais mon lait) et petit à petit, sur des mois il buvait de plus en plus, mais il m'était impossible au début de lui donner le biberon (avec le sein à coté lol c'était trop tentant :) ). Et c'est vrai qu'en grandissant avec la diversification bébé est moins demandeur (c'est relatif), ça m'a bien aidée qd même.
A l'époque je ne travaillais pas (reconversion professionnelle), la gestion était différente d'une maman qui travaille.... Aujourd'hui mon 2ème est en route pour ma plus grande joie et je commence à me poser des questions sur la gestion de mon allaitement. Dès le départ j'ai pensé partir sur un allaitement mixte car tirer son lait ça prend du temps et avec un petit bout de 2 ans ça peut être compliqué je me dis. D'autre part, j'étais très fatiguée après l'accouchement de mon 1er, sans prise en charge médicale, ça serait compliqué aujourd'hui pour moi de faire la même expérience en travaillant. Entamant mon 7eme mois, j'ai revu mon neuro afin de faire le point sur mon suivi post-partum, ce qui donnerait un bolus lors de mon séjour à la maternité puis 1 par mois tant que j'allaite et qu'il n'y a pas de poussées. Je sais que le début de l'allaitement est important, le temps que bébé apprenne à bien téter et j'avoue que ça me fait un peu peur de devoir lui proposer un biberon (même de mon lait) à j2 s'il réclame sachant qu'il y a un temps d'attente de 4h à 6h après bolus. Enfin le point positif est que mon neurologue est bien renseigné sur la compatibilité de l'allaitement avec les traitements (un minimum aujourd'hui :) ) et me suis quelquesoit ma décision.
 

Fleurs

Voie lactée
Bien le bonjour aux super-mamans...
Voilà, cela fait un petit moment que je veux relater la saga 2 , celle de l'arrivée du petit frère....
Mon petit miracle est finalement arrivé 2,5ans après la naissance de ti-chou, je l'ai appris 9 mois avant lors d'un rdv classique chez mon gynécologue qui m'apprend que je suis enceinte de 4 semaines environ... Comment ne m'en suis-je pas rendue compte ?! Tout simplement parce que avant ti-chou mes cycles étaient longs et irréguliers donc j'espérais mais je ne voulais pas de faux espoirs .
Ensuite ce fut 9 mois de pur bonheur... Comme je savais que c'était ma dernière grossesse, j'en ai profité à fond même si je n'ai pas vu le temps passer... Vu que j'ai travaillé quasiment jusqu'au bout et avec un bout de 2ans le temps file. Enfin une 2ème grossesse merveilleuse, avec un suivi par mon neurologue courant du 6ème mois et une super coordination des professionnels qui m'entouraient (neuro, sage-femme, obstétricienne) ... Afin que mon post-partum et allaitement se passe bien.
Ti-chou2 est arrivé fin janvier et un bolus de cortisone m'a été fait à la maternité (3ème jour) puis tous les mois tant que j'allaite. Il a maintenant 3 mois mais je commence à ressentir une pression côté neurologue sur la nécessité de reprendre mon traitement et d'arrêter l'allaitement . Toutefois je me sens plutôt bien, bien mieux qu'après l'arrivée de ti-chou1, j'ai repris le travail il y a 3 semaines, je tire mon lait et allaité toujours exclusivement. Donc pour le moment je poursuis même si je sais qu'il faudra que je me décide...
 

bzoui

Lactarium
Adhérent(e) LLLF
Félicitation @Fleurs. :) c'est cool de venir donner des nouvelles.
J'espère que tu vas trouver un compromis qui te convienne pour l'allaitement.
Profite bien de tes amours
 

Fleurs

Voie lactée
Bien le bonjour aux super-mamans...
Voilà, cela fait un petit moment que je veux relater la saga 2 , celle de l'arrivée du petit frère....
Mon petit miracle est finalement arrivé 2,5ans après la naissance de ti-chou, je l'ai appris 9 mois avant lors d'un rdv classique chez mon gynécologue qui m'apprend que je suis enceinte de 4 semaines environ... Comment ne m'en suis-je pas rendue compte ?! Tout simplement parce que avant ti-chou mes cycles étaient longs et irréguliers donc j'espérais mais je ne voulais pas de faux espoirs .
Ensuite ce fut 9 mois de pur bonheur... Comme je savais que c'était ma dernière grossesse, j'en ai profité à fond même si je n'ai pas vu le temps passer... Vu que j'ai travaillé quasiment jusqu'au bout et avec un bout de 2ans le temps file. Enfin une 2ème grossesse merveilleuse, avec un suivi par mon neurologue courant du 6ème mois et une super coordination des professionnels qui m'entouraient (neuro, sage-femme, obstétricienne) ... Afin que mon post-partum et allaitement se passe bien.
Ti-chou2 est arrivé fin janvier et un bolus de cortisone m'a été fait à la maternité (3ème jour) puis tous les mois tant que j'allaite. Il a maintenant 3 mois mais je commence à ressentir une pression côté neurologue sur la nécessité de reprendre mon traitement et d'arrêter l'allaitement . Toutefois je me sens plutôt bien, bien mieux qu'après l'arrivée de ti-chou1, j'ai repris le travail il y a 3 semaines, je tire mon lait et allaité toujours exclusivement. Donc pour le moment je poursuis même si je sais qu'il faudra que je me décide...
Je souhaite apporter un élément (qui peut être important) concernant la péridurale.
Les professionnels de santé qui m'entourent pour mon aîné, me conseillaient fortement la péridurale afin de me fatiguer le moins possible, toujours dans l'optique de minimiser les chances d'une poussée. Donc pour ti-chou 2 je ne me suis même pas posé la question, c'était une évidence, même si au fond je rêvais de vivre cette expérience sans anesthésie, je craignais d'un côté la douleur.
Tout ça pour dire que finalement mon rêve s'est réalisé, accouchement sans péridurale pour mon cadet, le travail à été rapide, c'est lui qui a tout fait . Vu que les contractions étaient très intenses, quand j'ai réalisé que je n'aurais pas de péri, une fraction de seconde j'ai crains de ne pas supporter ce par quoi beaucoup de femmes passent.... Finalement quel bonheur, quelle aventure merveilleuse m'ont offert les circonstances. Chaque cas est unique, toutefois ayant vécu les 2 situations avec et sans anesthésie, j'ai aimé mes 2 accouchements... En revanche ce que j'ai moins aimé avec l'anesthésie, c'est cette sensation de jambes coton, des tremblements, elle avait été trop dosée mais heureusement vu que le travail a été long, les effets ont eu le temps de s'estomper, ce qui m'a permis de ressentir mon aîné passer.
Voilà tout est possible dès lors d' être bien entouré professionnellement et sans complication bien sûr
 

Ritabinoche

Montée de lait
Voici la suite de notre histoire.....
Ti chou a 13 mois maintenant et j'allaite encore*! Il y a 6mois une voir plusieurs poussées ont été révélées par une irm après avoir pris contact avec mon neurologue n'arrivant plus à gérer quelques symptômes persistants. Quand mon neurologue m'a parlé de sevrage, j'étais déballée, ti chou avait 8mois je crois et malgré le fait de n'avoir aucun objectif allaitement ou sevrage, je n'étais pas prête et ne sentais pas ti chou prêt au sevrage. J'ai pris toute les informations possibles afin d'envisager toute sorte de possibilités dans l'intérêt 1er de mon bébé. J'ai eu beaucoup d'information sur ce forum d'ailleurs donc je tiens à vous remercier et notamment Myriam pour ta réactivité.
Je voulais allaiter au moins jusque 12mois, pour finalement commencer doucement à me faire à l'idée du sevrage. Beaucoup d'aléas ont retarder la prise en charge de mon inflammation sur le moment, pour avoir mon bolus de cortisone il y a 4mois. A ce moment je parlais beaucoup à ti chou pour lui expliquer qu'il n'y aurait plus de tétée pendant 3 jours (temps du bolus) sachant que je me laissais une marge de manœuvre avec la tétée du réveil voulant éviter un maximum de transmettre du traitement par le lait. Ti chou a eu une grosse grippe une semaine avant, ne mangeait plus, peinait même à téter donc je n'ai pas eu d'autre choix que de lui proposer la tétée à volo même si cela compromettait notre préparation, ce qui a été le cas. Toutefois avec l'aide du papa, qui par chance était présent à ce moment, ti chou à très bien géré de passer de tout à rien (juste la tétée de 5h) pendant 3 jours....et quand ces 3jours furent passés, comme s'il le savait, il a commencé à réclamer davantage....J'ai essayé de garder une cadence mais finalement sans savoir quand j'allais démarrer mon traitement de fond, j'ai décidé de profiter avec ti-chou de ces derniers moments de tendresse, de tétée magique etc....à ses 12mois je l'allaitais encore et aujourd'hui 13mois passés toujours....je suis toujours en phase d'attente mais le compte à rebours à commencer....je sais que incessamment je serais convoquée pour débuter mon traitement Tysabri, mais que nous sommes prêts tous les 2 et surtout je suis très heureuse d'avoir vécu cette belle expérience qu'est l'allaitement....bon pas toujours rose quand on est épuisé et qu'il faut se réveiller plusieurs fois la nuit encore ou que bébé est accroché au sein des heures sinon il hurle lol mais même ça on en rira plus tard :D
Du coup pour le projet 2ème, on attend une année, je me refais une santé pour être d'attaque, choix à encaisser aussi mais cela me permettra d'avancer dans ma reconversion aussi.
Allé peut-être les prochaines news pour vous parler de notre sevrage.... :)
Merci beaucoup pour ce temoignage que je lis et relis chaque fois que je ressens moins bien.
 

nola34

Colostrum
Bonjour tout le monde!
Je vous remercie pour vos témoignages !
J’ai 33 ans, j’ai une SEP depuis 4 ans sans traitement de fond et j’ai un petit garçon de 15 mois que j’allaite et je vis actuellement une poussée de SEP depuis 2 mois maintenant... ça ne passe pas.. malgré 2 bolus de cortisone (que j’ai demandé à faible dose 300mg/jr pdt 3 jrs puis 500mg/jr pdt 3 jrs), je dois revoir mon neuro cette semaine mais la dernière fois que l’on s’est vu, il ne comprenait même pas pourquoi j’insistais pour poursuivre l’allaitement... j’ai vraiment du mal à vivre cette poussée qui est la plus importante jamais eu pour le moment... et la plus longue... rien eu depuis 2 ans et demi et la c’est la poussée post partum (costaud quoi...). Je pense accepter de prendre le bolus à forte dose (1000mg/jrs) car je n’en peux plus. Comme la dernière fois, je tirerais mon lait 4h après pour le jeter puis 8h après pour le jeter aussi..
Mon fils tète pour s’endormir pratiquement tous les soirs et dans la nuit aussi.. et le matin aussi. En journée, quand il est gardé, tout va bien (même s’il n’a jamais accepté mon lait autrement qu’au sein..). Aujourd’hui, je me demande si je ne vais pas devoir le sevrer pour commencer un traitement de fond ... mais quand je le vois révulser ses yeux quand il tète, je ne suis pas sure du tout de vouloir arrêter ça... je suis triste et totalement indécise... besoin d’aide... merci
 

Fleurs

Voie lactée
Bonsoir Nola34,
C'est un moment difficile que vous vivez actuellement et je comprends tout à fait votre indécision ! Bravo pour votre allaitement.
Le rôle des professionnels est de nous maintenir en bonne santé. Je ne sais pas quels sont vos symptômes, mais si la poussée perdure, il faut peut-être effectivement penser au traitement de fond... Après chacun voit selon ses convictions... Pour ma part après l'accouchement de mon 1er, j'ai enchaîné 2 poussées, la 1ere je pense était direct en post partum mais je ne l'ai réalisé qu'après ma 2eme poussée, genre 7-8 mois après, décelée par l'irm. J'étais dans l'euphorie, le bonheur, avec bcp de difficulté à me déplacer sur le durée entre autres et je forçais un peu les choses, ça n'était pas grave tant que je pouvais m'occuper et profiter de mon bébé. Je n'avais pas pris contacte avec mon neurologue donc n'avait pas de suivi. A l'arrivée de ma 2eme poussée, j'ai été inquiète et l'ai contacté. Quand il m'a parlé de sevrage juste pour faire une irm, j'étais bouleversée et j'ai finalement pu trouver un équilibre grâce à ce forum et continuer mon allaitement le temps que l'on me mette sous traitement. Vu que ça a pris du temps, j'ai pu me préparer psychologiquement et mon aînée aussi, c'était un bon téteur jour et nuit, il ne prenait que très peu de lait (tiré) en journée au biberon quand il était à la crèche, d'où mon inquiétude. De plus je souhaitais aussi pouvoir être en forme pour profiter pleinement avec lui les années à suivre. Ça a été un moment difficile pour moi, mais quand je me suis sentie plus à l'aise avec l'idée avec le soutien du papa, ça a été tout seul pour ti-chou. J'ai essayé de diminuer les tétées mais je n'arrivais pas à lui refuser, ce qui m'a aidé c'est la diversification à 17mois il mangeait bien déjà donc t'étais bcp moins.
Pour le second j'étais bcp plus cadré médicalement parlant et le post partum s'est bcp mieux passé. Toutefois j'avais la pression des professionnels pour reprendre mon traitement de fond, je pensais allaiter 1 an, eux voulait 3 mois et j'ai tranché à 6 mois. Les traitements aujourd'hui sont bon et adapté selon les cas et le but est que la sep évolue le moins vite possible. Tout dépend de la vision de la vie que l'on a, personnellement j'aimerais vivre encore beaucoup de belles années avec mes enfants sans trop de contraintes, d'où ce choix de 6mois pour le cadet. Dès le départ il a accepté le biberon et connaissant ce délai, j'ai opté pour un allaitement mixte (commencé tard finalement) car je trouvais contraignant de toujours devoir tirer mon lait. Une petite erreur que j'ai fait, je n'ai pas réussi à diminuer les tétées, j'ai répondu jusqu'au bout à la demande, peut-être pour vivre à fond notre moment... Erreur pour moi, car bébé l'a plutôt bien accepté, il n'y a que le jour où je suis rentrée il cherchait le sein, moi je commençais à être engorgée et j'ai tenté une dernière tétée mais le jet a dû être trop fort car il a été très dur à calmer après... Toutefois il n'a plus vraiment redemandé et mois j'ai mis 1 bon mois pour finir avec mes montées de lait. A 6mois lactation est bien différente qu'à 2ans.
C'est difficile de se dire que ce moment si particulier peu s'arrêter, car c'est un moment où ti bout et maman sont bien mais il y a tellement d'autres choses à vivre à côté, d'autre façon de réconfort.
Désolé pour ce roman mais chacun fait selon ses armes, donc voici rapidement comment j'ai vécu les choses. Je suis convaincu qu' il est important de prendre soin de soi pour pouvoir continuer le plus loin possible et puis selon le traitement qu'il vous faut n'y a t-il pas possibilité de poursuive à moindre tétée ?
Cordialement,
Fleurs
 

Tatian@

Modératrice
Membre de l'équipe
Animatrice LLL
Bonsoir @nola34 , voici ce qu'on peut lire dans "les dossiers de l'allaitement", revue destinée aux professionels de santé
Une étude (Hale & Ilett – voir tableau en bas de page,
et DA 56, p.22 reproduit ci-dessous) a évalué son passage
lacté après administration virtuelle de doses massives (1 g
par jour, traitement d’attaque des poussées de sclérose en
plaques). Le rapport lait/plasma se situe aux alentours de
0,2. Un rapport de 0,25 a été pris comme base de calcul.
Les auteurs ont comparé le taux lacté de la MP après ad-
ministration en IV lente de 0,120 g ou de 1 g, peu de temps
après l’injection, puis 8, 12 et 14 heures après l’injection.
Ils ont calculé la quantité qui serait reçue par l’enfant, en
tablant sur la consommation par l’enfant de 150 ml/kg/jour
de lait maternel. En raison de la rapidité d’élimination de
la méthylprednisolone, il n’y aura aucune accumulation
dans le lait, même avec des injections quotidiennes de
1000 mg/jour. Même si le taux lacté restait au taux le plus
élevé déterminé ici, l’enfant en recevrait au maximum 0,21
mg/kg/jour, ce qui représente environ 50 % de la posologie
la plus basse utilisée pour le traitement d’une allergie chez
le nourrisson (0,5 à 2 mg/kg/jour). En pareil cas, si la mère
est très anxieuse au sujet d’un éventuel effet secondaire
chez son bébé, le fait de tirer son lait et de le jeter pendant
les 3 à 4 heures qui suivent le début de l’injection (même
si cette mesure n’est pas réellement nécessaire) abaissera
considérablement la quantité de corticoïdes que recevra
l’enfant et pourra la rassurer. Certes, ces chiffres consti-
tuent un calcul théorique, mais ils montrent que même des
taux élevés de corticoïdes sont peu susceptibles de poser
un problème chez le bébé allaité.
En résumé, même après une dose de 1gr de corticoïdes, la quantité reçue par l'enfant est peu susceptible d’entraîner des effets secondaires.
 
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