Sevrage grand bébé
Bonjour Stéph
Je vous écris plusieurs mois après que vous avez écrit votre message. Ma première question est : où en êtes vous aujourd'hui hui ???
Je vous écris car je vous comprends. Nul n a le droit de vous juger suite à votre témoignage et je trouve très courageux que vous ayez partage votre souffrance avec les mamans qui vous liront et qui se retrouveront peut être dans votre témoignage et votre cri du coeur.
Pour ma part, je suis maman d une petite fille de 22 mois. Elle se porte très bien, elle est tes éveillée et pleine de vie. Elle a toujours vécu avec moi, je précise que j ai arrêté de travailler pour m occuper d elle, et je commençe seulement à la mettre à la crèche. Ma fille est allaitée depuis la naissance. Un vrai plaisir jusque là... Mais je commençe à fatiguer. Et pense à la sevrer. Elle adore téter, et pour couronner le tout, ne s endort au qu avec cela. Autant dire, que c est encore plus compliqué, car je dois songe d une part au sevrage définitif mais aussi à trouver une solution pour le dodo.
Ma fille tête bcp la nuit, donc elle est souvent dans notre lit et refuse de rester dans le sien,
Elle tête aussi le jour mais surtout quand elle mange peu. Lorsqu elle mange bien... Elle me sollicite moins. La tétée du matin midi et soir sont encore très importantes et aussi la tétée de la sieste pour dormir.
Mon témoignage fera sûrement, je l espère réagir d autres mamans mais j ai aussi besoin de vos messages et conseils pour réussir un sevrage en douceur.
Je précise encore que ma fille ne prend pas le biberon... Donc souci si arrêt tétée...
Je souhaite bon courage à toutes les mamans dans ce cas.,
J adore allaite même si parfois c est dur... Amis j ai aux. Besoin de me reapproprier mon corps et ma fille de trouver une autonomie totale.
Merci de vos réponses si possible .
Bien et vous et courage à toi Stéph...
QUOTE=Stephs13;68884]Bonjour à toutes,
J’hésite à poster ce message depuis longtemps. J’en ai parlé à certaines d’entre vous avant de prendre la décision de le faire. Elles m’ont dit que oui, ce message avait sa place ici.
Je tiens à m’excuser auprès de celles qui vont le trouver choquant ou violent, même si cette violence reflète totalement mes sentiments actuels envers mon allaitement.
Je m’excuse auprès de Sylvie car je sens que ce message peut lui faire de la peine. Je comprendrai qu’il soit d’ailleurs supprimé.
J’ai déjà posté sur mes difficultés. Mais là, je peux le dire clairement : je HAIS mon allaitement. Je ne hais pas l’allaitement en général (de la même façon que je ne hais absolument pas le LA), mais le mien. J’insiste là-dessus.
Je regrette de tout mon cœur d’avoir allaité. Je suis en colère contre le fait qu’on ne dise pas à quel point c’est difficile de sevrer un enfant (même si je sens bien la raison de cette « non-information » : déjà que le taux d’allaitement est bas…, si en plus des messages comme le mien étaient davantage diffusés…). Je me sens piégée dans cet allaitement. Piégée car je n’arrive pas à sevrer ma fille. Que je déteste l’idée que j’allaite un bambin (l’allaitement d’un bambin chez les autres ne me gêne pas, c’est MON allaitement de ma fille qui me gêne). Piégée car je ne veux pas la faire souffrir. Après tout, son frère a une tétine, il a trois ans, et même si on tente de réduire, je ne vais pas lui enlever et le faire souffrir lui. D’ailleurs, quand on donne une tétine, on sait d’avance quelle galère ça va être pour arrêter… A aucun moment une puér, ou ma conseillère ne m’ont avertie de l’enfer que j’allais vivre en allaitant.
Souvent je me demande( comme c’était l’objet d’un post ici) pourquoi j’ai allaité.. Parce que ça me semblait naturel (mais là encore, moi je suis pas une maman nature etc, je mange du mac do, picard ça me viendrait pas à l’idée d’avoir des couches lavables etc…), parce que c’était pratique (mais là encore, finalement prendre un bib de poudre qui se boit froid c’est pas une contrainte, je l’ai vécu avec mon fils), parce qu’on m’avait dit que les enfants tombaient moins malades (ah la bonne blague… dites ça à ma fille ! D’ailleurs je me demande si les études faites sur le sujet prennent en compte par exemple que les enfants allaités sont souvent gardés par leur mère, et que ça ça peut jouer dans le fait qu’ils soient moins malades !)..
Pour le sommeil, j’ai eu beau râler sur le sommeil de mon fils, en fait lui a juste besoin qu’on soit LA. Et il dort. S’il se réveille il voit que je suis là. Et moi ça ne me gêne pas, s’il dort, qu’il dorme avec moi. Par contre, ma fille qui crie téter dix fois par nuit, qui me monte dessus, qui refuse de lâcher le sein, qui me pince etc. Ca ça devient insupportable. Et cet allaitement qui était censé créer un lien particulier avec elle m’éloigne d’elle en fait. Je ne supporte plus cette fichue tétée de retrouvailles le soir à la crèche. J’ai envie de prendre ma fille dans mes bras, de lui parler, qu’on me raconte sa journée sans me faire déshabiller, sans les hurlements téter téter…
Je n’aurai pas d’autre enfant. Mais si j’en avais un autre, je ne sais même pas si je lui donnerais une tétée de bienvenue. ET je serais très mal à l’aise si une future maman me demandait conseil. Je pense que je lui dirais que je suis mal placée pour répondre (et la pauvre que pensera-t-elle ? Une maman qui allaite depuis 18 mois est mal placée ????).
Quand on me dit que quand même il faudrait la sevrer etc j’ai envie de crier : « mais savez-vous l’enfer que c’est ???? ».
Alors oui, je lis sur le sevrage, changer les idées de l’enfant. Et quand ça ne marche pas ? Lui donner à manger. Et bien non plus. Car à part peut-être du chocolat, elle n’a envie QUE de téter. Et quoi qu’en disent les Gonzales etc, je continue à penser qu’une enfant d’un an et demi qui ne mange quasi que du lait, ce n’est pas normal.
Et bien sûr le papa. Certaines savent que c’est pas le top ici. Mais je suis persuadée que l’allaitement, dans certains cas (car je sais que certains papa ici ne sont pas là-dedans) aide fortement au désengagement du papa. Je parle souvent de mon mari « actuel ». Mais pour mon fils, quand celui-ci a commencé à prendre des biberons, ben mon mari gérait. C’est d’ailleurs lui qui avait stoppé son activité quelques semaines pour le garder. IL s’endormait indifféremment avec lui ou moi. Et mon mari se levait la nuit pour les biberons… Cette dépendance de ma fille au sein l’éloigne de son papa (et m’en éloigne aussi).
Mais sèvre-la me direz-vous ! si c’est si insupportable ! Oui, mais la faire souffrir par cet allaitement que J’AI CHOISI est tout aussi insupportable. Je sais que je vais finir par craquer et tout arrêter d’un coup. Et je sais le mal terrible que je vais lui faire. Tout ça parce que j’ai décidé un jour d’allaiter.[/QUOTE]