Je viens de lire un article hallucinant sur le site de medel* de la prof Geddes sur les freins de langue. Elle dit en gros que les freins de langue postérieurs c'est du bullshit, qu'il n'y a pas de raison que la freino fasse disparaître douleurs au sein de la mère et que si y a des soucis d'allaitement c'est juste parce que les mères ne produisent pas assez de lait. Quelqu'un peut donc m'expliquer pourquoi j'en produisais assez pour ma fille ?
L'article est en plus hyper culpabilisant pour les mères qui décident de faire une freinectomie car elle parle d'une hausse des hospitalisations pour hémorragie.
Allez, je me permets d'intervenir parce que ce sont les propos du site qui sont incorrects et parce que ça m'agace profondément de lire encore ce genre de bêtises (désolée, le sujet est sensible chez moi).
Une production insuffisante de lait, ce n'est pas la faute de la mère. Le problème vient d'ailleurs, comme justement un problème de succion.
Les freins postérieurs, ça existe bel et bien. Et la fréno permet de résoudre bien des soucis ! Mon expérience : freins de langue et lèvre coupés aux 2 mois 1/2 de ma chouette. Sans l'intervention, j'aurai arrêté l'allaitement tellement les douleurs étaient insoutenables. La première tétée quelques heures seulement après la fréno m'a bien fait comprendre que j'avais eu raison de m'obstiner : j'ai réellement senti ma fille s'accrocher correctement au sein (indescriptible !) et surtout, je n'ai pas eu mal pour la première fois.
Je lis ta discussion depuis un moment et j'avoue que, depuis le début, les symptômes me font clairement penser à un frein. Je rajoute que très peu de professionnels sont formés pour les détecter et les traiter. J'ai dû en voir une dizaine avant qu'on me prenne au sérieux.
Les exercices proposés par l'ortho, c'est une chose mais ce ne sera peut-être pas suffisant (je suis de celles qui croient qu'un frein ne s'assouplit pas au fil du temps ou des massages / exercices) En revanche, c'est très bien si elle peut aider à une meilleure technique de succion et une meilleure formation du palais.
Il est facile d'observer soi même si un frein est restrictif.
Pour la langue : placer l'enfant allongé sur nos genoux, la tête vers notre ventre
(et pas dans une autre position ! Je me souviens d'une orl qui avait regardé la bouche de ma fille, assise, et qui évidemment n'avait rien vu du tout... "mais non madame, tout va bien, prenez rdv avec une sage femme pour revoir la position d'allaitement" 
) Glisser ses index de chaque côté de la bouche, aux commissures des lèvres, jusqu'à la langue. Soulever la langue et regarder : si un filament blanc apparaît, c'est un frein restrictif.
Pour la lèvre, encore plus simple : relever la lèvre supérieure sur le nez (pour l'ourler comme elle devrait l'être lors d'une tétée). Même chose, s'il y a un filament blanc, c'est restrictif.
Une autre question : est-ce qu'il y a certaines personnes de la famille qui ont des freins ? Ça vaut le coup de regarder ta bouche et celle du papa, il y a apparemment une part d'hérédité.
Quant à l'affirmation d'une hausse des hémorragies post-fréno, c'est bien la première fois que j'en entends parler !
J'ai moi-même "subi" l'intervention le même jour que ma chouette (héréditaire le frein je vous dis
). Ça s'est fait en 30 secondes pour elle comme pour moi et ça n'a pas saigné.
Je crois que j'ai oublié la moitié des trucs que je voulais dire mais si tu as des questions, n'hésite pas en tout cas.
En revanche, ça n'a pas eu l'impact que j'espérais sur sa faible prise de poids (mais tous les examens que l'on a faits sont revenus normaux. Ma fille est donc suivie régulièrement pour éviter un trop fort décrochage mais sa pédiatre pense que c'est une question de morphologie). 
. Mais il était aussi particulièrement excité à essayer de se déplacer toute la journée, mon conjoint a été obligé d'aller le promener ce soir un petit peu car il était surexcité je perdais patience. Il était tellement excité qu'il essayait de se mettre sur le ventre tout en tétant sur le côté. Bref difficile de garder son calme et de se détendre dans ces moments là. J'ai tjs des journées et nuits où il tête plus calmement et détendu et d'autres moments où je me demande pourquoi je m'inflige ça. Enfin comme c'est pas mieux avec un biberon de toute façon...
