Isabelle: Effectivement c'est pas l'allaitement que j'avais idéalisé! Il gigote sans arrêt (les bras, les jambes, la tête, les fesses) prend puis relâche... mais bon je me dis que c'est notre allaitement à nous! Il est personnalisé hein! Ce que je regrette le plus c'est de n'avoir quasiment jamais vu mon bébé s'endormir paisiblement dans mes bras, c'est vraiment ce qui me rend le plus triste. Mais même si j'ai parfois des coups de mou, je ne regrette pas. Il pousse super bien tout ça grâce à mon lait. C'est une belle récompense! Maintenant il sait bien montrer ce qu'il veut, il gigote et se tortille jusqu'à arriver au niveau de ma poitrine et pousse des petits cris bien reconnaissants en cherchant! Il est trop rigolo. Mon mari le surnomme "tête chercheuse".
Samantha: Certes en tant que maman (encore + puer) on cogite beaucoup, mais si tu as mal tu as raison de pousser un peu les recherches.. Moi aussi j'ai douté, surtout que les progrès ensuite ne sont pas immédiats. Mais maintenant je n'ai plus mal et je ne regrette pas d'avoir fait cette intervention. Il n'y a pas de "lubie" il y a un instinct de maman, si tu sens qu'il y a une truc qui cloche c'est qu'il y a un truc! Pour info mon fils a toujours eu une courbe de poids excellente (en moyenne +1kg500 les trois premiers mois). Et pourtant y'avait plein de trucs qui clochaient (freins, REF, RGO, oedophagite...)
Sinon je rebondis sur ce que tu as dit plus haut, sur la formation des puéricultrices... Vais-je oser le dire?
Quand mon fils est né, j'ai vite été dérouté par un petit bébé hurlant du matin au soir, que je n'arrivais pas à calmer, qui pleurait pendant les tétées, impossible à poser, qui ne dormait pas etc... Le pédiatre ne m'aidait pas. Et moi j'ai cherché, cherché partout, pour comprendre mon fils. C'est pourquoi en arrivant ici je n'ai pas dit mon métier, parce qu'une puéricultrice devrait savoir, après tout on est les spécialistes des bébés non? Et bien mon diplôme j'ai eu envie de le foutre à la poubelle! Donc je suis arrivée ici juste en tant que maman, puisque malgré ma formation, je n'y connaissais rien! C'est même pire, je ne l'ai pas dit par honte, tellement j'étais six pieds sous terre (bouh la puer elle s'en sort pas avec son bébé)
Je confirme que sur l'année de formation on passe au moins 6 mois à parler d'allaitement mais peu des difficultés. Finalement, une fois qu'on allaite, on se rend compte qu'on est loin du compte! L'expérience d'allaitement, c'est mieux que n'importe quelle formation! J'espère donc être une meilleure professionnelle par la suite!
Bref disons qu'avant j'avais des principes (de puéricultrice c'est encore pire lol) maintenant j'ai mon bébé et on essaye de faire au mieux.