Bonsoir
@Sylvie 1903 ,
Merci pour ton message. On va explorer d'autres pistes pour trouver du repos, faire une nuit sur deux chacun par exemple, histoire d'avoir plus de patience pour apporter le réconfort qu'il réclame.
Bon courage à toi en tout cas, car je vois que même à 20 mois les difficultés de sommeil peuvent perdurer, j'imagine que tu as dû essayer plein de choses aussi.
Hier mon conjoint a eu rendez-vous à la PMI avec notre fils, et la puer qu'il a rencontrée lui a dit que notre bébé n'avait aucun problème pour elle. Elle lui a conseillé de prendre attache avec un centre médico-psychologique... Je ne comprends pas trop, est-ce que certaines d'entre vous ont fait appel à des CMP pour des problèmes de sommeil chez un bébé de six mois seulement ?
Bonjour,
Pour les professionnels de santé, un bébé qui grandit bien en termes de poids et de taille, c'est un bébé qui va bien au niveau physique. Donc si les parents parlent de douleurs qui ne s'impriment pas sur la courbe de croissance, c'est psychologique, de l'angoisse parentale ou " un bébé ça pleure"... Pratique puisque les bébés n'ont pas les mots pour dire leur douleur!
Mon bébé a aussi eu des troubles digestifs qui l'empêchaient de dormir nuit et jour. Il poussait à n'en plus finir, se cabrait aussi, avait beaucoup de gaz et de terribles et longs épisodes de diarrhée, se réveillait en hurlant et mettait un temps fou à se calmer (en écharpe). Par moments, il ne dormait que par tranche de 45min ou 1h30 porté sur mon dos... On m'a aussi fait sentir que le problème venait de l'allaitement (avec un bon lait infantile à la poudre de riz, il irait tellement mieux ! ) ou de quelque chose de plutôt psy (troubles du sommeil à 6 mois et demi)... On remettait cause les douleurs que je percevais chez mon fils.
Mais finalement c'est bien un changement dans notre régime alimentaire qui a permis un sérieux apaisement : un régime pauvre en fodmap (donc pas de produits laitiers NI les autres aliments qui fermentent beaucoup: blé, oignons, légumineuses...). J'en ai parlé sur d'autres discussions donc j'ai peur qu'on finisse par m'inviter un mercredi
... mais on revit grâce à ça... et avec des aménagements dans mon alimentation, je continue à allaiter, ce qui était primordial pour mon petit téteur compulsif et moi. Les moments où je lâche un peu trop ce régime, en espérant que les difficultés sont derrière nous, sont suivis de périodes de crise qui semblent confirmer l'importance de ce régime.
En l'occurrence, le médecin traitant trouve a posteriori logique que ce régime apaise mon fils. Il est vraiment sympa et compétent... mais, pour cette situation là, c'est vraiment dommage qu'il n'ait pas eu cette idée pendant nos longs mois de galère ! On était vraiment en mode survie donc je comprends ce que vous vivez...
Tout ça pour dire que je pense que l'allaitement ne devrait jamais être incriminé dans les difficultés d'un bébé, sauf argument objectif béton (rarissime). (Ça m'avait fait un bien fou quand on m'avait écrit ça sur le forum lors de mon 1er post désespéré ! ). De la même manière, une cause psy ne devrait être envisagée qu'après avoir éliminé toutes les causes physiques. Et là je n'ai pas l'impression que tu as été accompagnée pour traiter les symptômes digestifs décrits... Et puis, si vous, parents, pensez que les pleurs de votre bébé veulent dire "j'ai mal au ventre ", c'est qu'il a mal au ventre jusqu'à preuve, tangible, du contraire.
Et au cas où vous en doutiez, ce que vous faites pour votre bébé est super. Vous êtes là pour lui et continuez à vous mobiliser physiquement et psychiquement pour lui malgré la fatigue. C'est top! (Et les petits débordements liés à la fatigue n'effaceront pas toutes les bonnes choses que vous lui apportez...)
Bon courage !