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Mamans déprimées on se soutient ?

Apicobi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Malheureusement mon rapport au chocolat exclut toute notion de modération ou de raison. Quand je commence, impossible de m'arrêter. En ce moment je travaille sur le fait de me reconnecter à mes sensations, mais la route est longue. Et je n'aime pas tellement le chocolat noir, mais au moins je le prends en biocoop, avec pas trop d'additifs dedans... (Pis comme il est plus cher, j'en achète moins...)
 

Pmda

Hyperlactation
ça compte pas si tu t'en sers pour napper des légumes vapeurs ? :D moi je suis addict au sucre mais la plupart du temps le sucre d'un fruit comble mon besoin, sauf s'il y a des bonbons "pour les enfants" que je n'achètes plus parce qu'ils n'en voient même pas la couleur si l'envie me prend. Chacun sa drogue.
 

Ksie

Montée de lait
Merci @Marnie et @Pmda <3

@Gabyshka : Si tu le prends, sâche que Aliénation et Accélération est hardu à lire (c'est pas du tout vulgarisé, le vocabulaire est très technique), alors fatiguée il va y avoir pas mal de passages abscons. Que ça ne t'empêche pas de progresser dans la lecture, quitte à les sauter : ils ne sont pas l'essentiel.

J'ai effectivement une poussette et je m'en sert avec 0 culpabilité car je n'ai plus le choix : ma puce a atteint les 8kg le mois dernier et la porter (face et côté) me ruine le dos très rapidement et je ne me sens pas de tenter de la mettre sur le dos (à la fois car je ne la verrais pas et j'aurais peur de la faire tomber à l'installation). De toutes façons, j'ai la chance d'avoir une poussette avec assise "face maman" plutôt que "face au monde" du coup on peut se voir et ça c'est top ^^

Mais elle ne s'endort pas dedans. Et pour la nature, non : on vit dans une banlieue bruyante bien bétonnée de partout ([HASHTAG]#Zone3IledeFranceBonjour[/HASHTAG]). Les rares parcs sont minuscules et blindés d'enfants (l'autre jour on est sorties, il y avait facilement 30 enfants entre 3 et 6 ans sur la minuscule aire de jeux de 30m². Une partie des petits couraient partout ailleurs et allait nous marcher dessus en jouant à reculons si je ne les avais pas hélés [je m'étais installée dans l'herbe sur un tissu pour être le plus près possible du vert et le plus loin des bancs saturés et des jeux]). C'est stressant. Je suis d'un naturel introverti : j'aime le calme et avoir une zone de confort/intimité (les transports sont une épreuve).

J'ai un parc à 20 minutes de transport en commun où je vais parfois, un peu plus grand et mieux agencé, on s'y sent moins oppressé, mais 20 min allé + au moins (faut attendre le bus et selon l'heure la circulation double le temps de transport) 20 min retour c'est déjà 40 min dans les dents. Au delà de la logistique (en cas d'accident de couches [#cacaexplosifsàchaquefois] c'est pas glop... ou si ma puce a faim : elle n'aime pas trop têter dehors : trop de choses à voir elle ne parvient pas à bien se concentrer.), ça lui fait beaucoup de temps "entravée" qui la fait s'agiter (et ça se comprend : j'aimerais pas ça non plus à sa place). Et moi sur place du coup, en plus de la vigilance habituelle de la maman qui surveille qu'on lui tire pas son sac sur la poussette / que la gamine va pas se frotter à une guêpe / manger de l'herbe aux pesticides, je suis un peu en stress à me demander si ça va pas être Armageddon dans la couche bientôt, si elle ne va pas criser, si on ne va pas avoir 40 min de trajet pour rentrer...

Je suis beaucoup plus détendue quand on sort à 3 avec le papa en fait. Tous ces trucs ne me semblent plus insurmontables. Mais il a des horaires de bureau longs, c'est même pas en rêve qu'il sera là à un horaire d'ouverture de parc :(
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Gabyshka j'y suis allergique malheureusement. Comme à plein d'autres trucs pratiques et caloriques (les fruits à coque et le cacao notamment). Mais là n'est pas le problème, je pourrais faire plus d'efforts pour manger, je ne suis juste pas motivée. Je me dis "à quoi bon", je suis trop épuisée pour cela.
@Ksie as-tu essayé d'en parler à ta meilleure amie? Ma meilleure amie et moi n'avons pas du tout la même vision des choses, elle laisse pleurer son fils pour qu'il s'endorme et n'a allaité "que" six mois parce que ce sont les six mois recommandés par les pédiatres. Elle est fermement opposée au cododo qu'elle considère comme malsain pour le développement de l'enfant et son indépendance. MAIS, elle respecte ma manière de faire et mes choix. Elle m'a conseillé à plusieurs reprises d'aller voir mon médecin pour qu'elle me mette en arrêt. Elle -même a fait un burn out et a dû se mettre en arrêt malgré ses choix éducatifs, l'absence d'allaitement et de maternage proximal. Comme quoi, ce ne sont pas forcément nos choix qui sont responsables. Je trouve important de pouvoir expliquer ses choix à ses amis, même si eux-mêmes n'ont pas la même vision que nous. C'est d'ailleurs normal, nous ne sommes pas des clones.
En tout cas je te souhaite plein de courage!
 

Gna

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
La lecture de ce sujet m'est vraiment douloureuse, je m'y prends doucement, en plusieurs fois :(
J'aimerais trouver des mots pour vous toutes mais je crains d'être maladroite. Malgré tout, je pense fort à vous et vous envoie tout le soutien possible <3
 

Jud

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Merci @Gna tu exprimes ce que je ressens. Je m'étais promis de venir vous écrire un mot pendant la sieste de l'Ourson mais je me rends compte que je ne sais pas quoi vous dire. J'ai le cœur lourd en vous lisant. J'aimerais vous envoyer des kilotonnes de sérénité... <3
 
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Réactions: Gna

yomi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Dur dur effectivement !!
Je vous envoie des tonnes de câlins à faute de pouvoir faire plus
(je cours après le temps également!!)
 

Mamangâteau

Lactarium
@Ksie ce que tu décris est en effet très dur, ça serre le coeur de te lire, c'est vrai que la sieste est souvent le moment tant attendu pour souffler alors s'il n'y en a jamais, j'imagine même pas... Toi et ton mec êtes super courageux de faire tout cela pour votre enfant. Aucun relais plus bienveillant que ton amie autour de vous, j'imagine, ne serait-ce que pour aller faire un truc perso dehors juste une heure ou deux à l'occasion ? C'est rien mais parfois, c'est beaucoup. Pour l'entourage qui ne comprend pas nos convictions, je trouve que c'est souvent la cerise sur le gâteau du ras-le-bol : ça aboutit souvent à la disparition de toute possibilité de soutien/relais, puisque de toute façon, on a créé soi-même son monstre à les en croire et que la solution est simple, n'est-ce pas... :( Je te souhaiterais plein de courage si à ce stade, c'était pas indécent, donc je vais te souhaiter que le temps du repos arrive bientôt, qu'elle grandisse... :calin:
Tu décris merveilleusement bien une triste réalité. Je crains que l'on soit plusieurs dans cette situation : '' t'es épuisée ? Normal, il prend (encore /trop souvent / à volonté /sans heures précises /n'importe quand y compris la nuit/) le sein, faut le poser, le laisser brailler, moins le porter,...
Tu as trouvé les mots justes @Marnie


Je lis régulièrement tous vos messages Le filles. La douleur se fait sentir à chaque ligne et j'aimerais tant que vous trouviez le bouton off pour quelques heures. Que vous trouviez le moyen de vous faire du bien, de prendre soin de vous pour vous ressourcer.

La fatigue, le cumul des emm...des quotidiennes, la charge de notre passé (parfois cumule de plusieurs générations) semblent parfois totalement ingérables, tellement lourds que l'on n'en peut plus.
Trouver une bouffée d'oxygène devient vital (vie de couple / temps pour soi/ sorties culture /nature/ sport/ psy .... Peu importe et différent pour chacune d'entre nous mais absolument nécessaire.

Je vous embrasse. Plein de bisous
 

Pmda

Hyperlactation
Tu décris merveilleusement bien une triste réalité. Je crains que l'on soit plusieurs dans cette situation : '' t'es épuisée ? Normal, il prend (encore /trop souvent / à volonté /sans heures précises /n'importe quand y compris la nuit/) le sein, faut le poser, le laisser brailler, moins le porter,...
Faites l’expérience de ne pas préciser que vous allaitez et maternez, vous allez voir les réponses changer : « oh ça doit être difficile, tu vas voir avec le temps ça va passer, c’est son caractère tu n’y peux rien, il y a des bb qui pleurent plus que d’autres » etc c’est pour ça que je ne parle plus d’allaitement, cododo, maternage avec n’importe qui.
 

Mamangâteau

Lactarium
Faites l’expérience de ne pas préciser que vous allaitez et maternez, vous allez voir les réponses changer : « oh ça doit être difficile, tu vas voir avec le temps ça va passer, c’est son caractère tu n’y peux rien, il y a des bb qui pleurent plus que d’autres » etc c’est pour ça que je ne parle plus d’allaitement, cododo, maternage avec n’importe qui.

Tellement triste mais tellement vrai.
:(:(

Ça finira par changer, enfin faut espérer :oops::oops:
 

Apicobi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Tu décris merveilleusement bien une triste réalité. Je crains que l'on soit plusieurs dans cette situation : '' t'es épuisée ? Normal, il prend (encore /trop souvent / à volonté /sans heures précises /n'importe quand y compris la nuit/) le sein, faut le poser, le laisser brailler, moins le porter,...
Tu as trouvé les mots justes @Marnie

Je pense depuis longtemps que @Marnie a un don pour trouver les mots justes, certaines de ses formulations m'ont tellement bluffé que je me suis gardé des copié-collés dans un coin ;)



@Pmda , je trouve ton point de vue très juste. Ca rejoint ce que dit @Marnie sur le fait de "créer soi-même son monstre" et de la responsabilité à assumer derrière du coup...

Je me demande si l'on ne retrouve pas ce mécanisme (au secours pour le nom les pros en psy !), qu'on décrit beaucoup pour ce qui concerne les violences sexuelles :

Lorsqu'on est confronté à une victime, on préfère inconsciemment penser que la victime est coupable de ce qui lui arrive, que c'est elle qui a provoqué cela, car du coup la raison de la violence devient liée à la victime elle-même. Cela nous permet ensuite de nous sentir rassuré.e.s sur le fait que nous avons le pouvoir d'éviter cette violence, puisque nous avons le pouvoir de décider -ou non- de ne pas faire "la même erreur" que la victime, celle "ayant conduit" à la violence en question.

On retrouve typiquement ce mécanisme dans le raisonnement fallacieux "C'est de sa faute si elle s'est fait violer, puisqu'elle portait une minijupe"
Alors qu'en vrai on est libre de s'habiller comme on veut, na!

Je pense que pour l'allaitement, on a peut-être quelque chose du même ordre. J'en conclus donc que pour certaines personnes, l'idée d'avoir à équilibrer les priorités entre leurs besoins et ceux d'un bébé, représente une violence extrême ... Vivement que la pression sociale "marié, deux enfants une maison, un chien" disparaisse, ainsi les gens qui n'ont pas de dispositions à élever des enfants seront plus libres de ne pas en avoir...
 

Ksie

Montée de lait
Salut tout le monde,

Je reviens ici parce que... ça va pas ^^"

J'ai l'impression d'être une corde sur laquelle on tire, encore et encore, et dont l'épaisseur se fait de plus en plus fine.

Déjà depuis la naissance de ma fille je n'ai plus le temps pour mes projets personnels. J'avais senti une partie de mon "épaisseur" s'en aller à cette occasion, mais je m'y attendais.
Je n'avais plus non plus le temps de m'occuper de moi. De me laver, de bien manger. Je m'y attendais aussi, je savais que ça reviendrait. Et c'était un peu revenu, ce temps, mais là ça s'en va à nouveau. Ma fille ne sieste pas, ses nuits sont redevenus compliquées et le temps pour prendre soin de ma santé s'en est allé.

Je cours entre le ménage (pour éviter qu'elle ne rampe dans des amas de moutons... mais ce n'est jamais assez car elle est quand même couverte de cheveux et de poussières :/), le "rangement" (je me pose et VLAM elle se rue sur la poubelle / mes pantoufles sales que je viens de retirer), et bien sûr les soins à ma fille (que ce soit la nourriture et son lot de préparatifs / ménage ou juste le fait de ne pas pouvoir quitter la pièce car elle pleure derrière). Et encore, y'a des fois où même dans la même pièce elle pleure : elle veut du jeu, de la stimulation et se lasse d'agir avec des objets toute seule ou d'observer. Me préparer et la préparer pour sortir quand on est que toutes les 2 est un parcours du combattant jonché de larmes : je n'ai plus l'énergie de le faire qu'en de rares occasions (surtout qu'on est dans une banlieue grise toute naze, ça aide pas à se dire qu'une belle sortie nous attend).

Je prend des vitamines, j'essaye de me reposer dès que possible (chaud avec le mental derrière qui n'arrête pas) mais malgré ça je puise dans mes réserves jours après jours. Ma fille pèse de plus en plus lourd et j'ai le dos défoncé à juste la déplacer dans l'appart / me courber pour l'aider à marcher. J'en parle quand je peux à mes proches, mais "personne ne peut rien". Tout le monde bosse ou, en cas de jours de repos, "se fatigue trop" à faire le transport pour venir. Ma mère vient quand j'insiste mais me rappelle à chaque fois que ça lui en coûte et me fait me sentir mal si il m'arrive de ne pas être agréable avec elle pendant son séjour (pour elle, elle se sacrifie donc elle mérite qu'on la fasse se sentir bien sur place).

Pour tenir, je me dis que ça ira de mieux en mieux, en gagnant en autonomie, elle, je retrouverais la possibilité de m'occuper de moi. Mais je ne sais pas quand ça va arriver et je commence à flipper que ça n'arrive pas quand je lis d'autres mamans dire que leur enfant de 3 ans leur pompe toute énergie et qu'elles n'en peuvent plus. Et j'ai beau appeler à l'aide dans mon entourage, j'ai l'impression que les gens comprennent, sympathisent, mais ne veulent rien faire. Je dis volontairement veulent. Parce qu'avec mon esprit fatigué, même si je comprend les contraintes de la vie quotidienne (boulot, etc) je me dis que si ils voulaient vraiment, ils pourraient. Après tout, y'en a qui trouvent moyen d'enchaîner 15j de vacances tous les 3 mois, donc quand ils sont motivés ils le trouvent le temps. Je me dis que je ne suis juste pas assez importante pour eux, ou que mon mal-être n'est pas pris au sérieux.

Mais, paradoxe de mon esprit, dès que je me dis sérieusement que quelqu'un pourrait venir près de moi autre que ma mère (si j'appelais des amis en larmes et en leur demandant de venir par exemple), je me met à culpabiliser. Je me dis "tu te rends compte qu'ils ne sont pas responsables de toi ? tout le monde s'en sort, parfois même avec 2 ou 3 enfants, au pire en appelant la famille, mais toi, tu vas carrément faire chier des connaissances pour passer chez toi et leur faire faire... quoi ? tu vas pas les faire faire le ménager ou torcher ton gosse pendant que tu dors non plus ? Tu n'y arriverais pas de toutes manières. Ils vont jouer avec (et si tu leur casse les couilles en disant que telle ou telle manière de faire est pas OK tu vas en plus te faire détester) pendant que tu vas encore courir partout à faire le ménager etc... tu seras quand même crevée et tes amis n'auront même pas pu profiter d'une conversation agréable avec toi. Tu vas pas les garder longtemps tes rares "potes"."

Bref, je me dis que du coup je ne vais pas les solliciter... continuer à juste dire à ceux (devenus rares) qui prennent des news que c'est dur, que j'ai beaucoup de mal.
J'ai une voisine qui m'a proposé de garder ma fille quelques heures quand j'ai des rdv médicaux (je devrais faire une rééduc du périnée puis des abdominaux d'après mon médecin). C'est gentil à elle. Mais rien que quand je suis là, elle pleure quand elle va dans ses bras. Je ne suis pas tranquille à l'idée d'accepter sa proposition. Et je ne me sens pas non plus, si on me "rend un service" de donner des conditions (pas la laisser pleurer, pas la mettre devant la TV, etc...). On va me traiter de chieuse et je vais me juste me brouiller avec du monde sans avoir de solution de garde derrière.

Du coup, je m'isole. Doucement. Le papa est là mais à bout aussi et n'a plus de jours de congés à poser. Il en a posé un aujourd'hui parce que ça ne va pas. Et ma fille gémit pendant que je tape mon message, car son papa, claqué, ne la diverti sans doutes pas ou pas "assez bien" à son goût. Il m'interrompt toutes les 15 min pour suggérer que j'aille *encore* donner le sein car pour lui, si elle chouine, la solution de facilité c'est que je propose le sein (seul truc que lui n'a pas donc forcément si elle chouine c'est ça qu'elle veut dans son esprit. Même si elle l'a pas pris les 2 fois d'avant "maintenant elle le veut peut-être"...). J'ai l'impression que même quand il est là pour aider, je ne peux pas me reposer...

Je sais qu'on ne va pas tenir sur la durée comme ça. Ma mère me martèle de "prendre un parc" et de la "laisser pleurer dedans 10 min le temps de prendre une douche". Je ne veux pas, mais je risque de m'y résoudre un jour. Ca me meurtrira l'âme car ça va à l'encontre de mes convictions maternantes. Je m'en voudrais du "moment de faiblesse" qui m'aura fait tout abandonner.

Je suis pas douée pour conclure, alors je m'arrête là. J'avais envie de faire sortir tout ça.
 

Gna

Modératrice
Adhérent(e) LLLF
C’est très dur de ne pas être pris au sérieux par ses proches : Plutôt que d’obtenir un peu d’aide, on se prend une leçon :(
N’y-a-t-il vraiment personne autour de toi qui pourrait venir s’occuper de ta fille une après-midi pour que tu puisses dormir un peu ?

Je t’embrasse fort. Je reviendrai
 

yomi

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Je vois bien la souffrance et je te comprends, j'ai traversé une période similaire (enfin, plein, pour être honnête)
Tu habites où ? Quel âge à ton bébé ?
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
@Ksie ton message me fait mal, je souffre pour toi, en partie aussi parce que je me reconnais dans chaque ligne. Je comprends que ton bébé est encore tout petit. Si ça peut te donner un peu d'espoir, quand il va grandir ça va un peu s'arranger. Ce sera un peu plus facile, moins besoin d'être porté (mais toujours autant d'attention). Quant à la fatigue, je ne dirais pas qu'on trouve des solutions mais... On s'habitue et petit à petit on gère un peu mieux
 

Cactus2002

Fontaine de lait
Adhérent(e) LLLF
Et je voulais encore ajouter que ce qui a beaucoup aidé ici, c'est le fait que le papa a changé d'attitude quand ma fille a eu un peu plus d'un an: ce nétait plus un bébé et il avait moins peur de mal faire, il s'est rendu compte qu'elle ladorait et qu'elle le réclamait. Depuis, il passe tout le temps qu'il a à disposition avec elle. Je pense que c'est parfois un peu diffficcle pour le papa de s'impliquer vraiment pendant le congé maternité car il a l'impression que le bébé a essentiellement besoin de sa mère et de téter. Ici, nous avions décidé que pendant le congé maternité je m'occupais de ma fille et lui de l'intendance (repas, lessive, rangement etc). Jétais épuisée mais sans cela j'aurais craqué. Ton mari ne peut pas faire plus dans la maison ?
 

sophiechiva

Voie lactée
@Ksie ça va s'arranger c'est vrai, mais pour en avoir bien bavé avec ma première fille, si je peux te donner un conseil c'est d'accepter que ces moments sont difficiles et de ne pas attendre qu'ils passent pour prendre un peu l'air.
ne culpabilise pas de demander de l'aide, dis toi que tu ferais pareil pour les autres et que tu rendras la pareille plus tard.
commence par partir une ou deux heures, ne demande pas à ta mère (trop d'enjeux) mais à un/une ami(e) et essaie de ne pas te préoccuper des pleurs de ta fille.
si tu as un porte bébé la personne la met dedans et part marcher. un peu de pleurs le temps de s'endormir valent mieux qu'une maman qui déprime.
et d'après moi tu dois prendre ce temps pour faire quelque chose qui te manque. Pour moi c'est le cinéma. au début j'allais chez le dentiste, je culpabilisais moins en allant me faire soigner mais c'était un peu con tout de même de se reposer en se faisant soigner les dents (aïe).
maintenant je vais au cinéma.
le weekend je prends un peu plus de deux heures, mon mari porte bébé2 et s'occupe de notre ainée. ils vont se promener et quand la deuxième pleure il marche plus vite, donne son petit doigt, etc, et puis il attend que je revienne. l'avantage du cinéma c'est qu'en plus tu ne peux pas regarder ton téléphone toutes les deux secondes et que tu es obligée de déconnecter.

je sais que c'est facile à dire.
ma première fille demandait beaucoup d'attention et refusait les bras des autres. je n'ai réussi à m'en détacher que tardivement, mais rétrospectivement je me dis que j'aurais mieux fait d'aller me promener plutôt que d'aller chez le dentiste ;-)

(pour la rééducation du périnée je pense que tu peux emmener ta fille)
 
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