Allez, petite maj.
La semaine dernière, Andy s'est mis à plutot bien prendre le sein aux BDS, et pas forcément en portage. Il me les a vidés plusieurs fois, même si je ne fais pas assez de lait et qu'il reste majoritairement au LA (marre de ces boites...)
Par contre ce week-end, visite de mes beaux parents que j'ai toujours eu du mal à supporter (sont gentils, mais caractères difficilement compatibles). Résultat, j'était pas bien, stressée, et Andy s'est remis à refuser de téter. Grosse chute de moral alors que ça allait mieux depuis plus d'une semaine.
Hier nous avons revus la conseillère de Paris. Pour elle, frein de langue encore trop présent, palais creux (ce serait lié ?), des tensions encore présentes (se contracte en arrière avec ses pleurs, menton qui "vibre" ce qui n'inquiétait pas la chyro), mâchoire ne travaillant pas assez à la succion, sans doute des douleurs (je penche plutôt pour son manque total de patience) Elle me dit aussi d'utiliser des niplettes, mes tétons ne restant jamais érigés plus de quelques secondes dès qu'ils ne sont plus stimulés, même avec mon utilisation journalière du tire-lait.
Bref, j'ai un ressenti assez négatif sur les progrès pour l'allaitement, alors qu'il y en a : il tête (en bds ><) depuis 11h30. A priori il avait vidé un premier sein, petit sommeil, au tour du second, re-sommeil, et là retour au premier à 13h30, qui depuis le temps a refait du lait.
J'avoue, je suis un peu perdue avec les avis différents conseillère ibclc/ chyro, déçue si effectivement Andy a encore besoin qu'on coupe son frein... Dans ce cas on irait voir le docteur A je pense, qui a peu d'attente et utilise un vrai laser et pas une diode (qui brûle +) Le Dr D est gentil, humain, mais pour le coup je ne sais pas quoi penser...
2 mois qu'on se bat pour cet allaitement, ça me pèse et j'ai des moments de découragement fort. J'ai même parfois le sentiment qu'Andy me "rejette", alors que je sais que ce n'est pas ça. Et dans ces moments-là, ces moments "à quoi bon, ça ne sert à rien", envie de baisser les bras, tout en sachant que ça ne résoudrait pas cette douleur et ce manque. Et quand je vois toutes ces mamans qui partent avec de plus grosses difficultés que nous, et qui arrivent à reprendre un allaitement beaucoup plus rapidement, ça me désespère, j'ai l'impression de tout faire de travers...
Moi qui adore nourrir les personnes que j'aime/apprécie à coup de muffins et autre tarte aux pommes 100% maison, ne pas réussir à nourrir mon bonhomme est difficile, comme si je n'arrivais pas à lui montrer que je l'aime, qu'il ne l'acceptait pas.