Du coup à l’occasion je suis curieuse que tu nous racontes comment ça s’est passé, si tu le veux bien
Ça me donne de l’espoir moi qui ai mal vécu le suites de couches pour Louveteau, avec un accouchement bien loin de celui pour lequel je me préparais… c’est rassurant de lire que ça peut parfois se passer exactement comme on le rêvait !
En tout cas merci pour ces bonnes nouvelles, ça a l’air de prendre la bonne direction ! Bonne nuit
Oui, j'essaierai de trouver un moment pour écrire tout ça. J'ai fais un gros travail sur la naissance de mon premier à la fin de cette grossesse. Un long chemin de deuil, d'acceptation du vécu ressenti et réel. Je ne dirais pas que j'ai accepté que tout pouvais arriver et que cette naissance aussi aurait pu être à des années lumières de ce que je voulais, parce que je ne pense pas que je l'avais accepté. J'en étais pleinement consciente par contre. Et peut-être que j'en avais moins peur parce que c'est quelque chose de plus ou moins connu.
J'ai été très bien accompagnée. Sur conseil de l'association cesarine, j'ai demandé mon dossier médical et me le suis fait décortiqué par deux sage-femme libérales différentes puis par la gynéco de la maternité qui me suivait en fin de grossesse.
La gynéco est au top, ultra bienveillante, à l'écoute, attentive... Elle a entendu mes craintes et les a notées sur mon dossier médical. Après ça, j'étais en totale confiance. Le jour J je n'aurais rien à dire, tout était noté. De fait, c'est allé trop vite pour que tout ça ait été utile, mais la confiance était réinstallée entre l'équipe et moi et ça c'est vital pour un accouchement.
J'ai aussi fait de l'acupuncture à partir de la 35 SA. J'ai eu trois séances et franchement je recommande. Je n'y croyais pas, mais je me suis vue me détendre au fil des séances. La prépa en sophrologie m'a aidée aussi. J'ai accouché dans la position que j'aimais bien pendant les séances de sophro. J'ai eu des flashs de ce qu'elle nous avait raconté. Ça m'a beaucoup aidée.
Par rapport à mon premier j'ai osé poser des questions, je me suis sentie légitime à intervenir auprès des soignants pour réclamer ce dont j'avais besoin. Même avec mon mari. J'ai pu lui dire "j'ai besoin de" et il n'avait qu'à me le donner. On a formé une super équipe
Je suis vraiment touchée de devenir un exemple de happy end, si je peux dire, c'est un beau pansement final à mes blessures de premier accouchement. Ça fait du bien à la moi de l'époque qui pleure encore d'avoir vécu une période si difficile.
Un beau pavé pour dire qu'on a le droit de vouloir et d'espérer et d'exiger. Pas dit qu'on obtienne ce qu'on veut, mais on a le droit de le vouloir et de tout faire pour que ça marche.
Et j'ai quand même l'impression que, statistiquement, les accouchements numéro 2 sont un peu plus cools que les premiers non ? Si le passage s'est déjà ouvert une première fois...
Même si le passage n'est pas encore ouvert
(En vrai, j'avais fait la moitié de la dilatation la première fois. Je ne sais pas si ça compte comme déjà ouvert ou pas vraiment
)